France: les renouvelables ont fourni plus du quart de la consommation électrique en 2020

  • AFP
  • parue le

Les énergies renouvelables ont continué leur progression et fourni plus du quart de l'électricité consommée en France l'an dernier, grâce aux parcs hydraulique et éolien, selon un bilan publié mardi.

"Les énergies renouvelables ont participé à hauteur de 26,9% à la couverture de la consommation d'électricité de France métropolitaine au cours de l'année 2020", indique le Syndicat des énergies renouvelables (SER) dans un bilan publié avec d'autres partenaires, dont les réseaux de transport (RTE) et de distribution (Enedis) d'électricité.

C'est une progression de près de quatre points par rapport aux chiffres de 2019 (23,1%), qui "s'explique par une production renouvelable historique de 120,7 TWh (hausse de 10,4% par rapport à 2019) et par une baisse de la consommation du fait de la situation sanitaire".

Dans le détail, la production a été tirée par la filière éolienne (+17,3%) et hydraulique (+9,3%).

La puissance totale du parc renouvelable installé a également poursuivi sa progression l'an dernier, atteignant 55.906 MW fin 2020, en hausse de 2.039 MW. Cette progression a été tirée par l'éolien (+1.105 MW) et le solaire (+820 MW).

C'est toutefois toujours le parc hydroélectrique qui domine le paysage français même si sa puissance est restée quasi stable.

Hors renouvelables, la France dépend encore très largement du nucléaire pour la production de son électricité, avec une part supérieure à 70% ces dernières années.

Commentaires

Serge Rochain

Ce sera près d'un tiers en 2021

Vincent

Et un black out en 2022 :)
Aujourd'hui, on n'a pas de capacité de stockage suffisante pour aller plus loin que ce tiers (et la France n'est pas la seule concernée)

Vincent

Les pays au dessus de ce seuil le sont avec de l'hydroelectrique. Le pb est bien évidemment l'intermittence. Qui ne peut pas être déployée massivement sans stockage massif, qu'on n'a pas encore aujd.

Glenn

47% d'éolien au Danemark en 2019. Sans doute bien plus en 2020. Si on prend la part de l'Ecosse seule, la proportion de l'éolien est énorme aussi. Le Portugal et l'Espagne ont semble-t-il eux aussi dépassé ces 33% avec le solaire et l'éolien

Vincent

Ce sont des petits pays avec des réseaux qui ne sont pas isolés mais intégrés dans le réseau européen. Leurs pays voisins servent de back up. Si le Danemark était capable de stocker ses surplus d'électricité, il ne passerait pas autant de temps avec un cout d'électricité négatif.
Les scénarios 100% renouvelable montrent qu'il faut à la louche stocker 15% de l'électricité produite (cf dernier article du CIRED par ex). 15%, ça n'est pas atteignable avec les moyens de stockage actuels (les STEPs ne peuvent pas stocker autant). Donc aujourd'hui, ce qu'on sait c'est qu'avec nos moyens de stockage, c'est que ça peut tenir jusqu'à 35% d'énergies intermittentes (sur un réseau électrique global, c'est à dire à l'échelle européenne, par ex). Au delà, il y a un risque clair de black out. On peut aussi très bien décider de vivre avec ces black out, mais il faudra dans ce cas en assumer toutes les conséquences.
SI on veut plus de renouvelable, il va falloir déployer bcp plus de moyens de stockage massif, notamment le power to gas, mais qui ne sera pas déployable avant 2035-2040. Donc on fait quoi en attendant ?

Rochain

Le stockage n'est pas la solution avant longtemps... Ce n'est pas le problème. Le stockage n'est une solution que pour le nucleaire qui est en surproduction.... Là nuit
Les renouvelables n'en n'ont pas besoin, ils ne sont pas en surproduction. On n'a besoin que de renouvelables pilotable à disponibilité permanente et.... Nous en avons plus que neceddaite

Rochain

Le stockage c'est pour quand on a de trop... Pas pour quand ça ne produit pas assez...
Exemple... Le nucléaire produit trop la nuit... Résultat il stocker l'énergie chez vous dans l'eau sanitaire

Serge Rochain

Facile à dire mais moins facile à prouver.... en revanche la preuve de l'inverse est facile
Pour le modulable regardez qui fourni l'accroissement nécessaire au besoin tous les matins de la semaine au démarrage de l'activité économique et le soir à 19 heures quand les gens rentrent chez eux et raniment le chauffage, le nucléaire ? Non l'hydraulique comme en attestent les courbes de production par filière publiées en temps réel par RTE :
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filie…
Pour le stockage que vous dites non nécessaire au nucléaire, vous niez que votre eau sanitaire soit chauffer la nuit pour une autre raison que sinon cette énergie serait perdue, car vous avez absolument besoin de prendre votre bain la nuit ?
Je vous parle de fait vérifiables, par de légendes répandues sur le net par le lobby nucléaire. Si vous niez ces faits vous n'êtes que dogmatique et donc de mauvaise foi.

