Énergies marines renouvelables : plus de 4 800 emplois en France en 2020 selon la filière

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Les énergies marines renouvelables ont généré plus de 4 800 emplois en France en 2020, année marquée par le lancement des chantiers des 2e et 3e parcs éoliens offshore de l'Hexagone, indique mardi le bilan annuel de la filière.

Le secteur a généré précisément 4 859 emplois équivalent temps plein, dans une très large mesure chez les fournisseurs industriels (le bilan 2019 recensait 3.000 emplois), notamment dans les Pays de la Loire, en Normandie et en Ile-de-France. Quelque 1 500 créations de postes supplémentaires sont attendues pour 2021.

Quelque 1,5 milliard d'euros ont été investis dans le secteur l'an dernier, trois fois plus que l'année précédente, du fait de la construction et du raccordement des trois premiers parcs français, relève l'Observatoire des énergies de la mer. Le chiffre d'affaires des prestataires et fournisseurs a bondi de 173%, à 833 millions d'euros, et pour la première fois la majorité de leur activité est liée au marché domestique (71%), relève ce bilan.

Malgré le contexte sanitaire, "l'année 2020 marque un changement d'échelle pour la filière française, qui connaît un décollage grâce à la construction du premier parc français à Saint-Nazaire, et au lancement des chantiers de ceux de Fécamp et Saint-Brieuc", note Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français, à l'origine de l'Observatoire.

"Beaucoup d'observateurs craignaient que le retard français dans les énergies marines renouvelables se traduise par des créations d'emplois hors de France. Ce n'est pas le cas. La majorité de la valeur et des emplois issus des projets français sont bien ancrés dans notre pays," souligne-t-il.

Pour 2021, la poursuite des chantiers, l'entrée en construction du parc de Courseulles-sur-Mer et les futures fermes pilotes flottantes de Méditerranée constituent un important potentiel de croissance, estiment les représentants de la filière.

Le secteur en France est constitué de PME comme de grosses entreprises. Environ 10% sont des "pure players", les autres venant du BTP, de l'énergie ou encore de la construction navale. Outre l'éolien, les énergies marines renouvelables sont notamment l'hydrolien, le houlomoteur et l'énergie thermique des mers, qui suscitent investissements et emplois mais ne font pas l'objet de développement commercial.

Commentaires

Denis Margot

Belle entourloupe : « La majorité de la valeur et des emplois issus des projets français sont bien ancrés dans notre pays, ». Ceci signifie qu’au moins 51% des dépenses en éoliennes vont à des emplois français. On aimerait en savoir un peu plus sur l’autre versant, qu’on peut lire par : de 1 à 49% de la valeur des éoliennes permet de fournir des emplois hors de France. La création d’emplois dans un secteur importateur est une gageure. Surtout lorsque ces emplois prennent la place d’autres emplois qui appartiennent, eux, à un secteur exportateur.

Europe

Quel secteur exportateur ? Le nucléaire? Waf waf, laissez-moi rire.
Il est temps que la france rattrape son retard conséquent dans les énergies renouvelables, alors qu´elle a des atouts importants, notamment sa façade maritime trés importante et variée.

Serge Rochain

C'est vraiment du n'importe quoi comme d'habitude... la majorité ça va de 51% à 99% mais bien sur, quand on a envie de baver sur le secteur éolien on affirme que c'est 51%, il faut vraiment être pourri dans la tête pour avoir de telles remarques, et bien entendu les 1 à 49% vous les sortez de votre cervelle vérolée comme d'habitude. D'autant qu'en matière d'éoliennes les plus puissantes du monde sortent d'usines françaises..... mais cette idée vous est insupportable d'autant plus qu'elle est pour la France sur la voie de l'indépendance énergétique que nous avions perdue depuis l'époque charbonnière. Grace aux renouvelables nous sommes sur le chemin de la reconquête de cette indépendance, et ça c'est encore plus insupportable. Quant au secteur exportateur que ça remplace, il y a effectivement de quoi rire nous exportons des indemnités de retard en Finlande à hauteur actuellement de 600 millions d'euros, et ce n'est pas fini..... il y en aura d'autres, en Finlande et en Angleterre avec les retards déjà annoncés après moins de deux ans de démarrage du chantier. Après EDF, le secteur nucléaire est en train de mettre la France en faillite. L'entourloupe c'est vous !

Denis Margot

Avant de commenter et d’insulter, lisez et essayer de comprendre ce qui est écrit. Au moins 51%, ça veut dire de 51% à 99% (en fait 100%, mais simplifions pour que le professeur Rochain comprenne). Et les 1 à 49% ne sortent pas d’une cervelle vérolée, mais de l’arithmétique, niveau primaire : 100% - 51% = 49% et 100% - 99% = 1%. Donc, la partie minoritaire s’étend de 1 à 49%, comprendo ? La vraie valeur n’est pas indiquée, mais prenons 75%. Si 100 M€ sont dépensés dans un parc éolien, 75 M€ vont à l’emploi en France et 25 M€ donnent du travail aux Chinois, on perd donc 25 M€ par tranche de 100 M€.

