La Mexicaine Patricia Espinosa chargée du climat à l'ONU

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La Mexicaine Patricia Espinosa va succéder à Christiana Figueres au poste de secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l'Onu sur les changements climatiques, a annoncé mardi la CCNUCC sur son site.

Ancienne ministre des Affaires étrangères et actuelle ambassadrice en Allemagne, la diplomate sera chargée d'animer les négociations entre 195 pays sur l'application de l'accord de Paris scellé à la COP21 en décembre. Elle remplace la Costaricaine Christiana Figueres, nommée après la COP de Copenhague (2009), qui quitte ce poste en juillet après deux mandats.

Dans une lettre datée du 29 avril, consultée par l'AFP et adressée à la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, présidente de la COP21, Ban Ki-moon exprimait son "intention de nommer Mme Patricia Espinosa Cantellano du Mexique nouvelle secrétaire exécutive" de la Convention de l'ONU sur le climat "pour un mandat de trois ans".

Laurence Tubiana, la négociatrice française de l'accord de Paris, était également candidate à la succession de Christiana Figueres, ainsi que plusieurs autres personnalités dont la liste n'a pas été rendue publique. Patricia Espinosa avait présidé la COP16 (16e conférence des parties) de Cancun en 2010, lorsque les négociations internationales avaient repris après l'échec de Copenhague l'année précédente. La diplomate a également été ambassadrice en Autriche, Slovaquie, Slovénie et auprès d'organisations de l'ONU à Vienne.

Sa nomination intervient alors que la communauté internationale doit mettre en oeuvre l'accord conclu à Paris pour limiter "bien en-deçà de 2 degrés" le réchauffement climatique d'ici à 2100 par rapport à l'ère préindustrielle"C'est un rôle différent, maintenant que l'accord cadre existe", relève Alden Meyer, expert auprès de l'ONG Union of Concerned Scientists, basée à Washington. "Il y a tout un travail concret de mise en oeuvre à faire", cela va impliquer de "travailler avec différents acteurs, pas seulement les gouvernements nationaux et les négociateurs, mais aussi les collectivités, les entreprises, etc", a-t-il dit à l'AFP.

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