Nouvelle journée de négociations chez Enedis et GRDF sur les salaires jeudi

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les syndicats et directions des distributeurs d'électricité et de gaz Enedis et GRDF vont reprendre jeudi les négociations sur les salaires au sein de ces deux entreprises, a-t-on appris mercredi soir auprès de la CGT.

Chez GRDF, dont certains agents étaient en grève mercredi à l'appel de la CGT, une réunion qui s'est tenue mercredi a été "suspendue" en fin de journée pour reprendre jeudi en début d'après-midi, selon deux sources syndicales.

Chez Enedis, où une journée de grève était prévue jeudi à l'appel d'une intersyndicale, certains agents ont devancé l'appel et fait grève dès mercredi, couverts par un préavis national de la CGT : "c'est parce qu'aujourd'hui les salariés étaient mobilisés que la direction a accéléré le timing des négociations" et programmé une réunion jeudi à 14H30, a indiqué à l'AFP Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

La direction d'Enedis a confirmé la tenue de cette réunion, qui n'était pas prévue initialement.

La CGT, premier syndicat des deux entreprises, revendique une augmentation qui représenterait pour tous les salariés des deux groupes, "a minima 200 euros bruts par mois", en comptant l'augmentation du salaire national de base obtenue au niveau de la branche et l'augmentation au sein de l'entreprise, a indiqué M. Lambert.

Le syndicat souhaite obtenir le même type de mesure que ce qui a été signé le 27 octobre chez EDF, au terme de plusieurs semaines de grève dans les centrales nucléaires.

Chez Enedis comme chez GRDF, on est "très loin par rapport aux revendications portées par la CGT", selon le responsable syndical, pour qui "les salariés attendent de nouvelles propositions de la part des uns et des autres pour répondre à la question du pouvoir d'achat".

La CGT n'était pas en mesure de quantifier la mobilisation mercredi au sein de ces entreprises : "ce qui est sûr c'est qu'on a des agences qui aujourd'hui n'ont pas fait d'interventions de raccordement le temps des négociations pour qu'en face il y ait de vraies propositions qui soient décentes", a indiqué M. Lambert.

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