L’idée que les plus puissantes éoliennes sortent des usines françaises ne m’insupporte pas (si c’est vrai, tant mieux), mais ça ne change rien au fait que la filière éolienne est structurellement importatrice. Il n’y a aucun fabricant français dans l’éolien (ou si peu), et la valeur ajoutée se trouve ailleurs (Allemagne, Danemark, Espagne, Chine…). Quant à l’indépendance énergétique avec EPPV, vous rêvez en couleurs, vous avez-vous-même reconnu dans un autre post que les PPV sont tous chinois.

Le déploiement de l’É en mer dans les conditions ahurissantes de 155 €/MWh prioritaire (+ 20 € de raccordement) démontre qu’en plus d’être structurellement déficitaire pour la balance commerciale, les É offrent un courant hors de prix (EDF l’achète plus cher que ce qu’il revend aux particuliers, un non sens économique). Effectivement, vous avez raison, si ce système est maintenu, EDF va droit vers la faillite. Aucune entreprise ne peut vendre à perte sans y laisser sa peau, et ce qui risque de mettre EDF en faillite, ce n’est pas le nucléaire (qui lui sauve la vie), mais les conditions ahurissantes consenties aux ENRi. Si elles sont si prodigieuses, comme vous le pensez, pourquoi a-t-il été nécessaire de dépenser 120 G€ pour installer 8000 É qui contribuent à peine à 10% de l’électricité en France (et qu’il faut changer au bout de 20-25 ans) ?

Et ne vous en déplaise, lorsqu’un réacteur est vendu (à l’exportation), cela contribue aux emplois et à la création de richesse en France. Le contraire de ce qui se passe avec ÉPPV. Et même s’il n’est pas exporté, près de 100% de sa valeur va aux emplois en France.

virginie TOUCINHO

Bonjour, je ne remets pas en doute vos chiffres. Et je suis d'accord que bien souvent les articles média d'information, surtout quand cela concerne le profit et où va-t-il ?, manque de transparence et les éléments que vous mettez sur la table concernant la fabrication et la création d'emploi effective sont importants.
le coût des énergies renouvelables sont plus cher et vendre à perte n'est pas soutenable pour une entreprise commerciale, je pense que sur ces points tout le monde s'accorde. Et si nous ne tenons compte que des chiffres, ça ne semble pas logique. Mais ne tenir compte que des chiffres, c'est oublier le Pourquoi des énergies renouvelables. La pérennité de l'accès à l’énergie, la préservation de notre planète et des possibles pour les générations futurs. Or continuer sur des énergies fossiles, continuer à puiser intensément dans les ressources, polluer des sites (déchet nucléaires) et l'air. Ce n'est pas pérenne et les coûts sont difficiles à mesurer (et néanmoins catastrophiques) car dans leurs bilans les entreprises commerciales n'indiquent pas les destructions qu'elles occasionnent à l'environnement et qui se répercute sur du moyen long terme( le compteur ne se remet pas à zéro au 1er janvier), sans doute parce que cet environnement n'est pas leur patrimoine. Il est celui de la population concernée. Peut-être que de privatiser le secteur de l'énergie était une erreur ? Car un État peut se permettre d'être déficitaire sur un secteur.
Le développement des énergies renouvelables doit s'accompagner d'un changement de logique et s'inscrire sur une pensé de long terme. Les populations doivent être mieux informées sur les enjeux. Le maintien de l'indépendance énergétique à un coût, que cela va peut être impliquer de payer son électricité plus cher. L’État peut aider à mieux contrôler sa consommation électrique, aide à l'isolation thermique, aide à l'achat d'équipement moins consommateur etc... Malheureusement, j'observe plutôt un désengagement de l’État en faveur du secteur privé dont les intérêts sont sur une échelle court-termiste et vise leur profit.
Pour la fabrication, je pense que nous avons tous eu l'occasion de prendre conscience à quel point la globalisation (mondialisation) quelque soit le secteur d'activité (comme la santé), nous a fragilisé, implique une importante perte de savoir faire et de structures de mise en œuvre. Et ces délocalisations ont surtout profité à un petite minorité de personne et aux marchés financiers. Et nous ont aussi préservé de beaucoup de pollution. Rien n'est tout blanc ou tout noir. Trouver l'équilibre n'est jamais simple.