Patrice LUCCHINI

ne pas confondre la production éolienne off shore et terrestre. En France c'est terrestre contrairement aux pays du Nord.

Serge Rochain

Et qui fait la confusion dont vous parlez ?
Si la France n'a pas d'éolien offshore c'est parce que nous n'avons pas tenu nos engagements de la cop 21 en vertu desquels nous devions avoir installé, pour l'échéance 2020, 6 GW d'offshore et nous en avons installé ZERO ! au 31 décembre 2020.
Nous sommes pourtant bien plus favorisé par la nature sur cette ressource que les pays du Nard avec 3 façades maritimes alors que l'Allemagne par exemple qui a beaucoup misé sur cette ressource n'en n'a qu'une seule ce qui n'est pas favorable du tout pour le foisonnement.

Stéphane

Finalement madame soleil n est pas morte, on a même le droit aux commentaires de monsieur vent... Tout un programme.

Patrice LUCCHINI

L'oracle Rochain a parlé, il commande au vent et au soleil, il faut s'agenouiller ... il a juste oublié que c'est l'hydroélectricité qui reste hégémonique dans le total des renouvelables et que le vent et le soleil, peut-être, ne l'auront pas entendu ...

Serge Rochain

Patrice Lucchini a parlé, mais il a parler sans avoir remarqué que l'éolien à produit le double de l'hydraulique dans cette production qui fait le quart du total de l'énergie produite.

Abern

La puissance installée du parc éolien et photovoltaïque est très peu représentative de la production utile d'électricité. Cette dernière reste très faible par rapport à la puissance installée et discutable sur le plan écologique semble-t-il.

Serge Rochain

Certainement dans la mesure où cela arrange votre conviction dogmatique.
17% produit par l'éolien avec 8000 éoliennes en tout et pour tout et dont plus de 4000 sont installées dans deux seules régions situées dans le même Nord(Est moyennement ventées, cela vous semble négligeable....? Imaginez toutes les autres régions aussi bien équipées et l'hydraulique deviendra marginal, et le nucléaire en passe d'être totalement inutile
C'est une affaire de règle de trois sachant que les deux régions Haut de France et Grand Est ne représentent que 16% du territoire ! Une règle de trois vous savez faire, vous n'êtes pas Xavier Darcos ?

Abern

Lisez attentivement les commentaires de Vincent, BARRÉ, Lecteur 76 entre autres.
Ils me paraissent avoir des sources d’informations plus fiables et réalistes que celles dont vous disposez.

Intégrer la production essentiellement intermittente d’électricité éolienne et photovoltaïque dans un système de production national ou régional introduit un élément fortement perturbateur dans la gestion de l’énergie électrique qu’il faut compenser en permanence et faire appel à d’autres sources ; hydraulique, dans les pays où c’est possible (Norvège par ex) ou turbines à gaz (Espagne par ex). En France les ressources hydrauliques sont faibles en regard des besoins et la possibilité de construire de nouveaux barrages très limitée.
Par contre, utiliser indépendamment (hors réseau) l’énergie éolienne et photovoltaïque pour remonter le niveau d’eau dans les barrages reste une affectation plus adaptée.
De même, certaines activités industrielles peuvent s’accommoder du caractère intermittent de l’éolien et du photovoltaïque. Par exemple, la production d’hydrogène par électrolyse.

Je crains fort que vos sources d’informations vous aient conduit à une vision erronée de la réalité.

