Éoliennes: le Sénat donne un droit de veto aux maires, Pompili vent debout

  • AFP
  • parue le

Le Sénat dominé par la droite a voté dans la nuit de jeudi à vendredi le principe d'un droit de veto des maires sur l'implantation d'éoliennes sur leurs communes, contre l'avis de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

Lors de l'examen en première lecture du projet de loi climat et résilience, les sénateurs ont adopté un amendement LR prévoyant une délibération du conseil municipal sur les projets d'implantation, avec aussi la possibilité de le soumettre à un référendum local.

"Qui mieux que le conseil municipal peut prendre une décision de cette nature?", a plaidé Édouard Courtial, élu LR de l'Oise. Egalement LR, la rapporteure Marta de Cidrac l'a soutenu, soulignant que l'amendement "répond à une demande forte des élus locaux, démunis face à l'implantation de parcs éoliens".

Mais la ministre a mis en garde: "seuls 20% du territoire français peuvent recevoir des éoliennes" et "nous essayons d'élargir ce périmètre, mais la consécration d'un droit de veto pourrait créer un phénomène de +Not in my backyard+ ("Pas dans mon jardin", NDLR): je veux bien de l'électricité mais pas les éoliennes qui la produisent", a-t-elle argumenté face à des propositions similaires venant également des sénateurs communistes.

"Le veto n'incite pas non plus à la concertation. Il pourra ensuite être réclamé pour l'installation de panneaux solaires ou d'usines de méthanisation", redoute-t-elle. L'ajout des sénateurs risque cependant de disparaître dans la navette parlementaire, les députés ayant le dernier mot.

Un veto mettrait "la pression sur les maires" qui pourraient être "pris en otage par certaines associations, par certains groupes", a-t-elle ajouté vendredi sur Public Sénat, évoquant "un cadeau empoisonné" aux maires.

"On a besoin de l'éolien, il faut avoir ça en tête pour essayer de sortir des faux débats", selon la ministre.

Et d'exposer: "La méthode que je propose est de reprendre les choses à zéro, de faire une cartographie qui était demandée par de nombreux élus, cartographie des zones où on peut faire de l'éolien", et ensuite "mettre tout le monde autour de la table pour voir où on peut les mettre et où on ne peut pas les mettre".

Vendredi, le Sénat a voté une mesure similaire pour l'éolien offshore. Il prévoit "l'accord préalable des collectivités territoriales" aux projets d'éoliennes en mer, "en particulier des communes depuis lesquelles ces installations sont visibles".

Il s'agit "localement de permettre d'obtenir l'acceptabilité des populations", a affirmé la présidente de la commission des Affaires économiques Sophie Primas (LR), soulignant que l'objectif national de développement de l'éolien en mer n'est pas remis en cause.

L'écologiste Joël Labbé a quant à lui dénoncé "un amendement absolument assassin pour l'éolien offshore".

Commentaires

Alexandros

La démontabilité des fondations en fin de service est un point pas assez discuté à mon avis.
Il est pourtant majeur. et des solutions sont possibles pour le retour du site à son état initial.

sirius

Il est assez curieux de voir une ministre de la République s'opposer à la démocratie locale pour défendre un lobby industriel.

Arnaud CASALIS

La ministre est vraiment de mauvaise foi, et c'est plus que regrettable vu l'incidence des projets énergétiques pour l'avenir. Oui, les Français veulent de l'électricité, mais non intermittente, et non adossée au gaz ou au charbon. L'éolien en France vampirise le nucléaire en le doublonnant sans intérêt puisque le nucléaire assure la base électrique. L'hydraulique assure des pointes. L'éolien assure la panne avec une production totalement erratique et aléatoire. On ne peut en réalité rien en faire sinon des slogans, comme aujourd'hui. 8 500 éoliennes à fin 2019 n'ont assuré que 1,27 % de l'énergie consommée en France, c'est à dire rien. Et uniquement en bénéficiant d'une priorité d'achat sur le réseau au détriment du nucléaire décarboné et en vendant de l'électricité quelquefois même délestée à perte, après avoir été subventionnée. Donc oui, la question à se poser est bien : qui profite des mensonges sur l'éolien. ? la question est ouverte, assurément.

Roland CHARLOU

Il s'agit d'une toute autre question, sauf à être climato-négationniste vous ne pouvez que savoir l'urgence qu'il y a à agir.
Les éoliennes ne feront pas la révolution mais sont un des moyens parmi d'autres d'agir.
Elles représentent environ 8% de notre paysage électrique actuellement.
Hors l'aspect visuel (dérangeant pour certains), elles ne présentent pas de pollution typique, sont conçues pour un "retour à l'herbe" complet.
Si l'on ne veut pas qu'elles soient portées par des industriels, il est relativement aisé de les faire porter par l'économie solidaire et locale ; les exemples ne manquent pas.
Sauf à rester passif face au bouleversement du climat, nous n'avons pas le choix, le nucléaire nous montre chaque jour son impossibilité à garantir notre tranquillité sur son avenir et de toutes façon, non pilotable assez rapidement (contrairement au PV, à l'éolien ou à l'hydraulique), nous n'avons pas le choix.
Reste donc à trouver des solutions pour installer un maximum de machines, mais avec un maximum d'acceptation.