Serge Rochain

Je souscris à votre point de vue dans une large mesure, mais je tiens à souligner une erreur (petite) : Vous dites le maintient de l'indépendance énergétique.....
Or nous ne pouvons pas maintenir ce que nous n'avons, pas. Nous avons perdu notre indépendance énergétique avec l'arrêt de l'époque charbonnière durant laquelle nous étions autosuffisant tout en pillant la planète et en modifiant à notre insu le climat de la planète. Avec le pétrole et le nucléaire nous nous sommes retrouvés ensuite dans la situation de devoir importer 100% de notre combustible quelle qu'en soit la destination (à l'exception de l'énergie fluviale), moteurs ou centrales thermiques gaz, charbon, et nucléaire.
Seuls le renouvelable nous rendra cette indépendance avec bien sûr nos rivières et leurs barrages, notre Soleil, notre vent et ses 7 régimes intérieurs auxquels s'ajoute le foisonnement des régimes côtiers sur trois façades, notre géothermie, notre agriculture et son biogaz, nos océans et mers avec leurs marées, leurs courants, et leur houle...
L'indépendance énergétique ce ne peut être que le renouvelable pour chaque pays de la planète. Et c'est aussi aujourd'hui déjà l'énergie la moins couteuse.

virginie TOUCINHO

Effectivement je me souviens avoir été très surprise d'apprendre que malgré 56 réacteurs nucléaires (bon sang !) nous achetions de l’électricité.
La moins couteuse, ça c'est une bonne nouvelle. J'étais convaincue que c'était plus cher. Ce que je trouve génial (dommage d'attendre d'avoir chaud au postérieur pour cela), c'est la créativité que ces nouveaux défit génères.

Serge Rochain

Cela date déjà d'un an et les choses se sont encore améliorées :
https://presse.ademe.fr/2020/01/etude-ademe-les-energies-renouvelables-…

Et juste un petit exercice de mise en jambe :
Les données du problème :
Nucléaire :
Cout EPR : 19,1 G€ Délai de réalisation 2007 à 2023 : 16 ans
Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2020 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW
Production annuelle : 10,5 TWh

Parc éolien :
Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien : 26,35% (2020)
On peut donc construire plus de 19 000 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Puissance théorique 38 GW, puissance réelle 10 GW
Production annuelle : 87,7 TWh soit 8,4 fois plus que le nucléaire de l’EPR

Ce calcul est confirmé par une autre méthode aboutissant aux mêmes conclusions.
En 2020 la production électrique de la France a été de 500,1 TWh dont 7,9% d’éolien, soit une production de 39,5 TWh avec 8000 éoliennes. Une simple règle de trois nous montre qu’avec 19000 éoliennes dont le coût total correspond à celui de l’EPR, la production aurait été de 93,5 TWh soit presque 6 TWh de plus qui s’expliquent par le fait que dans le premier calcul le facteur de charge appliqué est le facteur de charge moyen de la France mais il aurait plutôt fallu appliquer le facteur de charge moyen du Grand Est et des haut de France puisque ces deux région rassemblent à elles seules la moitié des 8000 éoliennes du pays, respectivement 27,9 et 27 ce qui conduirait à une puissance réelle de 38 GW * 27,5 = 10,45 Gw et une production de 92 TWh très ,proche des 93,5 TWh estimés à partir de la production réellement constatée avec 8000 éoliennes. La preuve de la supériorité de l’éolien terrestre sur le nucléaire EPR est donc maintenant solidement établie, l’éolien est (92/10,5) 8,8 fois moins cher que l’EPR.
Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques.
Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire

Denis Margot

Même répétée 10 fois, une erreur de calcul reste une erreur de calcul. Aucun cas réel ne corrobore votre théorie (et de très loin). Vos hypothèses sont bancales, vous ne tenez pas compte de la durée de vie des équipements, vous êtes extrêmement optimiste d’un côté, très pessimiste de l’autre… Bref, vos calculs sont partiaux et faux, et merci de les corriger avant de les reproduire sur ce forum.

Serge Rochain

Toujours ce génie méconnu de Denis Margot qui affirme que mes calculs sont faux et il suffit de le croire puisqu'il le dit, mais il est toujours incapable de dire en quoi et où ils sont faux... normal c'est un génie méconnu comme déjà dit, et un génie ça n'a pas à justifier ses dires, ça affirme POINT !

Denis Margot

1) On constate que les pays fortement impliqués dans l’É présentent les prix les plus élevés, je n’ai pas à le démontrer, c’est une réalité.
2) Quand bien même ceci ne vous suffit pas, votre démonstration arrive à un facteur 8 qui est encore plus difficile à corroborer avec un cas réel.
3) Les parcs É off-shore se basent sur un prix entre 131 et 155 €/MWh, alors qu’avec votre démonstration, on devrait se situer vers 5 à 10 € / MWh. Expliquez-nous donc où va la différence ?
4) Les 120 G€ dépensés en subventions à ÉPPV pour un maigre 5 % de l’électricité produite montrent que chaque É a bénéficié d’un niveau de subventions autour de 10 M€.
5) Lorsqu’une théorie (ou une démonstration) arrive à une conclusion manifestement erronée, c’est qu’il y a une erreur quelque part.
6) Je n’ai pas l’intention de vous indiquer où sont vos erreurs, vous êtes assez grand pour les trouver tout seul, mais je vous ai déjà suggéré quelques pistes, y compris dans mon court message précédent (durée de vie des équipements, hypothèses partiales…).
7) Avec un modèle d’affaires basé sur des hypothèses extrêmes vous êtes à peu près certain de vous voir refuser votre financement et de perdre votre crédibilité.

