Hydroélectricité : un lac de barrage dans l'Ain va être en partie vidé pour éviter ce risque

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le

Un lac de barrage le long de la rivière d'Ain va être partiellement vidé, ont annoncé samedi les préfectures du Jura et de l'Ain, qui ont identifié un risque de glissement de terrain pouvant compromettre la solidité du barrage.

Risque d'une « vague conséquente »

Il s'agit du barrage hydroélectrique de Coiselet, exploité par EDF et situé entre les communes de Thoirette-Coisia (Jura) et Samognat (Ain), en amont d'autres barrages sur la même rivière.

"Le préfet du Jura et la préfète de l'Ain ont été informés d'un risque de glissement d'un bloc rocheux dans le plan d'eau du barrage, pouvant entraîner une vague conséquente au-dessus du barrage et compromettre sa structure", exposent les deux préfectures.

Abaissement du niveau du lac

Les deux préfets "ont prescrit par arrêté, ce vendredi 23 mai, un abaissement de 4 mètres du niveau du plan d'eau, permettant ainsi de garantir la sécurité du barrage en cas de chute d'un bloc rocheux", poursuivent-elles.

"Il s'agit d'une mesure de précaution pour la sécurité des personnes et des biens, dans l'attente d'une expertise du risque géologique demandée par l'État, et des mesures de sécurisation qui seront prises par l'exploitant", poursuit le communiqué.

L'abaissement du niveau du lac débute samedi.

