Nucléaire : l'ASNR confirme « 2 indications de corrosion sous contrainte » sur un réacteur

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Centrale nucléaire de Civaux

Centrale nucléaire de Civaux : Vienne, 2 réacteurs (©DIDIER MARC;PWP)

"Deux indications" de corrosion sous contrainte ont été détectées sur le réacteur nucléaire n°2 de la centrale de Civaux (Vienne), plus de trois ans après la découverte de ce phénomène qui avait plongé le groupe EDF dans une crise industrielle majeure, ont indiqué mardi l'entreprise et l'autorité de sûreté nucléaire (ASNR).

Minuscules fissures

"Une expertise est en cours sur des tuyauteries", a déclaré le groupe à l'AFP, confirmant des informations du journal La Tribune. Cette analyse est conduite conformément "au programme de contrôles 2025 mené dans le cadre de la stratégie du traitement de la corrosion sous contrainte", précise-t-il.

L'électricien indique ne pas disposer "des résultats" à ce stade. Contactée par l'AFP, l'ASNR, le gendarme des centrales, a confirmé l'existence de "deux indications de corrosion sous contrainte" sur ce réacteur, sans plus de détails.

Le phénomène de corrosion sous contrainte (ou CSC) se matérialise par de minuscules fissures sur des portions de métal. EDF y avait été confronté à partir de fin 2021 en découvrant des microfissures sur le réacteur n°1 de la centrale de Civaux, la plus récente et parmi les plus puissantes du parc nucléaire (1 450 MW par réacteur) après l'EPR de Flamanville.

Le phénomène portait sur des portions de tuyauteries des circuits auxiliaires au circuit primaire principal du réacteur, des tuyauteries cruciales pour le refroidissement des centrales nucléaires en cas d'accident.

Production de tritium

Cette découverte avait nécessité une vaste campagne de contrôle et de réparation dans le parc nucléaire d'EDF. En 2022, entre la corrosion et les maintenances programmées, la moitié des 56 réacteurs s'était ainsi parfois retrouvée à l'arrêt en même temps, menaçant le pays de coupures électriques en plein hiver. EDF avait fini l'année 2022 avec des pertes record, plombé par le niveau historiquement bas de sa production nucléaire.

Les examens réalisés en 2022 avaient permis d'identifier 16 réacteurs particulièrement sensibles au phénomène. Ces derniers ont bénéficié d'un programme de remplacement préventif des portions de tuyauteries qui s'est achevé au 1er trimestre 2024, selon le rapport annuel d'EDF.

À l'arrêt depuis le 4 avril pour des opérations de maintenance planifiées, le réacteur Civaux 2 est censé redémarrer au début de l'été.

En mars 2024, le ministère des Armées avait annoncé une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion" nucléaire.

