- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les cours du pétrole sont presque à l'équilibre mardi, le marché scrutant la rencontre prévue plus tard dans la journée à Moscou entre Steve Witkoff et Vladimir Poutine dans le cadre de négociations pour mettre un terme à la guerre en Ukraine.
La Maison Blanche « très optimiste »
Vers 10:10 GMT (11:10 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, cédait 0,24% à 63,02 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en janvier, reculait de 0,15% à 59,23 dollars.
La Maison Blanche s'est déclarée lundi "très optimiste" sur les chances de parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre. Mais "il est difficile d'imaginer que Poutine accepte autre chose qu'une capitulation totale de l'Ukraine", estime Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
"Il reste quelques points épineux à régler", a déclaré lundi sur X le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Sur le marché pétrolier, l'issue incertaine des négociations rend difficile toute prévision à court terme des prix.
Suspension des hausses de production de l'OPEP+
Une détente entre l'Ukraine et la Russie pourrait conduire les États-Unis à assouplir ou lever leurs sanctions contre l'industrie pétrolière russe, ce qui faciliterait les exportations de Moscou et ferait chuter les prix du brut. Un blocage des négociations pourrait à l'inverse faire remonter un peu les prix du pétrole.
Par ailleurs, malgré la suspension des hausses de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) au premier trimestre 2026, confirmée lors d'une réunion du groupe dimanche, "l'augmentation des stocks de brut est toujours largement attendue pour l'année prochaine", affirme Tamas Varga, analyste chez PVM, ce qui fait pression à la baisse sur le prix.
La demande de pétrole mondiale n'a en effet pas suivi le rythme rapide de la hausse de production ces derniers mois, faisant chuter les cours sur l'année.