Eolien égal bu…

Ben tiens comme dirait l'autre

Eolien: après la pollution, vigilance maintenue en baie de Saint-Brieuc

Sinon, si le nucléaire montre une incapacité à garantir VOTRE tranquillité, c'est vrai que nous avons eu tellement d'incident en France et que le nucléaire nous fait dépenser tellement d'argent sur nos factures qu'il en devient malsain. Vive l'éolien, le pognon pris aux français avant et après, l'enlaidissement de nos paysages pour une poignée d'illuminés qui sont soit corrompus, soit naifs voire pire .

jean-jacques Attia

il y a urgence à agir pour le climat. Mais avec efficacité. Les éoliennes, comme le photovoltaïque, inefficaces en ce domaine, ne sont qu'une affaire de gros sous pour les actionnaires et les fonds de pension. Dans un pays où la production électrique est déjà décarbonée grâce au nucléaire et à l'hydroélectricité, productions pilotables, c'est folie que de dépenser des dizaines et des dizaines de milliards pour des productions intermittentes, au lieu de financer la recherche fondamentale et appliquée, pour la fusion nucléaire par exemple. Au lieu de mettre les moyens pour assurer la fiabilité d'une nouvelle génération de centrales nucléaires, comme pourraient l'être les EPR, et/ou encore les SMR. La privatisation de la production et de la distribution de l'énergie électrique, "l'ouverture au marché", la casse du monopôle public, ont été et sont encore les seuls moteurs des partis politiques qui se succèdent au pouvoir, avec l'appui conditionnel des obscurantistes les plus actifs. Il ne peut pas y avoir d'acceptation du PV ou de l'éolien dans notre pays, sans une dictature pour l'imposer. Les choix totalement irrationnels faits aujourd'hui dans le domaine de l'énergie par nos "sauveurs suprêmes", comme dans beaucoup d'autres domaines, constituent une alerte de plus en plus sérieuse : à ceux qui n'ont que leur force de travail pour vivre de prendre les affaires de la cité en main.

PAYS

Comment pouvez vous écrire que le nucléaire n'est pas pilotable et que le PV et l'éolien le seraient. Vous regardez s'il y a du vent le matin pour faire chauffer votre café?
L'éolien a beaucoup d'inconvénients si on ne respecte pas une distance minimum avec les habitations. La loi actuelle écrite pour des éoliennes de 80 m de haut est 500m minimum. Les éoliennes font maintenant 200 m de haut..Je vous invite à aller à 500m d'un telle éolienne et vous comprendrez pourquoi les ruraux sont contre. Dans plusieurs pays, la distance minimal est 10 fois la hauteur ce qui est nettement mieux

Roland CHARLOU

Le nucléaire a une inertie telle qu'il n'est pas considéré comme pilotable, le PV et l'éolien le sont, mais bien évidemment dans un seul sens :).
Par pilotable, il faut entendre : qui est un élément de la stabilité du réseau (un déséquilibre de celui ci --international maintenant-- et c'est un effondrement, "Crash", le pire qui puisse lui arriver).
Mais aussi, et c'est très bien étudié, le PV et l'éolien participent très bien et de plus en plus à la stabilité de ce réseau, et par leur résilience ont largement démontré leur pertinence.
Pour information je suis un "rural" comme vous dites, voisin proche d'éoliennes, je les entend parfois "murmurer" voire "chanter", mais uniquement par vent faible et dans une direction précise , et leur chuintement m'est aussi agréable, bien que plus faible que le bruit du vent dans mes peupliers Trembles.

Olivier KRIEGK

Il est moins curieux de voir le lobby nucléaire trouver des idées complémentaires à l'opposition constante aux énergies renouvelables

FRANCOIS CHEVALLIER

Génial, la guerre civile s'annonce. Pour l'instant c'est la foire à neuneu où chacun s'improvise spécialiste. La question: usine thermique à charbon ou production verte, certes intermittente mais la chance d'alumer la lumière avec un interrupteur (sachez que c'est une chance en Occident, quoiqu'en Crète, l'usine d'électricité a des défaillances, et à Jaïpur (Inde) c'est aussi l'eau qui est intermittente) devra trouver d'autres solutions (hydrogène, solaire, éolien) n'en déplaise aux afficionados du charbon, nucléaire, fioul lourd qui tue chaque année plus que la voiture, la cigarette et l'alcool réunis. La pollution est aujourd'hui la première cause de mort en Europe. Tenez-le vous pour dit. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Santé Publique France.