Commentaires

Serge Rochain
Le genre de problème inéluctable avec des variations de pressions et de températures incessantes quand on veut faire croire que le nucléaire est dispatchable alors qjue ce n'est qu'une mule qui ne fonctionne corectement qu'en produisant toujours la même chose sans chercher à faire varier sa puissance ! Les seuls vrai pilotables sont les renouvelables, notamment les variables éoliens et solaires, comme le démontre RTE presque tous les jours et jusqu'à qutre fois par jour pour adapter la production aux variations de la consommation.
Bruno
Et on rappelle encore une fois que les énergies éoliennes et solaires sont pilotables quand elles produisent et uniquement quand elles produisent. C'est à dire pas la nuit pour les solaires et pas en cas d'anticyclone sans vent pour les éoliennes. Et encore moins les nuits sans vent !
Serge Rochain
Inutile Bruno de rappeler les évidences que tout le monde sait déjà, en revanche il semble important de rappeler que le Soleil se léve tous les jours même lorsque le ciel est couvert par endroit, on constate qu'il n'arrive pratiquement jamais que la France entiere soit sous des nuages nous plongeant dans une nuit profonde à midi, de la même façon on connait la légende des antis cyclones qui couvrent la totalités du pays au point que pas un seul point du territoire ne soit l'objet de la moindre brise. En fait des conditions qui excluent la possibilité de recourir aux renouvelables variables durant une journée entiere ne se sont jamais produites en plus de 4 ans à l'analyse de mes enregistrements de météofrance vent. Il y aura donc toujours le moyen d'assurer un talon minimum que l'on peut decidé de la hauteur en fonction des investissements que l'on est pret à faire pour cela. Voilà un extrait de la production vent étalé sur 6 mois avec zero jours à vent zéro : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=lyd&interval=year
aeropelu
Les énergies éoliennes et solaires ne sont pas pilotables. Piloter un moyen de production veut dire faire varier volontairement sa puissance. Sana vent ou sans soleil les énergies éoliennes et solaires sont à l'arrêt.
aeropelu
Bonjour, Ca y est on a trouver un expert exceptionel qui vous déclare tout de go " Les seuls vrai pilotables sont les renouvelables, notamment les variables éoliens et solaires..." Si, si vous êtes sommé de le croire sur parole ... Le ridicule ne tue pas sinon... La réponse précédente est vraiement gentille, trop ! Les moyens de production dit abusivement "renouvelables" sont sous contrat et prennent le dessus hoteusement sur les pilotables car sinon elle sont perdues. Et oui cela conduit RTE à faire des lachés sur les barrages au fil de l'eau en été lorsque la consommation globale est basse... !!! Pilotable veux dire que l'on peut démarrer, moduler et arrêter quand on veut ce qui n'est justement pas le cas du "renouvelble". Or justement le mot renouvelable est trompeur puique cela met en avant un avantage tout mais en ocultant l'intermitence de ces moyens de productions donc justement le fait d'être non pilotable. "Sous contrat" veut dire que le réseau d'électricité a OBLIGATION d'accepter cette électricité produite par les moulin à vent et les mirroirs aux alouettes sinon elle est perdu (car non pilotable!). Je n'ai rien contre objets de luxe non rentable subventionnés honteusement sur le dos consommateurs et qui n'ont qu'une espérance de vie d'environ 20 ans, ferons des déchets à recycler... grevant le fonctionnement des réseaux (la grosse coupure d'Espagne en est à l'origine...), usant prématurément notre production nucléaire qui a été construite à l'origine pour fonctionner à puissance nominale... Allez donc planter des pêches...plutôt que de d'écrire des anneries aussi grossières!!!!!!!!!!
Serge Rochain
En matier d'anneries grossiere vous avez le premier prix car contrairement à vous je ne demande pas à être cru sur parole car je ne bois pas goulument les fakes du lobby nucléaire comme vous le; faites. Je vérifie avant de prouver ce que je dis et je vous invite à voir ce qu'a fait aujourd'hui même RTE pour faire face à la chute de la demande d'importation de nos voisin sur le coup de midi à hauteur de 4 GW (la production de 4 réacteurs nucléaires) ..... RTE a simplement deconnecté en quelques secondes l'équivalent en parcs PPV pour m'intenir l'équilibre du réseau durant les 4 heures d'interuption de la demande d'importation de nos voisins pour ensuite reconnecter ces parcs lorsque la demande d'exportation est revenue de nos voisins ! Simple, net et sans bavure......à voire donc sur : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere Vous ne vous sentez pas un peu géné ?
Antoine Jantzen
Bonjour Serge, Par contre, techniquement, comment s'y prend RTE pour déconnecter un ou des parcs PPV pendant 4 heures? Les panneaux continuent à capter l'énergie solaire pendant ce temps, non? Ce qui produit de l'énergie électrique. Que devient cette énergie électrique pendant 4 heures? Elle s'accumule dans les installations? Elle est stockée quelque part? Je ne comprends pas bien comment RTE s'y prend pour gérer ces déconnections.
aeropelu