Serge Rochain

Pour les faux calculs vous êtes un champion, rien que pour la méthodologie vous êtes recalé à la première allégation…. Fausse évidement. Il faut être bien naïf pour croire que le prix de vente au consommateur à un quelconque rapport avec le coût de production de l’électricité et que cette comparaison peut servir de base à un choix de mode de production. Vous ignorez sans doute que dans tous les pays du monde l’électricité est taxé et même que tous ces pays ont parfaitement le droit de faire supporter à ces taxes tout ce qui leur passe par la tête, que ça ait un rapport ou non avec le produit taxé…. Par exemple, les subventions à l’isolation des bâtiments ou une allocation de retraite aux vieux travailleurs qui n’ont jamais cotisés etc…..
Apprenez jeune écervelé que pour choisir le meilleur moyen de produire de l’électricité à bas coût il faut comparer les coûts de productions. Et en ce domaine c’est précisément les pays les plus impliqués dans les renouvelables, comme l’Allemagne ou le Danemark, qui ont aujourd’hui le prix de production le plus bas.
Sur ce plan, en Europe, la France se situe dans la moitié les plus chers. Si on ajoute le coût du transport, livré au compteur du particulier, on est encore dans la moitié des plus chers. Et si on ajoute maintenant les taxes et bien que l’on soit bien moins taxés que ceux qui ont les coûts de production les plus bas, on est encore dans la mauvaise moitié (la plus chère) mais pour savoir ça il faut investiguer ailleurs que dans les sites d’opinions qui ne colportent que des fake news et chercher dans du solide objectif comme les sites de statistiques officielles par exemple. Page 9 figure 3 :
https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/…
Pour le 2 et le 3 vous êtes devant une autre déviance, vous prenez des exemples qui n’ont rien à voir avec ceux de ma démonstration où il ne s’agissait pas d’offshore mais de contrats d’éoliennes au sol sur le territoire où même ceux offshore qui se trouvent dans des situations similaires ancré en eau peu profonde comme le marché de Dunkerque signé à hauteur de 44€ le MWh qui est l’ordre de prix pour l’éolien dont je vous parle. D’où sortez-vous votre 5 à 10€ le MWh ? Encore une de vos erreurs de calcul sur lequel vous ne donnez pas d’explications. Comme d’habitude vous ne démontrer rien, vous affirmez que sorti de votre chapeau le prix du MWh éolien devrait être de 5/10€ si ma démonstration était juste ????? Non ma démonstration correspond à un coût tel qu’il est aujourd’hui pratiqué soit entre 40 et 50€ le MWh…. Ce qui implique que le coût réel du MWh de l’EPR sera de 45*8= 360€ le MWh et c’est ce que trouvera la cour des compte. Le prix négocié pour les EPR d’Hinkley Point était de 120€ le MWh à la signature du contrat pour un EPR qui devra être opérationnel en 2024 et qui devait couter 3,4 milliard d’euros mais déjà aujourd’hui il prend la tournure des EPR d’Olkiluoto et de Flamanville avec un an de retard avoué deux ans après le début du chantier…. Mais qu’importe je vous parlais du notre, celui de Flamanville :
120€MWh / 3,4milliards d’euros * par 19,1 milliards selon cour des comptes, cela fait 674€ le MWh soit presque le double encore de ce que donne mon calcul de 8 fois plus cher ! Il n’y a plus qu’à espérer que l’état arrondisse suffisamment les angles pour que ce coût soit noyé dans celui du nucléaire amorti en les faisant vivre 10 ou 15 ans de plus plutôt de de construire de nouveaux EPR. Et même les offshores les plus chers auront un coût bien inférieur.
Pour le 4, celui qui a bénéficié de la plus forte subvention depuis la création de l’EDF c’est le nucléaire. Je ne prendrai qu’un exemple sur les 8 tentatives expérimentales d’améliorer la performance nucléaire et j’oublierai aussi les essai des réacteur gaz avant le choix final de la solution REP de Westinghouse pour ne prendre que l’exemple Superphénix dont le cout de construction selon cour des compte s’est élevé à 9,1 milliard d’euros (sans compter le démantèlement en cours) et les coûts de fonctionnement d’un milliard d’euros par an durant ses treize années d’existante pour ne produire que 7,5 TWh soit un coût de production du MWh qui s’élève à 2933 €.
Votre 5 n’a en rien démontré que ma démonstration est erronée, bien au contraire comme les 3 premiers chapitre de vos allégations fausses l’ont encore démontré.
Pour votre 6 bien sûr vous avouez être incapable de démontrer ce qui est faux dans ma démonstration puisque les fait la démontre juste mais je doute même que vous ayez été capable de la comprendre.
Pour votre 7 il n’y a aucune hypothèse extrême, si ce n’est le niveau d’aberration économique où l’entêtement nucléaire nous a conduits avec l’EPR.
J’ajouterai un chapitre 8 : Quand on veut discuter avec des grandes personnes on étudie son dossier et on ne se ridiculise pas à chaque pas.

