Le prix du pétrole quasiment stable, suspendu aux négociations commerciales UE/États-Unis

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les cours du pétrole sont presque stables mercredi, le marché restant prudent, le regard tourné vers les discussions entre l'Union européenne et les États-Unis malgré l'accord commercial annoncé entre Washington et Tokyo.

Allègement significatif pour les automobiles nippones

Le président américain a qualifié ce compromis commercial d'"énorme". Il comprend un allègement significatif pour les automobiles nippones.

"Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux États-Unis", a indiqué Donald Trump, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé au 1er août. Mais "les prix du pétrole restent impassibles" face à cette annonce, explique John Evans, analyste de PVM.

Les investisseurs attendent le dénouement des négociations commerciales entre l'UE et les Etats-Unis pour donner une direction claire aux cours du pétrole.

Vers 09h40 GMT (11h40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, cédait 0,32% à 68,35 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, abandonnait 0,37% à 65,06 dollars.

La hausse de production de l'OPEP+ inférieure aux quotas annoncés

Les investisseurs s'attendent à ce que "le marché (pétrolier, ndlr) connaisse un large excédent plus tard dans l'année", assurent les analystes d'ING. La saison estivale garantit actuellement une demande d'or noir particulièrement forte.

Mais de nombreux analystes pensent que le marché pétrolier risque de connaître une offre trop abondante par rapport à la demande, un déséquilibre accentué par les hausses récentes de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Néanmoins, les prix ont jusqu'à présent mieux résisté que ce qui était annoncé. "La demande de pétrole en Chine a été meilleure que beaucoup ne l'avaient prévu au début de l'année", note Giovanni Staunovo d'UBS.

L'analyste souligne aussi que "l'augmentation effective de la production" entre mars et juin de l'Opep+ n'a été "que de 543 000 barils selon les sources secondaires de l'Opep", contre une hausse collective des quotas de 959 000 barils par jour.

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