Bonjour, J'ai fait une réponse suffisamment claire mais comme il continue dans ses âneries je ne réponds qu'à vous. Au passage ayant peut-être réalisé son ânerie il se garde bien d'écrire quoi que ce soit concernant la notion de pilotable qu'il n'a probablement pas comprise et qui est pourtant le sujet principal de mon message... RTE ne déconnecte pas l'éolien ni le photovoltaïque pour la bonne et simple raison que non seulement cette production serait perdue mais aussi et surtout parce que par contrat il y a OBLIGATION légale (par la loi) de l'accepter sur le réseau pour qu'elle puisse être consommée et facturée et donc respecter le contrat. Cette production est donc par contrat prioritaire par rapport aux moyens de production réellement pilotable que sont les centrales au fioul, au charbon, au gaz, 10% de l'hydraulique, nucléaire existante en capacité de produire. Ce sont ces moyens de productions qui sont modulés pour compenser les variations brutales et irrégulières des moyens de production NON PILOTABLE appelés abusivement "renouvelables". On devrait les appeler "les moyens de production intermittent du soleil et du vent" !!! Le site de RTE est un site officiel très intéressant permettant de notamment de corréler la production photovoltaïque avec la luminosité et celle de l’éolien en fonction des vents. Il permet aussi de voir que globalement la France grâce à son nucléaire est exportatrice massivement d’électricité (des milliards en faveurde la balance commerciale de la France) même si certaines années les pseudo écolos ont fait limiter ses exportations sous prétexte que la France ne devait pas devenir « la poubelle » de l’ue notamment de la dénucléarisation de l’Allemagne où grâce à ses pseudos écolo le prix de base de l’électricité est le double de celui de la France en 2016-17 0,16€/kwh - 0,3€/kwh !!! (grâce principalement au très visionnaire vrai homme politique au sens noble du terme le Général De Gaule…)…
Rochain Serge
Il est au contraire très clair que vous persistez dans le domaine de l'annerie, demontrant au passage votre ignorence totale des impératifs d'un réseau électrique qui doit satisfaire en permanence à l'équation d'équilibre production/consommation = 1 qui, lorsqu'elle n'est pas respectée, conduit à l'effondrement du réseau avec déconnexion automatique par les dispositifs de sécurité de tous ce qui y est connecté, pour éviter les incendies dus à la surchauffe des lignes en surtention. Ce n'est donc pas pour satisfaire à un quelconsue règlement administratif que RTE déconnecte des parcs éoliens ou salaire mais pour conserver les exigences de cette équation qui impose l'égalité entre la production et la consommation. En effet, quand nos voisins cessent ou simplement diminuent d'importer depuis la France brusquement plusieurs GW en quelques secondes, il est impératif de diminuer la production d'autant avant que le déséquilibre ne se propage a l'ensemble du réseau. Et diminuer la production de plusieurs GW en quelques secondes ne peut se faire qu'en déconnectant des unités de production qui peuvent le faire sans dommage, eet à ce niveau de puissance dans ces délais cela exclu TOUS les systèmes thermiques en raison de l'inertie qui les caractérise, surtout s'ils doivent redémarrer quelques heures plus tard comme c'est systématiquement le cas (un arrêt d'urgence de réacteur nucléaire demande au minimum deux jours pour redémarrer).RTE n'a donc pas d'autre choix que de déconnecter des parcs éoliens ou solaires pour rétablir l'équilibre électrique en quelques secondes qu'il est tout aussi facile et rapide de les reconnecter des que la demande d'exportation de nos voisins revient. Aeropelu se perd sans des méandres de supposées obligations contractuelles administratives qui ne sauraient interférer avec les impératifs techniques autrement qu'au niveau du principe, alors qu'il s'agit d'un probleme technique impérativement prioritaire pour éviter les fameux black-out dont on parle beaucoup en ce moment.
Serge Rochain
"RTE ne déconnecte pas l'éolien ni le photovoltaïque pour la bonne et simple raison que non seulement cette production serait perdue mais aussi et surtout parce que par contrat il y a OBLIGATION légale (par la loi) de l'accepter sur le réseau pour qu'elle puisse être consommée et facturée et donc respecter le contrat. Cette production est donc par contrat prioritaire par rapport aux moyens de production réellement pilotable que sont les centrales au fioul, au charbon, au gaz, 10% de l'hydraulique, nucléaire existante en capacité de produire.". . . . Chappelet d'anneries contraires à ce que l'on peut voir tous les jours, dsonc aussi aujourd'hui sur https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
aeropelu
Vous dite n'importe quoi, mélangez, confondez me faite dire ce que je n'ai pas dit. - Je n'ai pas parlé d'arrêt d'urgence, ce qui au passage montre que vous ne savez pas de quoi vous parlez. L'adaptation de la production à la consommation existe depuis que les réseaux existent donc bien avant les productions intermittentes non pilotables. Ce sont les moyens de productions pilotables (fioul, charbon, gaz, nucléaire) qui assurent les variations par rapport au besoin de la demande PAS LES PRODUCTIONS INTERMITTENTES NON PILOTABLES. Contrairement à ce que vous prétendez vous confondez "arrêt d'urgence" qui correspond à un incident, avec régulation de la puissance, donc de la production parfaitement possible avec le nucléaire. Ce sont justement les productions intermittentes qui ont considérablement augmenté les sollicitations des variations