Je pense qu’il est inutile d’y revenir, vous n’êtes pas de niveau.

Denis Margot

1) Ce qui importe c’est ce que vous payez TTC pour profiter d’1 kWh et ce qui obère votre pouvoir d’achat. D’ailleurs, je suppose que vous êtes capable d’identifier ce qui se cache par « taxes and LEVIES ». Le prix TTC de l’électricité reflète la capacité d’un État a approvisionner en électricité sa population.
2) Votre facteur 8 est issu de la fantaisie de vos hypothèses (voir point 6 ci-dessous) et n’est corroboré par aucun cas réel. Même en prenant le prix HT, le DK et l’Allemagne sont aux mêmes niveaux que la France, pas 8 fois moins.
3) Les rapports de l’UE sont difficiles à avaler et vont à l’encontre de votre théorie. Mais il faut vous y faire, 155 €/MWh est le prix contractuel authentifié par des documents officiels (contrairement à vos dénégations qui vociféraient que ce chiffre sortait de mon imagination). L’É passe par des aberrations économiques de ce style où l’électricité vendue à EDF est plus chère que son prix de vente. Un non-sens économique. 5 à 10 € est une estimation à la louche basée sur vos calculs : le coût nucléaire existant étant approximativement entre 40 et 80 €/MWh, ceci mettrait l’É entre 5 et 10 €/MWh en appliquant votre ratio loufoque.

Si l’on s’en tient au coût HW hors inflation, et en prenant 15 G€ pour l’EPR de Flamanville, le coût/MWh serait : 15.10^9 € /( 1650 MW x 24 x 365 x 60 ans x 75%) soit env 23 €/MWh. Ça reste encore décent, et bien loin de vos 360 €/MWh. 15G€, c’est beaucoup, c’est surement 2 ou 3 fois son prix catalogue, mais même à ce niveau de prix, l’outil est encore intéressant.
4) Avec 120 G€, on pourrait fabriquer de 10 à 20 EPR. À la place, on a subventionné les ENRi avec 8000 É qui ne produisent que quelques pourcents de l’électricité française, ce qui donne bien environ 10 M€ PAR éolienne (l’autre part allant au PPV). Votre calcul de 2933 €/MWh pour Superphenix n’a aucun intérêt pour un réacteur expérimental. Calculez donc le MWh avec ITER , pour rire un peu.
5) Si vous n’arrivez pas à comprendre que votre démonstration est fausse, je ne peux rien faire pour vous.
6) Parce que je suis patient, bon, et généreux : vous ne tenez pas compte de la durée de vie des équipements (EPR = 3 fois É); vos hypothèses de coûts sont biaisées (le plus cher possible pour EPR, et le moins pour É); vous ne tenez pas compte du coût du foisonnement ni du backup thermique lorsque Éole est en vacances (et fort heureusement pour vous, le sujet des GES ne fait pas partie de ce post, mais on pourrait le rajouter si vous y tenez). Et bien sûr, vous ignorez le montant des subventions.
7) J’ignore combien de plans d’affaires vous avez montés dans votre vie, mais avec de telles (mauvaises) pratiques, je doute que vous ayez réussi à convaincre beaucoup de banquiers et à financer vos projets d’entreprises (si tant est que vous en ayez eu).
8) Je remarque que la très grande personne que vous êtes ne m’a pratiquement pas insulté, vous êtes en progrès, bravo.

Serge Rochain

Ce qui importe est de savoir s'il faut relancer le nucléaire ou miser sur le renouvelable pour notre futur électrique et certainement pas le babillage infantile de Denis Margot malgré la reconnaissance incontestable et incontestée de ses pairs du monde scientifique-économico-énergétique.
Et l'argument d'importance dans ce domaine semblerait plus être le coût de production en fonction de la technologie et non pas comme il le suggère ce qu'il paie TTC lui-même à l'EDF.
En conséquence je ne croie pas qu'il soit utile de seulement lire le reste de ses errements, ce qui constituerait une perte de temps, de même pour ces âneries à venir.