Commentaires

Serge Rochain
Comme ça lorsqu'il arrivera à la surface du lac, le rocher tombera plus vite de l'accélération qu'ilaura gagné en 4 metres de chute supplémentaire :-)
Serge Rochain
Le caillou encore plus, puisque je crois avoir compris qu'il ne flotterai pas :-))
Serge Rochain
La vitesse est égale à la racine de 2Gh, donc plus h est élevé, plus v l'est également
jean-jacques Attia
Vous avez toujours autant de mal, Rochain, avec les unités et les constantes des lois de la physique : "G", constante gravitationnelle, qui vaut 6,674 30(15) × 10−11 m3.kg−1.s−2, ne peut pas être confondue avec "g", accélération de la pesanteur à la surface de la Terre, qui vaut environ 9,81 m.s-2. Maintenant, rien ne permet d'affirmer, sans démonstration ou au moins expérimentation, que la hauteur de la vague est directement liée à la vitesse de chute du bloc de pierre : l'énergie cinétique acquise par le bloc a différentes manières de se dissiper... Ne me remerciez pas, je suis certain que vous aimez apprendre un peu de physique.
Serge Rochain
Plutôt que faire le malin entre une minuscule et une majuscule je vous invite à critiquer plutôt les raisonnements traitant des problèmes de cette nature traités dans l'ouvrage https://www.istegroup.com/fr/produit/histoire-de-la-mesure-des-distances-cosmiques/
jean-jacques Attia
Payer 51 euros pour lire le livre que vous avez publié sur les distances comiques, il faudrait être très motivé ! Surtout en sachant que pour vous "g" et "G" sont, après tout, interchangeables... Des constantes fondamentales dont il a fallu des siècles de travaux pour approcher les valeurs et dont la connaissance permet aujourd'hui, justement, de franchir des distances cosmiques. Vous avez quant à vous beaucoup de mal à sembler malin. N'essayez même plus.
Serge Rochain
Ce qui n'est pas interchangeable Attia , c'est votre bétise avec le fait que pour avoir le chiffre 2 qui précede plutot que le é il faut appuer sur la touche majuscule.... un idiot avec 2 neurones aurait d'abord pensé à cela mais vous avez choisi de faire le scandale du siécle pour montrer quoi ? votre stupidité chronique
Marc Diedisheim
Certes, mais quel est l'impact de cette vitesse sur la hauteur de la vague ? Bien cordialement
Serge Rochain
Bien d'autres paramètres vont intervenir pour déterminer la hauteur de la vague notamment la forme du rocher ainsi que le profile plus ou moins saillant de la partie qui pénétrera la surface du lac. De plus sagissant d'un objet qui ne tombe pas à la verticale mais selon l'angle de la pente dont il se détache sa vitesse de chute n'est pas celle d'une chute libre mais freinée par frottement, dont la résistance à la chute est veriable selon l'angle de chute et des différentes aspérités et matieres du parcours. Tout cela fait qu'on est très loin du cas d'école déjà très compliqué de l'objet sphérique en chute libre qui heurte un plan d'eau perpendiculairement à sa trajectoire et qui permet quelques calculs d'aphoticaire tenant compte de la viscosité de l'eau, de la distance entre le lieu de chute et la paroi solide du barrage s'opposant à la propagation du train d'onde généré lors de la chute dont l'onde de rebond soppose aux hamoniques décroissantes de l'onde origine provoquant la montée verticale de moindre résistance de la masse resultant des deux ondes en opposition...... Cela vous interesse vraiment ?
Marc Diedisheim
Oui, ça m'intéresse vraiment. Pour avoir une idée de l'ordre de grandeur de la vague initiale, pourquoi ne pas simplifier en considerant le cas d'une masse sphérique en chute verticale et d'un plan d'eau illimitè? Cela devrait vous permettre, la viscosité de l'eau étant connue, de calculer la différence de hauteur de vague causées par un chute de 4 mètres supplémentaires. Bien cordialement.
Rochain Serge
4m supplémentaires ne signifie rien en l'occurrence. Avant d'atteindre le point de départ des 4m, le rocher avait déjà acqui une acceleration, c'est la hauteur de chute totale qui importe. Le problème simple c'est de ne le faire tomber que de 4m avec une vitesse zéro au départ mais nous sommes alors très loin du problème. Et de toutes les façons sur une surface libre Sans le mur du barrage ce sera une onde amortie dont Un instantané montrera des cercles concentriques et qui se propagera de moins en moins haut. La première étant la plus haute. Pour être plus précis, de qu'elle hauteur le rocher tombe t'il depuis une vitesse zéro ?
Marc Diedisheim
Alors, votre commentaire initial "ne signifiait rien en l'occurrence" ? Bien cordialement
Serge Rochain
Vous ne comprenez toujours rien.... ou plutôt vous préférez faire des circonvolutions avec l'espoir insensé, typique des ignorants, de mettre un raisonnement logique en échec ! Le commentaire initial reste une vérité issue des lois de la physique ! Plus la chute est haute plus la vitesse est élevée. Et ce n'est pas parce que vous ne savez pas la hauteur totale de la chute que cela y change quelques chose ! x+4 > x reste vrai quelque soit x.
Marc Diedisheim
Évidemment. Mais je constate que vous vous refusez â quantifier votre commentaire initial, digne de Monsieur de La Palice qui, sans quantification, est sans valeur opératoire. Bien cordialement.