d'adaptation de puissance beaucoup plus rapides et fréquentes sollicitant plus le matériel... Avec les moyens de productions pilotables et en particulier avec le nucléaire les dispatchings (gestionnaires de l'adaptation production consommation sur le réseau) ont même la possibilité de contrôler en directe les variations nécessaires ou par des ordres envoyés en directe aux sales de commandes !!! Ils ont la main sur des centaines de MW réparties sur les différentes unités de production... -Je n’ai pas parlé d’obligation administrative mais d'une obligation de contrat. S'il y a possibilité de production (présence de vent et/ou soleil) des moyens de productions intermittents non pilotable mais que l'électricité produite n'est pas injectée sur le réseau eDF doit indemniser les producteurs !!! EDF a obligation par la loi d'acheter de cette électricité si elle est produite. S’il est possible de produire de l’électricité et qu’elle ne soit pas acheté les producteurs doivent être indemnisé. Déjà que la production est faible si en plus elle doit être régulée ou arrêtée alors quel gâchis ! Les moyens de productions intermittents NE SONT PAS PILOTABLE (pas régulables) car trop variable c'est marche ou arrêt ce qui n’est pas de la production pilotable. Si leur électricité n’est pas injectée dans le réseau elles sont à l’arrêt. Il n’y a pas de régulation de la puissance des moyens de productions intermittents non pilotable. Cela serait d’ailleurs d’autant plus ridicule de réguler la puissance ou arrêter leur production déjà faible puisque ces moyens de productions non pilotables ont un taux de charge ridicule de 23% en moyenne pour l’éolien et 17% en moyenne pour le photovoltaïque comparé aux plus de 85% pour le nucléaire !!! -concernant les graphiques RTE ils montrent justement qu’en bas il y a les productions éoliennes et photovoltaïques on prend ce qui vient, ce qu’il est possible de produire en fonction de la luminosité et du vent. On ne va surtout pas réguler cette production pour s’adapter à la consommation cela d’autant plus que ce n’est pas régulier, imprévisible avec des variations rapides et brutales… Ce serait du gaspillage d’une production électricité de luxe, chère mise en place et maintenu grâce à des subventions sans lesquelles elles n’existeraient pas !!!... Ce sont les moyens au-dessus qui permettent par leur pilotabilité de réguler leur production. Principalement charbon, gaz, fioul et surtout nucléaire dont vous pouvez observer que c’est le moyen de production qui varie le plus !!!! En dernier il y a les STEP (stations de pompage environ 5000MW en France) parfaitement pilotable mais de courte durées (quelques heures) dont la production peut être injectée sur le réseau en moins de 10 minutes pour les urgences, les pics de consommations, les imprévisibles…
Serge Rochain
Aeropelu, J'en ai assez de repeter toujours la même chose à des cretins qui n'ont pas envie de comprendre ....simplement ce que fait RTE face à une brusque chute de la consommation, puis quelques heures plus tard, ce que fait le même RTE quand la consommation reprend, comme illustré par les courbes du site eco2mix page "production par filieres" ! POINT BARRE, si vous voulez rester idiot c'est votre affaire salut !
aeropelu
Je ne vous ai pas insulté ni même jugé !!! Vous perdez votre sang froid ! N'ayant pas d'explications ni d'arguments crédibles vous n'avez plus que l'insulte, le jugement et le mépris. Mais cela ne change rien à la réalité. Car non RTE par ses dispatchings ne pilote pas l'adaptation de la puissance produite à la demande avec les productions intermittentes non pilotable. Une variation brutale de "plusieurs GW en quelques secondes" n'est pas une variation normale mais un incident de réseau (1GW=1000MW soit environ un réacteur nuc.). Un réseau ne résiste pas à une chute de plusieurs GW en quelques secondes. Il y avait eu lors d’un hiver 1 ou 2 réacteurs qui avaient eu des arrêts d’urgence (incidents) suite à la formation de glace… ce qui avait entrainé l’arrêt par cascade d’une unité de charbon de Cordemais et une chute du réseau régional ou national je ne me souviens plus. C’est, selon les experts sérieux, ce qui s'est passé le plus probable récemment en Espagne. Celle-ci ayant justement une proportion trop importante de production intermittente non pilotable par rapport aux productions pilotable qui aurait engendré la chute du réseau en cascade. La production intermittente non pilotable n’ayant pas l’inertie qu’ont les moyens de productions pilotables… La production est gérée par les dispatchings en fonction des prévisions corrigées de la demande, des disponibilités, des coûts… ce qui permet justement de prévoir, de préparer les moyens pilotables pour assurer le suivi de la demande mais dont les variations seront justement dans des proportions largement plus petites heureusement !!! Il arrive qu’il soit demandé à une unité de production de se préparer pour une production qui pourra finalement ne pas être sollicitée. « …Puis quelques heures plus tard… » veut dire que le producteur perdrait une production déjà rare !!! En 2018 ou 2019 je ne me souviens pas exactement plusieurs milliers (5000 ?) d’éoliennes Allemandes avaient dû être brutalement déconnectée car il y avait un risque de faire tomber le réseau européen. Ce n’était pas du pilotage, ce qui est techniquement impossible avec ces moyens, mais de la gestion de crise ! Les courbes du site eco2mix illustrent, concernant l’éolien et le solaire, les variations de vent de de luminosité point barre ! Piloter n’est pas arrêter ou démarrer mais réguler de façon volontaire la puissance d’un moyen de production. Les variations dues aux vent et au soleil ne sont pas du pilotage.
