- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les élections législatives au Suriname dimanche n'ont débouché sur aucune majorité entre les deux partis dominants, et les tractations avec les autres partis vont débuter pour composer un gouvernement et décider du futur tandem présidentiel, selon des résultats partiels diffusés par le gouvernement.
C'est la première fois au Suriname, petit pays d'Amérique du Sud que de récentes découvertes pétrolières offshore pourraient extirper de la pauvreté, qu'un système de centralisation des résultats électoraux a été mis en place.
La cellule gouvernementale en charge a précisé sur son site internet n'avoir pas pu organiser de remontée des données dans 43 des 463 centres de vote. Les résultats officiels ne seront proclamés par l'autorité électorale que d'ici deux à trois semaines.
Selon ces données incomplètes portant sur 90% des votes et avec un taux de participation de 64%, publiées dimanche soir, le parti du président sortant Chan Santokhi, le VHP, et celui de l'ancien président décédé Desi Bouterse, le NPD avec pour tête de liste Jennifer Simons, obtiennent chacun entre 17 et 18 sièges au Parlement.
Cinq autres partis ont vu des parlementaires élus, dont l'APOB de l'actuel vice-président Ronnie Brunswijck, et le NPS, autrefois dominant, avec chacun de 5 à 6 sièges.
Dans cette élection présidentielle indirecte, c'est aux 51 parlementaires élus de décider à la majorité des deux-tiers des futurs président et vice-président, dans un délai d'un mois maximum après la proclamation des résultats officiels.