- Connaissance des Énergies avec AFP
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Donald Trump a conclu vendredi sur une altercation verbale avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche une semaine marquée par des rencontres diplomatiques -plus policées- avec Keir Starmer et Emmanuel Macron, et une vidéo générée par intelligence artificielle sur l'avenir de Gaza.
- Une rencontre qui dérape -
La venue à Washington de Volodymyr Zelenksy devait permettre de signer un accord. Elle a acté un profond désaccord.
La scène restera dans les annales: dans le Bureau ovale, sous l'oeil des caméras, Donald Trump, son vice-président JD Vance et le président Zelensky ont élevé la voix et se sont coupé la parole pendant plusieurs minutes.
Les deux dirigeants américains ont jugé le président ukrainien "irrespectueux" et ce dernier a tenté de se défendre. La tension a été telle qu'il a ensuite quitté la Maison Blanche prématurément, sans conférence de presse ni signature d'un accord sur les minerais.
"Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix", a assené le président américain.
- "J'ai dit ça?" -
La semaine dernière, Donald Trump avait qualifié son homologue ukrainien de "dictateur", des propos qui avaient choqué à travers le monde. Il a fait machine arrière jeudi, à la veille de le recevoir à Washington.
"J'ai dit ça? J'arrive pas à croire que j'ai dit ça. Question suivante", a-t-il balayé devant la presse aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer.
- Invitation royale-
Le chef du gouvernement britannique a profité de son passage à Washington pour remettre au président américain une lettre signée de la main du roi Charles III et l'invitant à une visite d'Etat, qui serait la deuxième pour lui au Royaume-Uni après celle de 2019.
Lisant la missive en direct devant les caméras, Donald Trump, grand admirateur de la famille royale et amateur du faste monarchique, a semblé très touché par le geste.
- IA sur Gaza -
Donald Trump a également publié sur les réseaux sociaux une vidéo fictive, réalisée à l'aide de l'intelligence artificielle, montrant Gaza transformée en station balnéaire à sa gloire.
Bien loin des images réelles du territoire palestinien, ravagé par la guerre, cette vidéo imagine un Gaza où l'on trouve une statue dorée géante à l'effigie du milliardaire et où on le voit siroter des cocktails avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu près d'une piscine.
Une vidéo qui semble prendre au mot le souhait de Trump de faire de Gaza, dont la reconstruction est estimée à plus de 53 milliards de dollars par l'ONU, la "Riviera du Moyen-Orient".
- Prévention contre Ebola -
Lors du premier conseil des ministres du second mandat de Donald Trump, Elon Musk, véritable star de ce gouvernement, a pris la lumière.
Celui qui est chargé de réduire drastiquement l'appareil fédéral américain a reconnu des erreurs dans son programme de coupes budgétaires.
"L'une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola", a-t-il ainsi expliqué dans un rire. Le programme a été "rétabli", a-t-il précisé.
Mais plusieurs employés actuels ou anciens employés du programme ont dit à des médias américains que ce dernier était largement à l'arrêt.
- Le retour de la "bromance" ?-
Alors que leur langage corporel avait déjà été largement scruté lors du premier mandat de Donald Trump, le président américain et son homologue Emmanuel Macron n'ont pas manqué de se serrer la main ou de se toucher le bras ou le genou lundi lors de la visite du Français à Washington.
Mais lorsque l'Américain a répété que l'Europe allait récupérer l'argent donné à l'Ukraine pour combattre la Russie - ce qui est faux - Emmanuel Macron n'a pas hésité à l'interrompre pour rectifier.
"Si vous y croyez, ça me va", a évacué Donald Trump dans un sourire.