Serge Rochain
Votre insistance à nier la réalité montrée chaque jour par ceux qui ont la charge du réseau électrique est une insulte.....passez votre chemin nous n'avons rien à nous dire nous ne sommes pas sur la même planète.
aeropelu
Vous n'avez aucun argument ni explication sinon les insultes le jugement et le mépris. C'est vous qui niez la réalité et ne comprenez pas le fonctionnement d'un réseau électrique. Votre entêtement et incapacité a rester dans le dialoqgue, l'échange d'informations, d'explications de façon normale est une insulte notamment à l'égard des personnes du réseau lesquels ne sont pas (ou pas encore tous) dans l'idéologie de la "religion" de ceux qui se sentant du bon côté ont cette arrogance et cette suffisance leur faisant avoir en sentiment de suppériorité... Votre comportement est pitoyable !
aeropelu
"eco2mix" que vous interprétez selon vos délires idéologiques. Vous lui faite dire ce qu'il ne dit pas !!! tj aucun argument, nis explication...
Serge Rochain
Vous volez vraiment trop bas ! Serge Rochain, Lauréat de la Société des Ingénieurs diplômés par l’Etat https://ssd.jpl.nasa.gov/tools/sbdb_lookup.html#/?sstr=1998%20SL10&view=VOP https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/ https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/ http://climso.fr
jean-jacques Attia
Salut Rochain, même quand vous faites votre promotion, vous exagérez : la "Société des ingénieurs diplômés par l'Etat" n'existe pas. Il n'y a qu'une "Association...". Qui fonctionne sur la base de la validation des acquis de l'expérience. Il n'y a pas de honte à celà, mais pas de gloire non plus, et encore moins de "hauteur de vol" ! L'indigence de vos explications, quelques commentaires plus loin, sur l'origine de l'effet photo-électrique, confirme bien le niveau de vos connaissances dans ce domaine. Vous racontez une histoire à dormir debout en faisant le savant, c'est pitoyable. Epater les gens qui ont peu de connaissances scientifiques semble vous satisfaire, grand bien vous fasse.
Serge Rochain
Attia semble de plus en plus ignorant au point de ne même pas savoir faire la moindre recherche sur Internet pour voir si "par hasard' il n'existerait pas une association qui porterait le nom qu'on lui suggère !!!! https://www.sidpe.fr/qui-sommes-nous/#:~:text=L%E2%80%99Association%20des%20Ing%C3%A9nieurs%20Dipl%C3%B4m%C3%A9s%20par%20l%E2%80%99%C3%89tat%20est%20une,par%20une%20pr%C3%A9sence%20active%20aupr%C3%A8s%20des%20jurys%20d%E2%80%99%C3%A9cole SIDPE les premiers caracteres du nom du site de l'association signifie Société des Ingénieurs Diplômés Par l'Etat ....sauf pour Attia Et le reste de son commentaire est à l'avenant
Serge Rochain
80 ans de notoriété …. ▪ L’Association a été déclarée le 3 avril 1937 sous le nom de Société des Ingénieurs Diplômés. ▪ Elle trouve aussitôt auprès des autorités de tutelle un accueil des plus bienveillants. ▪ En 1939, le siège social de la Société est transféré au CNAM. ▪ En 1977, ses statuts et son règlement intérieur sont réactualisés et les premières délégations régionales sont créées. ▪ En 1997, la SIDPE est reconnue d’utilité publique. C'est là : https://iesf.fr/offres/doc_inline_src/752/180314_PresentationSIDPE.pdf Ca ne date pas d'hier !
aeropelu
Surtout il se garde bien ici de donner des explications claires, des arguments qui tiennent concernant le sujet qui est pour rappel « Les seuls vrai pilotables sont les renouvelables, notamment les variables éoliens et solaires... » ce qui est étrange puisque ce serait si évidant !!! Mais les faits sont têtus : les moyens de production dit abusivement "renouvelables" ne sont pas pilotable. Pilotable veut dire que l’on peut réguler la puissance produite de façon volontaire. Or ces moyens de productions ne sont pas régulés. Ils peuvent seulement être mis à l’arrêt pour les éoliennes et isolé pour le photovoltaïque. Cela supposerait que ces dizaines de milliers de petites et très petites unités de production soit équipées de système de commande à distance. Or les dispatchings ont d’autres moyens très efficaces et sûres sur les moyens de productions que sont notamment les centrales nucléaires… De plus la seule explication qu’il avance et n’en est pas une serait le site, très intéressant par ailleurs, éCO2mix https://www.rte-france.com/eco2mix/synthese-des-donnees?type=production# qui selon lui montrerait que RTE déconnecterait … Or ce site montre simplement l’évolutions des divers moyens de production en fonction du vent et du soleil ET de la régulation des autres moyens de production. Selon lui tj RTE « déconnecterait » ce qui n’est alors pas du pilotage tout en sachant comme dit précédemment ces moyens n’ont pas de commande à distance… Quant au fait que le « renouvelable » d’importation serait interrompu ne tient pas non plus puisque l’on ne peut pas sur le réseau distinguer l’électricité des moyens de production… Le pilotage des moyens de production pour équilibrer, réguler la production d’électricité avec la demande à chaque instant se fait UNIQUEMENT avec les moyens de productions pilotables : nucléaire, charbon, fioul, gaz, 10% environ de l’hydraulique (90% au fil de l’eau ne l’est pas vraiment car sinon c’est perdu), bioénergies…
