Le Koweït signe avec TSK (Espagne) un accord pour une centrale solaire

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Le Koweït a signé jeudi un accord de 116 millions de dinars (385 millions de dollars) avec le groupe espagnol TSK pour une centrale solaire de 50 megwatts qui fait partie d'un programme de développement d'énergies renouvelables.

Ce programme de plusieurs milliards de dollars est destiné à porter à 15% en 2030 la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité, ont indiqué des responsables.

Le ministre de l'Electricité et de l'eau, Ahmad al-Jasser, a déclaré aux journalistes que l'objectif était d'avoir une capacité de production de 4 500 mégawatts à partir des énergies solaires et éoliennes en 2030, date à laquelle les besoins en électricité du pays nécessiteraient une puissance estimée de 30 000 mégawatts contre 12 000 actuellement (précisons ici qu'il faut prendre en compte les données de production, compte tenu du facteur de charge différent d'une unité de production à une autre).

La production devrait démarrer en décembre 2017, a précisé pour sa part Salem al-Hajraf, directeur des études énergétiques à l'institut koweïtien des recherches scientifiques. Des accords pour deux unités solaires de 10 megawatts chacune ont été déjà signés et elles doivent entrer en production respectivement en mai et juin de 2016, a-t-il ajouté.

Les trois projets sont financés par le gouvernement mais d'autres seront ouverts au privé sous la formule (BOT - construire, opérer et transférer), a indiqué M. Hajraf. L'accord avec l'espagnol TSK prévoit de construire une centrale solaire sur une superficie de 100 km2 à Shagaya, une zone désertique proche de la frontière avec l'Irak à 100 km à l'est de la capitale koweïtienne.

Le Koweït, pays pétrolier qui produit actuellement environ 2,8 millions de barils par jour, dépend des énergies fossiles pour la production d'électricité. Une fois en production, le projet de Shagaya assurera les besoins en électricité de 100 000 foyers et d'économiser l'équivalent de 12,5 millions de barils de brut par an, selon M. Hajraf.

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