Denis Margot

Comme souvent, vous changez de sujet au dernier moment. Quel dommage, vous étiez à deux doigts de comprendre pourquoi votre théorie est fantaisiste. Vous sembliez pourtant vraiment intéressé par la solution. Une prochaine fois, peut-être. Et merci tout de même pour la reconnaissance, mais je ne la demande ni ne la mérite.

virginie TOUCINHO

Bonjour,
J'ai entre les main le numéro du 18 juin 2021 du Moniteur. En fin de numéro, "la filière EPR" Partie 1 - rapport thématique de la Cours des comptes. Je n'ai pas encore lu le contenu, unique ment le sommaire. Les mots qui reviennent le plus souvent sont : défaillant, défavorable, conséquences financières lourdes, et concernant Flamanville un coût de productivité qui n'a plus été estimé depuis 10 ans. La 2 ème partie pour le prochain numéro. Ça promet.
Ce numéro commence pas un article sur l'Hydrogène par électrolyse, il ne dise pas grand chose si ce n'est que beaucoup semble enthousiaste, qu'il y a de gros investissements prévus et cela reste dans une optique de "Masse". Donc des structures lourdes. A suivre

Serge Rochain

Pour ce qui concerne l'hydrogène, le rendement P->G->P est si faible, on perd 60% de la puissance électrique rien que dans l'opération de conversion pour le stockage que si l'électricité d'origine serait perdue si on ne la transformait pas en hydrogène, qui faut qu'elle soit pratiquement gratuite. Et je crois que seul l'éolien peut résoudre cette équation. En surproduction par fort vent on peut facilement mettre les éoliennes en drapeaux (les déconnecter) mais ce qu'elles auraient produit est alors perdu, c'est une solution pour que cela ne soit pas le cas.

virginie TOUCINHO

Merci pour l'info. Donc, ce que n'indique pas cet article : https://www.lemoniteur.fr/article/la-tour-eiffel-illuminee-a-l-hydrogen…
c'est la quantité d'énergie nécessaire à la production des 175g d'hydrogène ?
Le process semble nouveau, nous pouvons espérer qu'il s'améliore. J'en connais encore peu sur le procédé. Il est claire qu'il vient en complément, et correspond à des besoins particuliers plutôt qu'industriel. Il y a déjà plusieurs procédés. La photofermentation semble intéressante car cela impliquerait le retraitement de nos déchets. Des idées à suivres.

Marc Diedisheim

La France achète en effet ponctuellement de l'électricité. Mais le bilan annuel net est positif: la France exporte une grande quantité d'électricité chaque année, de l'ordre de 70 TWh. Cette électricité est très fortement décarbonée grâce aux réacteurs nucléaires, à l'hydraulique, et aux autres renouvelables. Elle contribue ainsi à compenser les électricités fortement émettrices de CO2, comme l'Allemagne par exemple. Ne vous laissez pas intoxiquer par des informations partielles destinées à fausser votre information. Bien cordialement.

Rochain

Bien sur c'est moi qui suis intoxiqué par de fausses informations mais apprenez jeune homme que depuis toujours nous achetons plus d'électricité à l'Allemagne que nous ne lui en vendons.

Marc Diedisheim

Je parle d'informations tronquées, et non pas d'information fausses. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! S'il est vrai que le solde des échanges France-Allemagne apparait en faveur de l'Allemagne, ne citer que ce fait sans citer sans citer en même temps le fait que la France est tout confondu un grand exportateur net d'électricité fausse la perception des lecteurs.
Par ailleurs, en choisissant d'utiliser les renouvelables pour sortir du nucléaire avant de sortir des fossiles, l'Allemagne a délibérément décidé de continuer à émettre du CO2 pendant bien plus longtemps que si elle avait décidé de sortir du charbon avant de sortir du nucléaire. A chacun de juger l'impact de cette décision sur le climat. Bien cordialement.

Serge Rochain

A chacun de juger si on veut prendre le risque d'un accident qui s'est produit chez des gens qui la veille encore prétendaient que c'est impossible.
Tout aussi cordialement.

Gautier

L'équilibre d'un réseau doit être garanti en temps réel. Observez ce qui se passerait avec uniquement des renouvelables dans la plupart des pays d'Europe s'il le charbon ou le gaz n'étaient pas là pour en compenser l'insuffisance de production. https://www.electricitymap.org/map Seul le Danemark ne s'en tire pas trop mal (si l'on peut dire) grâce à ses importantes importations en provenance de Norvège ou de Suède (qui elle-même possède un gros parc nucléaire). Et le coût de l'électricité pour les Danois (TTC) est deux fois plus cher que pour nous.
Alors, il faut faire des choix et des arbitrages en toute connaissance de cause.