Serge Rochain

Je crains Monsieur Abern que vos propos ne soient dictés que par vos idées (si tant est que ce soit les vôtres) préconçues. Lorsque l'on parle d'intermittence on imagine une seule ou un groupe d'éoliennes voisines dans un parc sur quelques Km carrés. L'intermittence ou plutôt devriez vous dire la production variable n'existe pratiquement pas au niveau de l'échelle de l'Europe et même pas au niveau d'un seul pays comme la France qui dispose pour l'éolien offshore de trois façades maritimes pratiquement toutes les trois généreusement ventées comme vous pourriez le constater tous les jours ainsi que les 3 personnes dont vous parlez mais qui ne le font jamais : https://www.meteorama.fr/vent/ vous pourriez voir que la production éolienne très mal équipée en France avec plus de 50% des éoliennes localisées sur deux régions, les Hauts de France et le Grand Est qui ne représente que 16% du territoire, sont parfaitement traduites dans les courbes de production réalisées par RTE : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filie…
Vous pouvez y voir par exemple qu'aujourd'hui l'éolien a fourni en permanence 10% de l'électricité ce qui démontre que sur le cycle diurne ce n'est pas si intermittent que cela et en remontant les jours précédents également. J'ai pour les vents et la production associée plus d'un an d'archive et je constate que les jours sans vent sur le territoire n'existent que dans la têtes des nucléophiles. En revanche, plus de 50% des réacteurs nucléaires arrêtés en même temps cela existe et s'est produit en France de la mie mai à fin septembre 2020. Et même encore aujourd'hui nous avons 15 réacteurs arrêtés, en maintenance ou en panne : https://nuclear-monitor.fr/index.html#/plant/BUGEY/5
De plus je ne m'appuie pas sur des bruits de couloirs mais sur des études scientifiques qui démontrent que le foisonnement rien que pour la France, sans recourir à l'Europe est une réalité attestés par l'analyse de 20 ans d'archives de mesures de météo France et d'autres qui démontre que le 100% éolien est tout a fait réalisable en France contrairement à ce vague sentiment que vous ressentez des que l'on vous fait peur avec le mot intermittence. De plus sachez que nous avons des ressources renouvelables à caractère permanent et parfaitement pilotables..... beaucoup plus que le nucléaire qui ne l'est pratiquement pas.
Je ne crois pas que vous ayez les moyens et les compétence pour juger qui a le plus d'information objective entre les trois personnes que vous citez et moi. Je peux vous communiquez les URL des études dont je vous parle, il vous suffit de me les demander. Vous pouvez trouver mon adresse mail facilement rien qu'en tapant mon nom sur la fenêtre de recherche de g=Google, vous m'envoyez un message et en retour je vous communiquerai les études dont je vous parle, et bien d'autres.

Serge Rochain

L'avenir en prend le chemin, dans le monde entier, et il ne tient qu'à nous de ne pas nous marginaliser
Bien cordialement, et au Soleil et ses dérivés, les seuls sources d'énergie qui soient éternelles
Serge Rochain

BARRÉ

Quels sont ces chiffres ? Où est le solaire ? Renouvelable : N'oubliez pas que le solaire ne produit jamais au moment des pics de consommation (matin et soir pas encore ou plus de soleil) et l'éolien, en proportion une fois sur quatre et qu'il faut alors avoir recours à des centrales thermiques à combustible fossile, ce qui aggrave le bilan carbone au lieu de l'améliorer. Les agences de l'eau avec le Ministère de la Transition Ecologique et "Solidaire" effacent en force les retenues d'eau sur les rivières, supprimant tout potentiel de production d'énergie propre pour les moulins, au nom de la seule sauvegarde de quatre poissons, provoquant des assecs qui condamnent tous les organismes vivant dans les rivières y compris les quatre poissons en question. Pour aller dans le bon sens le gouvernement va privatiser les grands barrages pour enrichir des groupes financiers au détriment d'EDF et de vos portefeuilles, car les-dits groupes financiers feront flamber le prix de l'énergie lorsque la demande sera forte et c'est le consommateur qui paiera. Avantage : ça calmera la demande !!! (Voyez ce qui se passe actuellement au Texas: c'est édifiant.)

Serge Rochain

C'est faux, le solaire produit lorsque nous en avons le plus besoin, quand l'activité économique est au plus haut, dans la journée.

Lecteur 76

Mais comment font les rédacteurs de ces informations --en fait le SER, un syndicat ... ou un lobby ? -- pour nous écrire une trentaine de lignes sur les renouvelables où ne se trouve pas l'essentiel de l'information attendue ? D'abord comment font-ils pour ne pas nous rappeler que l'essentiel des chiffres évoqués dans le texte ne concerne que l'hydroélectricité ? Sans doute pour que ces chiffres nous invitent tous à croire que l'avenir est du côté de toutes les énergies renouvelables, y compris des intermittentes, et pas seulement de la bonne et vieille hydroélectricité et malheureusement aujourd'hui au taquet (très peu de projets nouveaux possibles) - dissimulant ainsi à l'opinion que solaire et éolien ne sont ni puissants ni prometteurs. Comment font-ils pour nous donner des chiffres de croissance éolien et solaire basé seulement sur des pourcentages d'augmentation de production ou bien sur l'augmentation des capacités théoriques de génération, au passage, pour aller dans le "détail" nous disent-ils ... alors que l'information utile c'est celle qui nous dirait combien de Twh éoliens/solaires ont été produites pendant l'année (par rapport à l'ensemble de la production des "renouvelables" et de la production totale française ... ? Ce serait encore mieux si nos "informateurs" pouvaient nous donner des indications de disponibilité du solaire et de l'éolien : combien d'heures en fonctionnement pendant l'année, par rapport au 8000 heures attendues ? Merci Messrs du SER d'essayer, lorsque vous "informez", de le faire vraiment, sans chercher à nous dissimuler l'essentiel. Les lecteurs de cette petite feuille de chou ne souhaitent pas être traités comme des simplets ...