Serge Rochain
Pas besoin de tant de blabla, le lien que vous donnez montre bien que pour équilibrer le réseau lors de la baisse de puissance exportée entre 10 heures et 17 heures aujourd'hui même, RTE a muselé le solaire durant ces 7 heures à la hauteur de 2 GW soit la production de deux réacteurs nucléaires qu'il aurait fallu arréter totalement durant 7 heures mais qui auraient, une fois arrété, eu besoin de deux jours pour redémarer..... ce qui explique bien le choix de RTE de s'être tourné vers les solaire bien plus pilotable que le nucléaire, pour résoudre ce problème. Circuler il n'y a rien à voir, et surtout pas à épiloguer !
aeropelu
Hilarant, il fait claquer des ‘’’galons’’ mais reste à côté du fond, des sujets et des explications, arguments !!! Comme vous le dite un comportement pitoyable ! Cela me fait penser à cette conférence de Roland Gori : la fabrique des imposteurs https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU !!!
Serge Rochain
En dehors de baver sur moi vous avez quelque chose qui prouve ce que vous récitez comme l'évangile ? RTE nous démontre le contraire tous les jours, et comme par hasard ça corespond à ce que je dis.... mais j'avoire n'avoir aucun mérite à ne commenter, ce que chacun peut faire, en regardant les courbes des filieres de production.... Vous devez passer pour des billes aux yeux de nombreux lecteurs de ce forum qui n'étant pas spécialement dogmatiques, se donnent eux le mal de controler s'il relève bien du hasard que la courbe de production des PPV se mette à chuter brusquement de plusieurs GW au moment ou la courbe d'exportation chute de la même puissance, ou s'il y a une vrai corrélation volontaire suite à une action de RTE. S'ils font systématiquement l'analyse de la corrélation ils doivent se dire que c'est tout de même curieux ces chute d'exportation et de production suimultanées ??? A moins que par hasard, tous les jours au moment où l'exportation chute de façon drastique un énorme nuage couvre 10 à 15% du territoire faisnat chuter la production solaire d'autant et le nuage disparaissant, toujours par hasard, au moment où l'exportation reprend???? Vous êtes vraiment sur que RTE n'a pas les moyens de couper les parcs PPV à distance ? Moi je suis sur d'une chose, c'est que vous êtes le dogme anti-renouvelable personnifié ! Cela devrait caractériser une nouvelle pathologie psychiatrique à mon avis, probablement dans la catégorie des incurables.
aeropelu
Aprés les insultes les jugements et le mépris voilà l'inversion accusatoire de baver !!! Alors que je ne l'ai ni insulté, ni jugé, ni méprisé il continue versant dans des insinuations très douteuses. c'est un compotement pitoyable. Et non les variations entre environ 12h et 17h ne sont pas du pilotage de réseau mais bien un nuage produit par une usine à gaz qui a été mise en place et qui a pour nom: "limitations d’ENR terrestres par RTE" !!! Ces limitations sont en fait des sorte de délestages, isolements du réseau à cause des limites des réseaux. "Mise en oeuvre par l'exploitation de RTE pour faire façe à des contraintes et LIMITER L'IMPACTE SUR LE RESEAU, Les limitations peuvent concerner des producteurs HTB et des producteurs HTA." "RTE demande les limitations au client de tête HTB ou GRD."... Et oui parce que environ 100 milliard seront nécessaires au total, probablement beaucoup plus pour adapter les réseaux, mais chuuuuttttteeee faut pas le dire. Bien entendu comme c'est une idéologie ces coûts ne sont pas comptés dans le prix de revient des enr, là encore chuuuttte !!! Il n'est malheureusement pas impossible aussi que ce soit un moyen de diminuer le subventionnement sans le dire de ces enr. En effet le dogmes de la libre conccurence des traités de l'ue (instaurant de fait la plupart du temps des conccurences déloyales!) qui impose qu'une activité ne soit pas subventionnée cela fait désordre. Il y a d'autres cas et de toute façon même les traités de l'ue sont respectés quand ça arrage! Or j'insiste mais sans suvention ces enr n'existeraient pas, ce n'est pas moi qui le dit mais les industriels qui les fabriquent !!! ...
Serge Rochain
"Et non les variations entre environ 12h et 17h ne sont pas du pilotage de réseau mais bien un nuage produit par une usine à gaz qui a été mise en place et qui a pour nom: "limitations d’ENR terrestres par RTE" !!! " Aeropeku, si c'était le nucléaire qui procédait à l'ajustement de la production sur la consommation, cela s'appellerait du pilotage de reseau..... mais comme il en est bien incapable à ce niveau de puissance de pouvoir le faire en quelques minutes, RTE réalise l'opération avec les renouvealbles variables, en l'occurrence des parcs éoliens, et cela prend le nom particulierement comminatoire et dévalorisant d'usine à gaz ! C'est ça ? et après ils s'étonne de se faire traiter d'idiot ! Il n'y a pas de doute, on ne peut pas se tromper, le qualificatif est le bon !
aeropelu