Serge Rochain

Sauf que contrairement à ce que colporte ce monsieur le coût de l'électricité n'est pas deux fais plus cher au Danemark que chez nous, c'est le prix auquel l'électricité est vendu, avec deux fois plus de taxes que de cout d'électricité, au Danois qui est deux fois supérieur au notre, et il le sait très bien mais c'est une façon fallacieuse de faire croire que le nucléaire produit moins cher. Vous avez les tarif électricité, tarif rendu au compteur de l'usager, et tarif de la facture, de quoi vous faire une idée objective de "quoi coute combien" ici à la figure 3 et vous verrez que le coût de production danois, et accessoirement allemands est inférieur au coût de production français, donc nucléaire à 70% :
https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/…
Vous noterez qu'il ne s'agit pas d'un site d'opinion.
Bien cordialement,

Serge Rochain

Vous pouvez même en vous attardant un peu sur ce graphique figure 3 de la page 9 que :
Pour le prix de production (en bleu) nous sommes dans la mauvaise moitié.
Pour le prix rendu au compteur (en gris) nous sommes dans la mauvaise moitié.
Pour les taxes (le vert) nous sommes dans la mauvaise moitié.
Pour le total sur la facture (les trois couleurs) nous sommes dans la mauvaise moitié.
Enfin celui qui est le troisième plus cher TTC, la Belgique, à un cout de production très élevé, bien que sa part nucléaire oscille entre 50 et 60% !
Bien cordialement.

Gautier

J'ai bien écrit, contrairement à ce que vous affirmez, le prix TTC pour les Danois. Leur modèle, basé sur les exportations en hausse des surproductions d'origine éolienne à bas prix et les importations en hausse au prix fort entrainent des surcouts que les Danois payent dans leurs factures via des taxes importantes. Et sur le modèle Danois : https://www.ege.fr/sites/ege.fr/files/uploads/2015/06/dossierenrjuin201…

Marc Diedisheim

Quel esr l'auteur de ce dossier ? Bien cordialement.

Serge Rochain

RGN, c'est écrit au début de l'article, vous savez, le petit frère Belge de la SFEN

Rochain

Ce que vous faites couvrir par les taxes appliquées sur l'électricité Danoise ne sort que de votre imagination afin que cela corresponde à l'idée que ça compensé un coût de production plus élevé que ce qu'il y a d'indiqué.
Vous en êtes d'autant plus dangereux pour la vérité que vous amalgame en permanence vos fantasmes avec des informations vraies.
On ne peut pas se faire une opinion sur ce qui est le meilleur moyen de produire de l'électricité à bas coût à partir d'un prix de vente TTC comme vous le laissez entendre. D'autant plus que vous laissez entendre faussement que les taxes sont en réalité un coût de production caché qui viendrait donc s'ajouter au coût de production avoué....
Le fond du fond de l'hypocrisie et de la magouille intellectuelle. Ne vous eyonez pas de vous faire traité d'escroc... Et prétendre que je vous insulté. Vous n'en seriez même pas digne. Je déplore que des gens de bonne foi qui pensent trouver sur ce genre de forum des avis éclairés puisse tomber sur des gens comme vous qui passez votre temps à chercher des infos partisanes contre les renouvelables, mais c'est peut être la seule chose à la porté des gens aussi ignorants que vous qui n'ont jamais brillés nulle part.
Je quitte ces forums ou je donnerai à l'avenir mon avis sans répondre à ceux qui l'attaqueront.

Gautier

Tout ce que j'écris ne sort pas de mon imagination. Si vous vous donniez la peine, vous trouverez les informations relatives aux tarifs de l'électricité au Danemark. Ce lien peut vous être utile : https://energinet.dk/El/Elmarkedet/Tariffer et un peu de courtoisie sur ce site serait bienvenu au lieu d'utiliser un langage de "charretier analphabète".

Serge Rochain

Quand on me prends pour un con je me sens insulté alors je réponds sur le même ton..... je ne me laisse pas insulter sans réagir à la même hauteur, mais sans doute n'avons nous pas la même notion de l'insulte.
Quand un analphabète prétend vous apprendre à lire, vous êtes insulté ! Si vous comprenez ça vous avez tout compris sur la notion d'insulte.

Marc Diedisheim

En effet je comprends que vous vous sentez aisément insulté. Cependant répondre par l'insulte à celui qui vous "insulte" vous rabaisse à son niveau et décrédibilise vos propos. Bien cordialement

Gautier

Rochain n'est, en aucun cas, insulté. C'est cela qui rend ses propos inadmissibles ici.

Marc Diedisheim

Il est humain que chacun ait sa perception personnelle de ce qui est insultant ou pas ! Visiblement M. Rochain se sent aisément insulté. Bien cordialement.

Gautier

Ce que vous appelez "perception personnelle" est un prétexte pour M. Rochain d'insulter ses contradicteurs comme il a l'habitude de le faire depuis longtemps lorsque celui-ci est à court d'arguments. Que voulez-vous faire d'autre ? Il n'a pas appris les bonnes manières lors d'un échange de points de vue.

Denis Margot

À part rire, avez-vous quelques notions en économie ? 155 €/MWh plus les frais de raccordement (20€/MWh) pour une revente aux particuliers inférieure au prix d’achat, tout en subventionnant des emplois en Chine, la façade maritime a effectivement de beaux atouts et un sacré potentiel.