EtDF

A François Chevallier, vous avez raison le "système" devient déraisonnable... et d'abord des non-spécialistes - élus certes - improvisent... Mais si le chemin à marche forcée vers l'intermittence (forcément accompagnée de thermique au gaz... ) ne va que peu (ou pas résoudre la question de la pollution.. de l'air)... cependant des "expérimentateurs avancé " comme les Allemands commencent se gratter la tête..
Quant à la pollution elle est bien sûr généralisée? L'air d'abord, on parle de 40 000 morts en Europe qui relèveraient de cette pollution.. Il y a d'autres sources sérieuses et d'autres estimations très établies qui ne donnent pas du tout les même valeurs que SPF.. De nos jours on a le droit de se méfier d'agences officielles, tout comme l'ADEME par exemple car polluées par des dévotions au pouvoir.
Ceci dit la pollution est devenue omniprésente: l'air (mais il n' y a pas que le CO2 loin de là, tenez 8 à 15% de toluène dans le carburant essence super, benzène...??), l'eau avec ses origines insalubres et ses extra contenus (antibiotiques et autres chimies), la nourriture : quasiment plus une viande, un légume ou un fruit, qui n'a pas été traité..
Cependant je ne mettrai pas sur le même plan, charbon, fioul lourd et... nucléaire. Je n'oublierai pas la pollution réelle (de la fabrication à la fin de vie) d'autres facilités "modernes" comme les batteries Lithium, le photo-voltaîque et.. l'éolien.. La, il semble bien que plus on est loin de la pollution et mieux on semble se porter.
C'est quand même pas mal de ne pas fumer et de ne pas être alcoolique.. de plus au volant.. Cela est du niveau individuel et de proximité...
Quant à la guerre civile.. c'est encore un autre type de pollution.

EtDF

Les maires de Lyon, Bordeaux, Poitiers, Besançon.. sont sans doute très favorables à l'implantation d'éoliennes sur leur propre commune, mais on ne les a pas entendu soutenir Joel Labbé le bon prédicateur en la matière lui qui semble opposé à la démocratie locale. Implantons donc les éoliennes en VILLE, au plus prés des grandes densités de consommateurs, donc avec moins de réseaux et de régulateurs de distribution. . Pour le socle en béton, ça ne changera pas beaucoup les villes déjà bien bétonnées (à la limite comme support de street-art). Pour le bruit et les lumières, ça ira se confondre avec la pollution en l'espèce caractérisant le milieu urbain. En ville il n' y a presque plus d'oiseaux (à part les pigeons que l'on s'efforce d'en réduire le nombre) presque plus de chauve souris... donc des éoliennes urbaines plus respectueuses des espèces volantes (reste que pour les moustiques tigres, elles pourraient se révéler intéressantes en réduisant l'usage d'aérosols pesticides...). Bref, la ville et sans doute Paris (mais aussi Lyon, Bordeaux, Poitiers, Besançon?...) doivent montrer le bon exemple.. On peut suggérer d'en planter sur certains ministères pour voir si on y génère du vent... Cependant les citadins, vernis d'avoir ainsi de l'électricité à portée de main, seraient ainsi seuls à supporter le surcout du rachat de cette électricité 2 à 3 fois plus chère que ce que les pauvres paysans campagnards, raccordés au réseau national normal, sont en mesure de payer.. ce ne serait qu'équité démocratique.. Déjà ces derniers ont de moins en moins de bureaux de postes, de gares, de services de proximité (ex médecins), de commerces... Un peu de social dans l'écologie, ce ne serait pas du vent...

Abadie

Le centralisme étatique, niant la volonté de ceux qui sont les plus concernés est un mal national. Créer une ligne de Tgv, pour gagner 30 minutes sur un Paris-Nice au mépris de ceux qui vont subir les nuisances, implanter une palanquée d'éoliennes dans nos campagnes, contre l'avis des élus, non.
L'argument, lutter contre l'émission de CO2, produire de l'électricité verte, ok, mais pas sans l'accord des populations locales.
Pourquoi ne pas mettre en ville ces installations comme le propose EtDF, des PV sur tous les toits, des éoliennes gigantesques dans les megaparkings au sol bétonné.?
Mais il y a une meilleure solution, réduire la consommation d'énergie des habitations en isolant, en utilisant des chaudieres à haut rendement, des pompes à chaleur, etc..