Lecteur 76

Merci à Glenn. J'ai en effet plus confiance dans Enedis que dans le SER, le Syndicat des énergies renouvelables (lire : des renouvelables intermittentes). Mais l'information fournie par Enedis dans cette belle publication ne donne que des indications de puissance installée, pas de production électrique. Divisez la puissance installée de l'éolien par 4 et celle du solaire par 2 et vous aurez, grosso modo, la capacité de production électrique des renouvelables intermittentes dans l'année (même à des moments où vous n'en aurez pas besoin pour "décarboner" ...). Imaginons des services publics qui ne fonctionneraient, comme les renouvelables intermittentes, que de temps en temps, et de manière aléatoire ...

Lecteur 76

Bien sûr, quelle question ? J'ai même conservé une copie du graphique, plutôt bien fait de la publication, qui nous montre clairement qu'il n'y a plus d'augmentation (que très marginale) des capacités d'hydro et que depuis quelques années, on se borne à "faire du chiffre" en augmentant les capacités installées de renouvelables intermittents. On sait maintenant que ce n'est pas gratuit, que ce n'est pas propre et que sur le plan énergétique, dans une industrie électrique comme la nôtre, cela ne sert pas à presque rien sur le plan écologique - et j'espère que bientôt le vrai coût de l'intermittence sera mieux identifié -- ça vient doucement. Ceci dit, bien sûr, des capacités installées peuvent se traduire par des productions réelles, surtout quand les ENRI jouissent d'une priorité d'accès au marché et là dessus, je pense utile de continuer à réclamer plus de transparence et plus de chiffres à l'industrie de l'ENRI (même RTE n'est pas clair et manque de franchise) sur les productions réelles et leurs conséqunces positives et négatives pour le système et le consommateur. Si je lis assez régulièrement la présente feuille de chou, c'est précisément pour tenter de trouver ce genre d'information. Et je suis toujours très mécontent lorsqu'on fait semblant d'en apporter sans le faire, juste pour continuer à "enfumer" l'opinion amoureuse du soleil et du vent, adversaire du centralisme nécessaire ou souhaitable de l'industrie électrique ou simplement ennemie irrationnelle de l'électro-nucléaire. Juste pour continuer à faire du chiffre, et subsidiairement continuer à produire des électrons de temps en temps, quand on veut, avec la priorité que l'on sait, et au prix subventionné.

Gautier

On peut se demander d'où vient cette idée que l'éolien a produit deux fois plus. Il est précisé : Dans le détail, la production a été tirée par la filière éolienne (+17,3%) et hydraulique (+9,3%).

Serge Rochain

L'essentiel des chiffres évoqués dans l'article, contrairement à ce que vous dites, ne concerne pas que l'hydroélectricité, mais l'éolien qui a produit deux fois plus.
Lisez ce qui est écrit avant de faire parler votre dogmatisme.

Patrice LUCCHINI

L'éolien, c'est 14 % de la production européenne d'électricité malgré les dizaines de milliers d'éoliennes installées offshore au Nord de l'Europe et Royaume-Uni et sur terre en Allemagne et ailleurs.

Lecteur 76

Pour suivre le fil sur la politique de com du SER .... Où trouve-t-on, dans cette déclaration de fierté du SER concernant les progrès (mal chiffrés) des renouvelables intermittents dans la production électrique française de 2020, la vérité très basique que (1) dans une production électrique sensiblement plus basse que d'habitude (la pandémie ...) conjuguée à (2) une priorité systématique donnée aux intermittents (quand ceux-ci produisent ... ), ces derniers, si le vent et le soleil sont au moins aussi instable (hic) que l'année précédente, ils seront de toute façon les "gagnants" de la course aux communiqués de presse victorieux ... C'est bien pour ça qu'il faudrait plus de vrais chiffres et aller plus loin dans le "détail" pour se faire un idée vraie des évolutions en cours, si évolutions il y a. Et tout ça, c'est avant toute référence d'ordre économique.

Gautier

De toutes façons, ces résultats sont de nature conjoncturelle et dès Janvier 2021, les résultats s'annoncent très différents. Attendons la suite les mois prochains pour se faire une idée de la situation.

Gautier

Et en plus "Précisons que ce taux dit « de couverture » est calculé comme « le rapport de la production sur la consommation intérieure brute sur une période » et ne prend donc pas en considération si les périodes de production coïncident avec les besoins sur le réseau. Pour rappel, près de 70% de l'ensemble de la production annuelle d'électricité en France métropolitaine repose encore sur l'énergie nucléaire." C'est sans compter l'import/export qui relativise encore l'adéquation des productions renouvelables à la demande Française.

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