Dans les Caraïbes, le Venezuela évoque « une guerre non déclarée » avec les États-Unis

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Drapeau du Venezuela

Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez a affirmé vendredi que le déploiement militaire américain dans les Caraïbes, officiellement pour une opération anti-drogue, et les frappes sur des bateaux de trafiquants présumés étaient "une guerre non déclarée".

« Sans droit à la défense »

"C'est une guerre non déclarée, et vous voyez déjà comment des personnes, qu'elles soient ou non des narcotrafiquants, ont été exécutées dans la mer des Caraïbes. Exécutées, sans droit à la défense", a affirmé le général Padrino Lopez lors d'un exercice militaire retransmis à la télévision publique.

"Tant de technologie et tant de pouvoir, sans être capable d'intercepter une embarcation en mer des Caraïbes...", a poursuivi le ministre.

Mercredi en réponse à l'opération américaine, Caracas a lancé trois jours d'exercices militaires sur l'île caribéenne de La Orchila, à environ 65 kilomètres du continent vénézuélien. Il s'agit du plus visible déploiement militaire ordonné par Nicolas Maduro depuis l'envoi par les États-Unis il y a un mois d'une flotte navale dans les Caraïbes orientales, une action que Washington justifie par la lutte contre le trafic de drogue.

Les États-Unis veulent « venir nous voler » pétrole et gaz, affirme Maduro

Les États-Unis disent avoir détruit depuis le début du mois trois embarcations impliquées dans le trafic de drogue, entraînant la mort de 14 personnes, selon le président Donald Trump. Les États-Unis ont également envoyé à Porto Rico des avions de chasse F-35 pour soutenir la flottille composée de sept navires et d'un sous-marin à propulsion nucléaire.

Washington accuse Nicolas Maduro de liens avec le narcotrafic et a offert une récompense de 50 millions de dollars pour sa capture.

M. Maduro, qui a annoncé jeudi envoyer des militaires dans les quartiers populaires pour entraîner la population à la manipulation des armes, a dénoncé "un plan impérial visant un changement de régime pour imposer un gouvernement fantoche contrôlé par les États-Unis et venir nous voler le pétrole, qui représente la plus grande réserve au monde, et le gaz, qui est la quatrième au monde".

Les tensions entre Washington et Caracas portent également sur l'Essequibo, zone revendiquée le Venezuela et le Guyana où de très importantes réserves de pétrole ont été découvertes.

Commentaires

PIERRE VICTOR
Trump est près à tout pour prendre les richesses des autres pays il est extrèmement dangereux que l'Europe face très attention Elisabeth

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