EtDF

C'est indéniable comme dit Abadie réduire les consommations : "l'efficacité" de toute énergie non consommée monte à 100% et toute solution moins énergivore (économiquement compris) est à développer en priorité (isolation, meilleurs rendements...mais où va t'on ???
L'électricité est appelée à devenir le vecteur énergétique dominant - étant établi "propre"- avec transports (voitures, camions, trains) électriques (et) ou à hydrogène (on envisage jusque avions et bateaux), le chauffage bâtiment électrique privilégié, climatisation.. électrique, l'implosion de la connectique (internet, médias, e-commerce, téle-travail, data centers etc...)
Des objectifs (rapprochés) à 30, 50 et même 100% d'énergie (= électricité!!) renouvelable donc INTERMITTENTE... font les débats quotidiens de responsables élus pour être sérieux!!
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.. sauf que si la bouteille reste vide, le gosier devient sec...
Des "responsables" peu être déjà inquiets jouent sur la multiplication des ressources, en veux tu en voilà (même si t'en veux pas à ta porte), les propositions uniques à Bruxelles sont intermittentes, la France reste bien penaude. Cette orientation veut dire que l'on n'évitera de black out qu'à condition de brûler du gaz (russe.. et jusqu à quand les réserves???) dans moult centrales thermiques (c'est mieux que le charbon d'accord). Mais pourquoi bientôt interdire aux "paysans" (citoyens en général) de se chauffer au fioul ou au ensuite gaz, en lui balançant dans ses champs la nature) force de champs d'éoliennes eu de PV...
Les "décideurs" sont pas terribles, cependant encombrés d'activistes d'un côté et de lobbies de l'autre, peut être un peu utiles pour leur pérennité politique ???
Un seul vecteur (disons très dominant) et des ressources dominantes (disons essentiellement intermittentes), c'est le shut-down assuré.. avant ou immédiatement après 2050 ???
Un vecteur pr

Arnaud CASALIS

Le commentaire que je lis suite à mon dernier message est l'illustration même du slogan réducteur probablement rédigé par une personne intéressée financièrement "Reste donc à trouver des solutions pour installer un maximum de machines, mais avec un maximum d'acceptation". Un maximum de machines c'est la PPE. Un territoire totalement dégradé pour une non solution. Le site de RTE vous apprend que le taux de charge de l'éolien, en première semaine de janvier, par très grand froid et menace de black-out, c'était 2 %. Si la moyenne du rendement est de 25 % c'était 12 fois moins, donc environ 0,1 % de l'énergie consommée maximum pendant une semaine, celle où on avait le plus besoin d'électricité.. Pour déjà 30 milliards d'investissement. Par quoi croyez vous que les promoteurs éoliens (et la ministre) sont intéressés : la production électrique ou les 30 Mds ?

Pierre 29

Mme Pompili utilise pour défendre ses machines un sondage selon lequel plus de 75% des gens sont "pour". Soit. C'est environ la proportion des gens habitant les grandes agglos, loin des éoliennes...Et puis encore plus sont "pour" l'automobile, mais combien "pour" habiter au bord d'une autoroute ?

Sébastien de Rivaz

Sans aucun esprit de chapelle, je trouve la position de notre ministre globalement plutôt raisonnable. De nombreux travaux scientifiques des champs de l'énergie et de l'environnement, montrent qu'en France (mais voir les modèles des autres pays n'est pas inintéressant non plus), au delà des questions de rentabilité immédiate, un mix nucléaire/EnR couplé à un plus fort maillage des réseaux européens, à une montée en puissance des moyens de stockage (STEP, hydrogène, etc), des procédures d'effacement, mais aussi, et très probablement surtout, à un basculement culturel (à construire) vers plus de sobriété énergétique seraient des voies à encourager. Le problème énergie-économie-environnement étant très complexe, les querelles de chapelle pronucléaires vs pro-EnR me paraissent complètement dépassées par rapport au enjeux: les vraies questions ne sont pas de décider de manière radicale quelle est la solution technique idéale (il n'y en a pas) mais de savoir comment les exploiter proprement/durablement de manière complémentaire à la fois en termes d'aménagement du territoire, de modèles de développement économique, de pollution et d'approvisionnement en matériaux, etc. Chaque famille de source d'énergie contribue au besoin collectif, et c'est la manière de la mettre en œuvre surtout qui conditionnera son acceptabilité. Sur ce dernier point de l'acceptabilité enfin, encourager les initiatives décentralisées (collectifs, collectivités locales publiques, associations, petites entreprises, etc...) sur la production ou le stockage d'énergie (PV, éolien, méthanisation, hydrogène, micro-STEP, etc) pourrait etre un moyen pour nous, citoyens, de nous réapproprier le sujet en toute intelligence, et ce bien au delà des lobbies ou des postures idéologiques. Quoiqu'il en soit, comme cela a été souligné dans certains commentaires, et parfois martelé par le GIEC, l'IEA, l'IRENA et bien d'autres experts, la transition vers une fourniture d'énergie décarbonée, à l'échelle mondiale, est plus qu'urgente, ce qui nous impose une approche rigoureuse à la fois systémique et pragmatique vers le bien commun.

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