Les banques françaises pas assez précises dans leurs engagements écologiques, selon l'Observatoire de la finance durable

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Les grandes banques françaises sont trop peu précises dans la communication sur leurs engagements pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, indique mercredi l'Observatoire de la finance durable, un organisme observant la transformation écologique de la Place financière de Paris.

L'Observatoire s'est intéressé aux engagements des membres français de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), un programme lancé en 2021 dans le cadre de l'Initiative financière du Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP-FI), qui rassemble 138 grandes banques mondiales dont BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE, la Banque Postale, Société Générale et la filiale locale de HSBC.

Ces banques se sont notamment engagées à aligner les émissions de gaz à effet de serre induites par leurs activités de crédit et d'investissement avec la trajectoire requise pour atteindre la neutralité carbone en 2050, à porter en priorité leurs efforts sur les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre et jouant un rôle clef dans la transition vers une économie neutre en carbone et se fixer des objectifs intermédiaires, des "cibles", au plus tard pour 2030.

Dans le détail, "les membres communiquent plus souvent sur les cibles que sur les engagements globaux de l'entreprise", observe l'Observatoire de la finance durable, qui note que "les engagements net-zéro sont souvent pris sur une partie seulement de l'activité".

Les déclarations sont souvent parcellaires ou incomplètes, tant pour la sortie des énergies fossiles que pour les objectifs de décarbonation, déplore-t-il.

"Nous avons trouvé un certain nombre d'informations sur les politiques d'engagement mais parfois dans un léger niveau de détail", "pas (...) d'information sur les politiques d'engagement vis-à-vis des clients ou des pouvoirs publics, associations et alliances", et "très peu d'information sur les méthodologies employées par les membres pour évaluer les trajectoires de décarbonisation des entreprises financées".

L'Observatoire, un organisme rattaché à l'institut de la finance durable (IFD), dédié à la lutte contre le réchauffement climatique au sein de Paris Europlace, émet plusieurs recommandations, comme la fixation d'objectifs intermédiaires précis ou la publication de données de suivi permettant de mettre leur action en perspective.

"Les membres doivent veiller à la transparence de leurs activités" même si celles-ci sont déjà relativement décarbonées, souligne-t-il.

Hasard du calendrier, la Fédération bancaire française (FBF) s'est félicitée mercredi des efforts de transparence de ses membres, dans une présentation sur la transition écologique.

Commentaires

Titouan
Cet article sur les engagements des grandes banques françaises envers la neutralité carbone d'ici 2050 soulève des points cruciaux sur la transparence et la responsabilité dans la lutte contre le changement climatique. Il est intéressant de noter les parallèles entre la finance et d'autres industries, notamment la mode, où la durabilité devient un enjeu majeur. Prenons l'exemple des combishorts pour femmes du site https://combishort-femme.com/ . Cette pièce de vêtement, populaire et tendance, peut être produite de manière durable ou non. Tout comme les banques s'engagent à réduire leur empreinte carbone, les fabricants de vêtements, y compris ceux de combishorts, doivent également prendre des mesures pour assurer la durabilité de leurs produits. Cela comprend l'utilisation de matériaux éco-responsables, la réduction de l'empreinte carbone liée à la production et à la distribution, et une communication transparente avec les consommateurs sur ces pratiques.

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