Serge Rochain

Non Dunkerque c'est 55€/MWh.... vous n'êtes qu'une langue de vipère et attendez de savoir à combien la cour des comptes estimera le prix du MWh de Flamanville car 120€/MWh c'est le prix contractuel à la signature de contrat de construction quand EDF feignait de croire qu'il n'y aurait aucun retard, ce qui n'est déjà plus vrai aujourd'hui mais comme c'est contractuel on n'y revient pas les anglais se tapent sur le ventre, si le prix de revient s'avère être une fois opérationnel à 250€ le MWh, ce sera pour la pomme du constructeur EDF, et EDF c'est l'Etat français qui devra assumer, et l'Etat français c'est nous ! Le Slogan publicitaire d'EDF-EPR sera bientôt : Achetez nous un EPR nous vous les construirons pour 4 fois moins cher qu'il ne vaut et nous vous paierons l'électricité que nous vous vendrons.
A l'heure actuelle, 6 EPR construits ou en cours de construction, 6 bides.

Serge Rochain

Je vous prie de bien vouloir m'excuser car j'ai fait une très grosses erreur, à Dunkerque ce n'est pas 55€/MWh comme je l'ai écrit mais 44€/MWh.
D'ailleurs pour éviter les erreurs je préfère un copier/coller :
Comme l’étude porte d’abord sur la France, il convient de rappeler que le tarif d’achat résultant des appels d’offres pour l’éolien posé a fortement chuté. Pour les six parcs attribués lors des deux premiers appels d’offre (2011 et 2013), les tarifs moyens pondérés sont après la renégociation de 2018, 148 €/MWh et 134 €/MWh respectivement, sur 20 ans d’exploitation.
En revanche, le tarif d’achat pour le projet de Dunkerque accordé l’an dernier à EDF Renouvelables /Innogy / Enbridge est de 44 €/MWh sur 20 ans, devant huit candidats.
Une tendance similaire à celle enregistrée en Europe (Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni et Danemark), les tarifs obtenus par les porteurs de projet se situaient à 170 €/MWh en 2014, puis à 140 €/MWh en 2015 et sont proches de 60 €/MWh en 2016-2017.
Donc les projets éoliens à 155€/MWh ne sortent que de son imagination débridée puisque le plus cher se monte à 148€/MWh négocié il y a déjà 3 ans.... et comme on le constate partout ça baisse partout .... il n'y a que les aveugles nucléocrates pour refuser la réalité.

gautier

Les pays du nord de l'Europe ont beau avoir de nombreux parcs éoliens offshore, par les temps qui courent (vent faible) , ils abusent régulièrement du charbon en complément. Voir electricitymap

Abadie

Les contributeurs devraient éviter les invectives ,surtout monsieur Rochain, c'est particulièrement pénible et cela n'apporte rien au débat.

Serge Rochain

Je ne vois pas pourquoi Rochain et le seul qui doit se laisser insulter sans répondre.
Maintenant, si cela ne vous convient pas je n'y peux rien.

Blin Jean

Dunkerque :Extrait du document de synthèse des maître d'ouvrage : "LE COÛT PRÉVISIONNEL ET LE FINANCEMENT DU PROJET
Le coût du projet de parc éolien en mer de Dunkerque et de son raccordement électrique est estimé à environ 1,4 milliard d’euros.
Le projet de parc éolien d’EMD, dont le montant est estimé à environ un milliard d’euros, sera financé par les actionnaires d'EMD et par des emprunts bancaires. Dans sa réponse à l’appel d’offres, EMD a proposé un tarif de référence de revente de l’électricité produite de 44 €/MWh. Ce prix permet de couvrir le montant total des dépenses d’investissement liées au développement et à la construction, des charges d’exploitation et du démantèlement
du parc éolien en mer.
Le coût du raccordement électrique, estimé à 400 millions d’euros, sera porté par les recettes du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE 1 ).
(1) Le TURPE est intégré à la facture d’électricité du consommateur, avec les taxes et le coût du fournisseur."
Je lis donc le total : 1,4 mds € dont 400 millions € pour le raccordement. L'explication des maitres d'ouvrage est claire : 1 milliard € pour la construction des 600 MW nominaux pour un prix du MW/h de 44€ auquel il faut ajouter 400 millions de raccordement à charge de RTE. Ces 400 millions de raccordement ne sont pas inclus dans les 44 €/MWh.
C'est donc plus de 44€ MWh qu'il faut connaitre. les maitres d'ouvrage-constructeurs EDF et ses associés privés, le canadien Enbridge et l'allemand Innogy SE ne donnent pas le prix complet que l'acheteur EDF paiera aux maitres d'ouvrage.

Abadie

Monsieur Rochain, je ne vais reprendre dans vos messages tous les qualificatifs désobligeant à l'égard de vos contradicteurs, la courtoisie est le meilleur moyen de faire passer vos idées et arguments.

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