Perspectives d'une stratégie hydrogène pour l'Union européenne

  • Source : Ifri

Selon les termes du « Green Deal » européen(1) présenté en décembre 2019, « l’industrie européenne a besoin de pionniers en matière de climat pour développer, d’ici 2030, les premières applications commerciales de technologies de pointe dans des secteurs industriels clés ». L'hydrogène est, dans cette optique, mentionné parmi les « domaines prioritaires »(2).

Dans l’étude en anglais ci-après publiée le 24 avril par le Centre Énergie-Climat de l’Ifri, Cédric Philibert(2) présente les enjeux pour l’Union européenne du développement du vecteur hydrogène, partant du constat que celui-ci est censé contribuer à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050.

L'auteur y rappelle entre autres les secteurs consommant actuellement de l'hydrogène et les nouveaux usages associés susceptibles de se développer. Il y détaille également les moyens de production de l’hydrogène « propre » (au premier rang desquels l’électrolyse à partir d’électricité bas carbone). Sur cette base, Cédric Philibert s'interroge sur la stratégie souhaitable au niveau de l'UE, appelant de ses voeux des discussions au niveau de la Commission européenne autour des plans hydrogène déjà présentés par les différents États membres.

Lire l'étude :
Perspectives d'une stratégie hydrogène pour l'Union européenne
Sources / Notes
  1. Le pacte vert pour l'Europe, Communication de la Commission européenne, 11 décembre 2019.
  2. Mais aussi « les piles à combustible et les autres carburants de substitution propres, le stockage de l’énergie, ainsi que le piégeage, l’utilisation et le stockage du dioxyde de carbone ». Dans la communication de la Commission européenne, les réseaux de distribution d’hydrogène sont par ailleurs cités parmi les infrastructures « innovantes » et il est prévu un soutien à la recherche et l’innovation dans le domaine de l’hydrogène « propre ».
  3. Cédric Philibert est un consultant indépendant sur les questions d’énergie et de climat. Fellow associate de l’Ifri et de l’Australian National University, il a auparavant travaillé 19 ans à l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Parmi ses sujets de prédilection figurent « les rôles de l’électrification et de l’hydrogène dans la décarbonation de l’économie mondiale ».

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