Quel entêtement dans l'insulte et à vouloir persister dans une erreur que votre comportement orgueilleux ne veut pas reconnaître ! Votre attitude est ridicule car vous êtes obligé devant la pauvreté de vos explications d'y joindre pour vous donner de la contenance les insultes et le mépris. Les variations brutales de cet ordre ont toujours existé donc bien avant l'éolien et le solaire, elles étaient parfaitement gérées et absorbées et même de façon plus efficace. Les enr n'ont fait qu'ajouter des problèmes… Le réseau devant être renforcé en attendant que les travaux soient réalisés et en lien avec l'obligation d'achat une procédure qu'ils appellent « limitations d’ENR terrestres par RTE » pour indemniser le préjudice des productions non injectées, coupées. Ce n'est pas un ajustement de la production par pilotage, régulation de la puissance de ces productions mais un moyen trouvé pour éviter des problèmes techniques dû à des incapacités de certaines partie du réseau… Cette procédure est complexe d'où le ma qualification d'usine à gaz. Avec votre incapacité à dialoguer simplement quand on vous donne des informations qui bousculent vos convictions est vraiment, vraiment pitoyable et surtout irrespectueuse.
Serge Rochain
Vous ne faites que baver sur moi, tout en refusant de regarder la vérité qui éclate dans les pages de eco2mix. Vous n'apportez rien ! Nous n'avons rien à nous dire, vous n"êtes qu'une de la multitude des idiots utiles au nucléaire.
aeropelu
Vous inversez les rôles et faite preuve de perversion. Votre comportement est depuis le début très offensante vous en venez à de la diffamation alors que vous ne me connaissez pas ! C'est vous qui bavez sur moi ce qui va bien avec votre comportement. Je ne vous ai pas insulté ni même jugé ni méprisé dans aucun de mes message contrairement à vous !!! Contrairement à ce que vous affirmez en prenant vos "galons" pour accréditer vos mensonges et ignorances j'ai donné des explications, des arguments et la raison officielle expliquant les effacements des enr dans la plage +ou- 11h-17h. Ce que vous interprétez sur les graphiques temps réel d'eco2mix comme étant du pilotage par de la puissance injectée sur les réseaux par les moyens de production le serait selon vous par les enr. Cela est factuellement faux la régulation : 1- le pilotage de la puissance existant depuis la construction des réseaux bien avant les enr. 2- Les enr n'étant pas pilotables et enfin et surtout 3- depuis octobre 2024 il a été mis en place l’application lorsque jugée nécessaire par RTE des textes de la « limitations d’ENR terrestres par RTE ».
Rochain Serge
Aujourd'hui, pas d'interruption significative d'exportation prévue, donc sauf changement d'avis inopinée d'un de nos voisins, flux régulier et équilibré entre production et consommation, sans surprise, donc sans action corrective nécessaire de la part de RTE pour assurer le suivi de charge... Circulez il y a rien à voir !
ThB
Ce qui me gêne Aeropelu c'est que votre notion de rentabilité s'arrête à la durée de votre existence. En Bretagne entre Dinan et Lamballe lors de mes trajets réguliers sur la 4 voies je vois un bon nombre d'éoliennes. Je peux affirmer que les fois où elles ne tournent sur un ans pas se comptent sur les doigts de la main. L'énergie solaire de mes PV me fait économiser beaucoup de KW même lorsque le soleil se cache. L'été le surplus préchauffe mon eau sanitaire. Toute cette énergie économisée n'aura pas à avoir été produite par une centrale fossile ou atomique et aura permis de réduire notre importation d'énergie fossile (60 milliards/an en moyenne). Quant à la durée de vie des PV, les fabricants garantissent maintenant 30 ans leurs capteurs. Au bout de ce délai ils produisent toujours moins, mais suffisamment et la je ne suis pas sur qu'ils ne repartent pas pour 20 ans supplémentaires, car ils auront été largement amortis (moins de 6 ans, vous savez cette fameuse rentabilité dont vous parlez). Quant à la coupure en Espagne bien malin celui qui connait le fin mot de l'histoire.
herpinjeanluc
les energies renouvelables ont pris le dessus au point de fournir de l energie en quantité sans e ergie fossile. edf est sur le cul avec cette concurence loyale et sans danger a l inverse de l energie nucleaire avec de plus ces nouvelles corosions sous contrainte révélées encore a Civaux. atretons le nucleaire pendant qu il est encore temps avant qu une catastrophe nucléaire mette la france KO
Serge Rochain
Vous avez parfaitement raison. D'ailleurs si la France est devenu le champion de l'exportation, elle ne le doit qu'au renouvelables et à deux titres. 1) pour le volume exporté et 2) pour la souplesse nécessaire à cette activité exportatrice. 1) Pour le volume; nous avons consommé en 2024 en besoin interieur 449,2 TWh. Mais le nucléaire n'a produit que 361,7 TWh, donc le compte n'y est pas. les renouvealbles toutes sources confondues on produit 148 TWh ce qui nous a permi d'être non seulement autosuffisant mais egalement d'exporter 89 TWh en utilisant malgré tout également pres de 30 TWh en importations et fossiles. Toutes ces informations sont extraites du bilan annuel de RTE. 2) L'activité d'exportation, à la merci des besoins de nos voisins, et sujette à des variation erratiques de grandes ampleurs, en pratique plusieurs GW de puissance, soit celle de plusieurs réacteurs nucléaires, et cela en quelques secondes. L'inertie des réacteurs nucléaires est telle qu'il serait impossible de maintenir le reseau dans un état stable avec de telles variations dans des temps aussi courts avec les réacteurs nucléaires, et même n'importe quelle autre source thermique. Seuls les parc éoliens et solaires dont la connexion au réseau peut se faire en quelques secondes, et à l'échelle individuelle permet d'adapter la puissance de production à la puissance de la consommation avec la plus grande finesse dans des délais aussi courts. C'est ce que l'on peut voir presque tous les jours environs deux fois par jour sur la page "productions par filières" du site eco2mix de RTE. Sans les renouvelables variables éoliens et solaires, pas d'exportations possibles aujourd'hui.
