- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le gouvernement britannique a annoncé vendredi avoir pris des sanctions contre deux responsables du ministère russe de la Défense ainsi que contre deux entités liées au géant du nucléaire Rosatom.
Ces sanctions visent à "maintenir la pression sur (le président russe Vladimir) Poutine", a affirmé dans un communiqué le chef de la diplomatie britannique David Lammy, qui assiste vendredi à la Conférence de Munich sur la sécurité.
Il doit notamment y rencontrer Ioulia Navalnaïa, la veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny, décédé l'an dernier dans une colonie pénitentiaire russe.
Les sanctions annoncées vendredi - qui visent au total quatre individus et deux entités - ciblent notamment Pavel Fradkov, vice-ministre de la Défense et fils de l'ex-Premier ministre et ex-patron des services des services de renseignement extérieur (SVR) Mikhaïl Fradkov.
Vladimir Selin, dirigeant d'une branche du ministère de la Défense, et Artem Chaïka, propriétaire de l'entreprise de matériaux PNK-Ural, sont aussi sur la liste.
Londres a également sanctionné deux filiales du géant public du nucléaire russe Rosatom, qui oeuvrent aussi dans le domaine de la défense et soutiennent l'activité militaire de la Russie en Ukraine, selon le communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères.
"Les Ukrainiens se battent pour l'avenir de leur pays et pour le principe de souveraineté dans toute l'Europe", a affirmé David Lammy.
"Près d'un an après la mort d'Alexeï Navalny, je suis très honoré de rencontrer Ioulia Navalnaïa et de lui exprimer notre engagement à contrer les tentatives de (Vladimir) Poutine pour étouffer toute opposition politique et à nous attaquer aux opérations de corruption du Kremlin partout dans le monde", a aussi indiqué le ministre britannique.