Serge Rochain
Si ce genre de problème vous interesse vous devriez être interessé par le chapitre 4 de "Histoire de la mesure des distances cosmiques" dont un aperçu mettant le sujet en exergue : La vitesse de la chute dépend donc de la masse de ce qui constitue le sol. Mais s’agit-il bien d’une vitesse ? Est-elle constante depuis le début de la chute jusqu’au moment où il atteint le sol ? Eh bien non, Galilée (1564-1642) s’est donné la peine de faire des mesures de vitesse de chutes et a conclu qu’il s’agit d’accélération. On appelle cette accélération « accélération de la pesanteur ». Celle-ci dépend de la masse du sol sur lequel on repose, mais également de la distance à laquelle on se trouve du centre de cette masse ; pour nous, il s’agit du sol sur lequel nous nous appuyons jusqu’au centre de la Terre, distance que nous connaissons maintenant depuis notre expérience exploitant la distance de l’horizon. Galilée ne disposait pas d’appareil photo à prises rapides et horodatées lui permettant de corréler temps et distance parcourue. De plus, la chute verticale d’un objet est bien trop rapide pour que l’on puisse en même temps saisir le temps indiqué par l’horloge et noter la position de l’objet chutant devant une règle graduée. S’agissant de savoir s’il s’agit d’une vitesse ou d’une accélération, on peut remplacer la chute verticale par une chute sur un plan incliné qui ralentira d’autant la durée de la chute et permettra de constater le type de rapport qu’il y a entre le temps et l’espace parcouru. Pour cela, Galilée invente un astucieux dispositif consistant en une rampe creusée d’une gorge servant de chemin à une bille lâchée en haut de la rampe. Le long du trajet de la rampe, Galilée installe de petits portiques pouvant être disposés n’importe où le long de la rampe. Ces portiques permettent de suspendre des petites clochettes que la bille descendant la rampe vient légèrement bousculer de façon à ce qu’elles tintent au passage de la boule. Il positionne d’abord ces portiques de façon équidistante et il lâche la première boule. Figure 4.1. La rampe de Galilée Au passage de la bille, Galilée remarque que le tintement des clochettes est de plus en plus rapide au fur et à mesure que la bille avance sur le chemin. Il décide donc de doubler l’écartement entre chaque portique en allant du haut vers le bas, et il lâche à nouveau la bille. Les tintements se font toujours entendre de plus en plus rapidement, mais moins que lors de l’expérience précédente. Il décide donc d’accroître l’écartement du haut vers le bas et refait à nouveau l’expérience de la bille. A chaque fois, il note un progrès sur le chemin de la régularité des tintements et finit par obtenir un cliquetis régulier des clochettes. Il mesure alors l’espace entre chaque portique et constate que celui-ci augmente proportionnellement au carré du temps passé. Ainsi, pour une unité d’espace arbitraire 1, Galilée note que si en une seconde, la bille a parcouru 1 espace, en 2 secondes elle a parcouru 4 espaces, en 3 secondes elle a parcouru 9 espaces, en 4 secondes elle a parcouru 16 espaces, etc. Sur des pentes plus accentuées, Galilée note que si les temps de parcours sont de plus en plus rapides, le rapport de l’espace parcouru demeure proportionné au carré du temps. Il garde ce facteur de proportion et se propose maintenant de l’appliquer à la chute verticale. A propos de l’unité d’espace arbitraire qui variait en fonction des différentes pentes de ses expériences, il se demande ce que vaut cette unité pour une chute verticale. Il se propose donc de découvrir la loi de la chute en réalisant quelques expériences dont il connaîtra les données initiales, c’est-à-dire le temps que l’objet aura mis pour atteindre le sol et la hauteur depuis laquelle il aura été lâché, et ceci pour des durées de chutes, et donc des hauteurs de chutes, différentes. Il ne restera plus alors qu’à les relier de façon contrainte par la loi en carré du temps, et de noter la valeur de cette unité qu’il appelle « p » pour pesanteur et qui sera commune à toutes ces chutes de même pente (la verticale), mais de durée différente en fonction de la hauteur. Il monte sur la fameuse tour de Pise et lâche sa bille depuis différentes hauteurs de telle sorte qu’elle mette 1 seconde avant de s’écraser au sol et il note que cela se produit lorsqu’il la lâche d’une hauteur de 5 m. Il monte plus haut dans la tour et recommence jusqu’à ce que la bille mette 2 secondes pour atteindre le sol, et il note qu’il est à 20 mètres. Il recommence à nouveau afin de savoir à quelle hauteur il faut lâcher la bille pour qu’elle arrive au sol en 3 secondes et, expérience faite, il note qu’il est à 45 mètres. Il aurait bien tenté une nouvelle expérience pour savoir la hauteur du lâcher de bille pour qu’elle atteigne le sol en 4 secondes, mais depuis le sommet de la tour qui ne fait que 56 mètres, la bille met plus de 3 secondes et moins de 4 pour atteindre le sol. En récapitulant, Galilée note le temps de chute et l’espace parcouru durant ce temps sur un tableau de 3 lignes (tableau 4.1). Temps2 Espace ratio E/t2= p pour pesanteur 1 5 5/1 = 5 4 20 20/4 = 5 9 45 45/9 = 5 Tableau 4.1. Galilée