Parc éolien des îles d'Yeu et de Noirmoutier : décision finale d'investissement, construction en vue

  • AFP
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Le futur parc éolien en mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier a obtenu sa décision finale d'investissement, permettant de lancer cet été les premières phases de sa construction, ont annoncé jeudi ses développeurs, Engie et EDP Renewables.

Situé à 11 km au large d'Yeu et à 16 km de Noirmoutier, le parc devrait entrer en service au second semestre 2025, indique Ocean Winds, la coentreprise détenue à 50/50 par les deux énergéticiens et dédiée à l'éolien marin.

II s'agira du cinquième parc éolien en mer mis en service en France,

D'une puissance d'environ 500 mégawatts (MW), il permettra d'alimenter chaque année près de 800.000 personnes en électricité, l'équivalent de la population vendéenne.

Le projet représente un investissement d'environ 2,5 milliards d'euros.

Ocean Winds a annoncé la décision finale d'investissement avec Sumitomo Corporation, Banque des Territoires et Vendée Energie, actionnaires de la société Eoliennes en Mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier (EMYN).

Les premières opérations en mer auront donc lieu cet été, avant un démarrage effectif des travaux d'installation en 2024 et 2025.

Les éoliennes, produites par Siemens Gamesa au Havre, seront installées au cours de 2025. La construction du parc génèrera 1.600 emplois directs en France, selon ses constructeurs.

Le consortium avait remporté en 2014 l'appel d'offres lancé par l'Etat l'année précédente. Les autorisations administratives ont été obtenues en 2018.

La France, qui a commencé à attribuer en 2011 les premiers projets dans l'éolien offshore, ne compte à ce jour qu'un seul parc commercial en fonctionnement, au large de Saint-Nazaire, depuis la fin 2022. Sept autres sont dans les tuyaux, à des stades plus ou moins avancés, souvent freinés par les procédures et les recours.

Le pays affiche un objectif de 40 GW (environ 50 parcs) à horizon 2050. Pour cela, une planification est prévue, qui doit commencer par la tenue cette année de quatre débats publics, un par façade maritime.

"Nous sommes ravis qu'EMYN, projet phare du groupe Engie, entre désormais en phase de construction", a commenté jeudi Paulo Almirante, directeur général adjoint d'Engie Renouvelables, Gestion d'énergie et Nucléaire, assurant que son groupe "s'engage fortement à soutenir la transition énergétique de la France à travers des projets menés de manière responsable".

Ocean Winds porte deux autres sites en France, le parc commercial de Dieppe-Le Tréport, en construction, et le parc pilote flottant du Golfe du Lion. Le consortium compte au total 15 projets dans sept pays, notamment 8 GW remportés en Ecosse et aux Etats-Unis en 2022.

Commentaires

Denis Margot

À nouveau la désinformation. Ce parc affiché à 500 MW alimentera 800.000 habitants selon les critères du lobby de l’É, ce qui limite la puissance moyenne disponible à 250 W par habitant (facteur de charge = 40%), bien loin des 750 W réalisés chaque année (et on ne tient pas compte des sautes de vent et autres périodes anticycloniques). C’est 3 fois moins que ce qu’il faudrait pour garantir la puissance minimale pour assurer la consommation moyenne d’un Français « moyen ».

Pourquoi le lobby É recourt-il systématiquement à ces tricheries ?

Goldorak

il ne s'agit pas de la consommation moyenne / hab mais de la consommation directe d'un habitant, Ce qui exclue tout le professionel (industrie, tertiaire, PME, ..) .
C'est donc plutot correct mais ça reste un raccourci très trompeur sur la consommation globale

Denis Margot

Oui, une tromperie, c’est bien ce qui est reproché. Alimenter 800.000 habitants avec 500 MW ne fonctionnera jamais car il manquera les deux tiers de l’énergie. Ces 800.000 habitants vont au travail, vont faire des courses, mettent leurs enfants à l’école, prennent le train, vont au cinéma, au restaurant, utilisent des produits manufacturés, utilisent des services… On aimerait aussi connaître la façon dont les électrons éoliens sont guidés pour éviter soigneusement les usines et n’aller que chez les particuliers. Bref, ne considérer QUE l’électricité domestique est un non-sens et ne correspond à rien de crédible. Évidemment, dire qu’un parc de 500 MW alimentera 270.000 habitants c’est moins sexy que 800.000, mais c’est la réalité. Et encore, on oublie les effets de l’intermittence qui fait que ces 270.000 seront parfois 50.000. Le lobby éolien doit stopper cette malhonnêteté systématique qui permet d’affirmer des mensonges. Un peu comme si on disait que telle auto consomme 0,5 l/100 km, preuves à l’appui (en descente et derrière un camion pour bénéficier de l’aspiration). Si c’était une publicité, la loi sur les publicités mensongères s’appliquerait.

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