- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander et la reine Maxima sont arrivés dimanche soir à Paramaribo, capitale du Suriname, pour une visite de trois jours dans l'ancienne colonie néerlandaise qui a fêté mardi les 50 ans de son indépendance.
L'ancienne colonie, minée depuis son indépendance en 1975 par des rébellions et coups d'Etat, dispose d'importantes réserves pétrolières offshore découvertes récemment.
Le couple, accueilli par Melvin Bouva, le ministre des Affaires étrangères du pays sud-américain, doit rencontrer la présidente Jennifer Geerlings-Simons lundi.
"La visite est axée sur notre coopération, nos échanges et nos futurs partenariats dans divers domaines", a écrit la Maison royale sur les réseaux sociaux.
"Il existe des opportunités significatives dans l'éducation, la santé, l'investissement, le tourisme et la technologie. Notre relation avec les Pays-Bas doit être claire, équilibrée et orientée vers l'avenir", a déclaré pour sa part M. Bouva aux médias locaux dimanche.
Le couple royal rencontrera des représentants des descendants de d'esclaves, de l'autorité traditionnelle des Africains surinamais et des tribus indigènes lundi après-midi à huis clos.
Un groupe de personnalités afro-surinamaises a toutefois critiqué l'agenda du couple, affirmant qu'il devrait déposer une gerbe au niveau de la statue de Kwakoe, le monument célébrant l'abolition de l'esclavage au centre de Paramaribo.
Les Pays-Bas avaient présenté officiellement des excuses pour l'esclavage à travers l'ancien Premier ministre Mark Rutte en décembre 2022. En 2023, le roi avait lui aussi présenté ses excuses.
Les relations diplomatiques entre les deux pays après l'indépendance des Pays-Bas ont été interrompues en 1982 pendant le régime militaire de l'ancien dictateur Desi Bouterse. Elles ont été rétablies avec le gouvernement démocratique en 1988 mais ont de nouveau été coupées pendant la nouvelle présidence de Desi Bouterse de 2010 à 2020. Sa formation, le Parti national démocratique (NDP), est maintenant dirigée par Jennifer Geerlings-Simons.