constate que la constante de pesanteur qu’il cherchait vaut 5. Mais il ne comprend pas pourquoi, c’est un résultat statistique, pas une explication. Reprenons le problème par une autre voie et observons comment la vitesse de chute évolue en laissant tomber un objet et en mesurant sa vitesse à la fin de chaque seconde. C’est une expérience que Galilée ne pouvait pas faire, mais que nous pouvons réaliser aujourd’hui. Vitesse de l’objet à un instant quelconque avec une vitesse initiale nulle : – à la fin de la 1ere seconde de chute, sa vitesse est de 10 m/s ; – à la fin de la 2e seconde de chute, sa vitesse est de 20 m/s ; – à la fin de la 3e seconde de chute, sa vitesse est de 30 m/s. Mais entre le début de la première seconde et sa fin, l’objet est passé d’une vitesse 0 à une vitesse 10m/s, qu’entre le début de la deuxième seconde et sa fin, l’objet est passé de 10 m/s à 20 m/s, qu’entre le début de la troisième seconde et sa fin, l’objet est passé de 20 m/s à 30 m/s… L’accélération constatée est donc constante (ce que Galilée avait déjà compris). Ainsi, en prenant pour chaque période la moyenne de la vitesse entre celle de l’objet au début de la période et celle qu’il a à la fin de la période, nous avons une vitesse moyenne qui, multipliée par le temps, nous permet de connaître l’espace parcouru. Durant la première seconde, l’objet a donc parcouru : temps X vitesse moyenne = 1 x (0+10)/2 = 5 m Durant la deuxième seconde : 1 x (10+20)/2 = 15 m Durant la troisième seconde : 1 x (20+30)/2 = 25 m Soit durant les 3 secondes de la chute : 5+15+25 = 45 m Calculons maintenant la distance parcourue par la chute durant les 3 secondes : 3 X (0+30)/2 = 45 m Nous trouvons bien la même distance parcourue avec les deux façons de la calculer. Mais pour Galilée, il n’était pas aisé de mesurer la vitesse d’un objet qui chute à la fin de la dernière seconde de la chute pour en conclure sa vitesse moyenne et la multiplier par le nombre de secondes que la chute a duré. D’après les mesures ci-dessus, on constate que le facteur d’accélération (différence entre la vitesse début et fin de période) vaut 10. En effet, pour la première seconde nous avons 10-0, pour la deuxième seconde nous avons 20-10, pour la troisième 30-20… Reprenons le raisonnement de la chute seconde par seconde. Tel que nous l’avons vu plus haut : – à la fin de la 1ere seconde de chute, sa vitesse est de 10 m/s ; – à la fin de la 2e seconde de chute, sa vitesse est de 20 m/s ; – à la fin de la 3e seconde de chute, sa vitesse est de 30 m/s. Appelons « g » le facteur d’accélération de sorte que cette liste de vitesse atteinte aux moments successifs distants d’une seconde prenne la forme suivante après avoir constaté que g vaut 10 : – après 1 seconde, 1 x g mètres/seconde ; – après 2 secondes, 2 x g mètres/seconde ; – après 3 secondes, 3 x g mètres/seconde. La progression de la vitesse est donc bien constante. Et l’espace parcouru est donc à la fin de la : – première seconde : 1 X (1 x g)/2 = 5 m, qui peut aussi s’écrire (1 x 1) x g/2 = 5 ; – deuxième seconde : 2 X (2 x g)/2 = 20 m, qui peut aussi s’écrire (2 x 2) x g/2 = 20 ; – troisième seconde : 3 X (3 x g)/2 = 45 m, qui peut aussi s’écrire (3 x 3) x g/2 = 45. On voit dans la façon d’écrire ces relations que le temps intervient deux fois dans chaque ligne en se multipliant par lui-même : 1x1, 2x2, et 3x3. Il intervient donc au carré quant à « g », on le divise systématiquement par deux puisqu’il s’agit de la vitesse moyenne entre la vitesse nulle du départ et la vitesse maximale de la fin de la période. La formule la plus compacte représentant l’espace parcouru lors de la chute est donc : E = ½ gt2. Ce qui, dans le cas d’une chute de 3 secondes, nous donne : 45 = (10/2) x 32 = 5 x 9 ce qui est bien la distance parcourue trouvée également par Galilée avec sa formule dans laquelle il appelait p (pour pesanteur), ce qui en réalité est ½ g. Nous pouvons voir que la tour de Pise n’était pas assez haute pour permettre à Galilée de faire une expérience impliquant une chute de 4 secondes puisque nous pouvons maintenant calculer la hauteur à laquelle conduit ce temps de chute : 10/2 X 42 = 5 X 16 = 80 m, et avec ses 56 mètres, la tour de Pise est donc un peu courte. En vérité, g vaut 9,81 sous nos latitudes puisque le rayon de la Terre n’est pas le même partout entre le pôle (g = 9,83) et l’équateur (g = 9,79). Récapitulons avec un exemple pratique : sous nos latitudes, quelle distance parcourt un objet qui chute durant 3 secondes et demie avant de toucher le sol ? ½ gt2 = E = ½ 9,81 x 3,52 = 4,9 x 12,25 = 60 m Et si E = ½ gt2 alors g = 2E/ t2 Ainsi, à partir d’une simple expérience d’objet en chute libre, connaissant la hauteur de chute et constatant le temps de la chute, nous avons été capables de déterminer l’accélération de la pesanteur. Mais qu’allons-nous faire de cette nouvelle connaissance ? etc........
Legile
pourquoi baisser d´autant?(40%+ du volume total) ce sont des millions de m3 perdus pour generer de l'hydroelectricite. A-t-on modelise la vague par rapport au lieu de chute du rocher? Peut-on dynamiter/fragmenter le rocher avant sa chute?

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