Le Kirghizstan, allié de la Russie, « prêt à travailler main dans la main avec l'UE »

  • AFP
  • parue le

Le président du Kirghizstan a assuré samedi que cette ex-république soviétique d'Asie centrale, alliée de Moscou, était "prête à "travailler main dans la main avec l'Union européenne", qui souhaite s'ancrer dans cette région où l'influence russe est contestée.

"Le Kirghizstan est prêt à travailler main dans la main avec l'Union européenne pour résoudre des problèmes communs, promouvoir le dialogue et trouver des solutions durables", a affirmé Sadyr Japarov, qui accueillait le président du Conseil européen Charles Michel à Cholpon-Ata, sur les rives montagneuses du lac Issyk-Koul.

Cette rencontre bilatérale s'est tenue au lendemain du deuxième sommet "Union européenne - Asie centrale" auxquels ont participé M. Michel et les dirigeants des cinq ex-républiques soviétiques de la région : le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan.

M. Japarov a insisté sur le potentiel hydroélectrique et solaire de ce pays montagneux d'environ six millions d'habitants d'où jaillissent les principaux fleuves et rivières de la région. Il a défendu le projet du colossal barrage de Kambarata-1, dont la construction est prévue sur la rivière Naryn, qui traverse le Kirghizstan et l'Ouzbékistan.

Mais en Asie centrale les projets de centrales hydroélectriques restent sources de tensions, notamment inter-étatiques, sur fond de manque croissant d'eau, malgré certains accords existants. Dans un communiqué commun, MM. Japarov et Michel ont affirmé leur attachement à la souveraineté, l'indépendance et d'intégrité territoriale de tous les pays.

Vendredi, le dirigeant kirghiz avait ouvertement appelé à mettre fin à la guerre en Ukraine, une déclaration rare, le Kirghizstan se gardant de critiquer Moscou, dont il reste encore dépendant économiquement et militairement.

L'invasion russe de l'Ukraine a donné une nouvelle impulsion aux relations entre l'Asie centrale et l'UE, qui souhaite s'affirmer comme un acteur majeur dans cette région où l'influence russe est de plus en plus contestée, en particulier par la Chine.

Commentaires

Daphné

Le Kirghizstan est un magnifique pays avec des gens merveilleux. Mais voilà que les européens viennent se mêler de leurs affaires pour arranger les leurs et tenter de contrer l'influence chinoise ou russe. La Russie fiche la pax tant qu'on est amis et après tant qu'on est pas ennemis; elle aide ceux qui le demande. Mais les USA via l'Europe c'est grave ils pensent pour vous en se croyant supérieurs. Vous ne pourrez plus penser autrement qu'ils ne le veulent..

Guillaume

Daphné vous trollez depuis Moscou ? La Russie, grande bienfaitrice "fiche la paix" aux autres, vous êtes sûre ? On ne répètera jamais assez qu'un pays membre permanent du conseil de sécurité de l'Onu a envahi son voisin européen en brandissant la menace nucléaire, semant terreur et désolation.

Point Kilomaitre

Doucement ma cocotte !!! t'es plus dans tes bottes ... à soutenir de tels propos.

Chantal Bourry

Entièrement d'accord avec Guillaume

Marfaing

« Heureux qui communiste »
Jusqu’en 1924 à la mort de Lénine, la position officielle de l’Union soviétique sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, incontournable selon Lénine, a commencé à évoluer. Sous Joseph Staline, l’Union soviétique a adopté une politique d’expansion territoriale et a commencé à annexer des territoires et à étendre son influence sur les pays voisins sans consultation ni consentement des populations locales. L’annexion de la Bessarabie par l’Union Soviétique en 1940, occupation de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Cela s’appelle de l’impérialisme aussi !
Le système capitaliste a quelques “faiblesses”, oui, l’URSS aussi.
En particulier grâce à une agriculture florissante ! Pourtant Staline n’a pas hésité à affamer et laisser mourir 4 millions d’Ukrainiens plus connu sous le nom d’Holodomor de 1932/1933!
Et puis tout le monde connait aujourd’hui les accords « secrets » du pacte germano-soviétique: l’Allemagne prendrait le contrôle de la Lituanie, de la Lettonie, de l’Estonie, de la Finlande et d’une partie de la Roumanie, tandis que l’Union soviétique prendrait le contrôle de l’est de la Pologne, de la Biélorussie et de l’Ukraine. Accords dans les Balkans…
Et puis un livre publié en 1997 montre que les pertes humaines totales causées par les régimes communistes dans le monde entier s’élèveraient à 100 millions de mort !
Même s’il s’agit d’un sujet controversé quoi qu’il en soit c’est un type de régime est particulièrement meurtrier ! Indéfendable !

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