Au Nigeria, Shell investit 6 miliards de dollars dans le gaz et l'offshore

  • AFP
  • parue le

Le géant pétrolier Shell s'engage à investir 6 milliards de dollars au Nigeria, principalement dans des projets offshore, de gaz naturel et également liquéfié (GNL), a déclaré le bureau du président nigérian dans un communiqué vendredi.

Depuis son investiture fin mai, le chef de l'Etat Bola Tinubu a pris une série de mesures économiques visant à attirer davantage d'investissements étrangers, dans la première économie du continent et principal producteur de pétrole.

Après avoir rencontré le président nigérian à Abuja, la capitale, la représentante de Shell, Zoe Yujnovich, a annoncé un investissement "imminent" de 5 milliards de dollars dans le projet offshore de Bonga Nord et un engagement d'un milliard de dollars supplémentaire au cours des 5 à 10 prochaines années dans le gaz naturel et le GNL, selon le communiqué.

Shell a maintenu sa promesse d'investissement au Nigeria, "en particulier parce que la société recentre ses investissements sur les opportunités nouvelles et existantes dans le secteur des eaux profondes et du gaz", indique le document officiel.

Le président Tinubu, ancien gouverneur de Lagos, s'est dit déterminé à surmonter les obstacles à l'investissement dans le secteur de l'énergie dans le pays.

"Nous sommes déterminés à résoudre tous les problèmes liés aux investissements", a déclaré le dirigeant nigérian dans le communiqué.

"Il n'y a pas de goulot d'étranglement qui soit trop difficile à éliminer pour nous dans notre marche déterminé vers la transformation du Nigeria en un paradis africain pour les investissements à grande échelle dans tous les secteurs clés".

Une loi, le Petroleum Industry Bill, adoptée en 2021 après des années de débats et de retards, visait déjà à attirer davantage d'investissements étrangers dans le secteur pétrolier grâce à des modifications des réglementations, des redevances et des taxes.

Le Nigeria, membre de l'OPEP, a vu sa production de pétrole diminuer ces dernières années en raison de vols généralisés dans les oléoducs, d'attaques et de coûts d'exploitation élevés qui ont dissuadé les investisseurs terrestres.

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