Serge Rochain
Non Monsieur Jantzen, quand un PPV est déconnecté d'un reseau sur lequel se trouve des dispositifs consommant cette électricité. Les panneau ne produisent pas d'électricité ils sont inertes. C'est comme les panneaux stockés dans un coin en attente de branchement il faut une différence de potentiel dans un circuit électrique pour qu'il produise. C'est vrai pour tous les dispositifs producteurs d'électricité. Par exemple le petit alternateur, appelé abusivement dynamo, qui équipe les bycyclettes ne produit aucune électricité quand vous roulez si vous dévissez les ampoules du phare et du feux arriere. C'est leur présence qui ferment le circuit qui affiche alors une différence de potentiel au niveau des bornes de l'alternateur. C'est encore la même chose que la pile électrique encore sous blister dans le magasin, aucun courant ne circule entre les deux bornes de la pile. Mais si vous mettez un circuit resistif entre ces deux bornes (comme une ampoule) vous fermez la boucle du circuit qui affiche une différence de potentiel entre les deux bornes permettant au courant de circuler dans ce circuit et ..... vider la pile. Vous comprenez maintenant ? Ca fait plaisir de voir des gens come vous qui viennent sur ces forums pour vraiment s'informer, et leur curiosité fait plaisir à voir. Il y en a tant qui ne viennent que pour colporter les fakes qu'ils lisent ou entendent à droite et à gauche sans rien comprendre à ce qu'ils racontent mais qui se croient bien informés. Bien cordialement, Serge Rochain
Antoine Jantzen
Serge, merci pôur votre réponse, mais j'ai quand même du mal à comprendre. Le flux de photons du soleil sont bien captés par les cellules photovoltaïques, non? Que deviennent-ils une fois captés? Dans mon esprit, en faisant une analogie avec une baignoire qu'on remplit (évacuation bouchée), l'énergie (le débit de l'alimentation) est bien réelle, et si on n'ouvre pas l'évacuation la baignoire déborde "d'énergie" qui se répand dans l'environnement proche de la baignoire, la salle de bain. Donc, avec cette logique (c'est la seule que j'ai pour l'instant), si je reprends votre exemple de la dynamo, il y a bien un flux d'électrons qui est produit (l'énergie mécanique du cycliste est transformé par la dynamo en énergie électrique). Effectivement, sur l'ensemble du circuit, ce flux se retrouve empêché de circuler s'il manque un équipement comme une ampoule dans votre exemple. Les électrons produits par la dynamo doivent se répandre ailleurs que dans le circuit électrique, peut-être dans le cadre et autres éléments métalliques du vélo, par des courants de fuite (je suppose qu'un vélo n'a pas le niveau d'isolement qu'une installation électrique comme celle d'une habitation par exemple). Pour votre deuxième exemple, la pile, l'énergie électrique est déjà stockée, le flux d'électrons initial qui a rempli la pile n'existe plus. Je ne pense pas que cet exemple soit approprié. Donc, pour reprendre mon analogie avec la baignoire, dans mon esprit, l'installation PV doit déborder de l'énergie solaire captée, car c'est un flux d'énergie rentrant permanent. Que devient cette énergie lorsque qu'on ne lui permet plus de circuler sous forme d'électricité pour alimenter un réseau de distribution et les équipements électriques que ce réseau doit faire fonctionner?? C'est ça que j'ai vraiment du mal à appréhender et à comprendre.
Rochain Serge
Votre analogie est totalement fausse tout simplement. Connaissez vous le modèle planétaire de l'atome ? Il permet de comprendre ce qui se passe quand un photon frappe un atome de silicium. Dans. Ce modèle un atome est constitué d'un noyau appelé nucléon qui contient de 1 à 92 protons, selon l'atome dont il s'agit, qui sont des charges positives et de neutrons en nombre variable pour chaque type d'atome et en constituent les variétés dites isotopiques. Autour de ce noyau on a un nombre d'électrons, toujours en nombre égale à celui des protons et qui sont des charges négatives, ce qui fait que l'atome dans sa globalité est électriquement neutre. Ces electrons gravitent Sur des orbites concentriques Qui contiennent chacunes de 1 a plusieurs électrons selon une règle bien connue sans importance ici car il faut seulement comprendre qu'il existe plusieurs orbites dont le nombre ne dépend que du nombre d'électrons. Chaque orbite représente un niveau d'énergie et plus l'orbite est élevée (loin du noyau), plus son niveau d'énergie est élevée. Voilà le décor, et maintenant voyons ce qu se passe quand un photon vient frapper un atome de silicium. Premier cas, c'est l'effet photo électrique. La cellule est dans un circuit, le choc du photon pénétre les couches d'orbites sur une certaine profondeur apportant une énergie à l'atome dont les electrons périphériques s'échappent et sont happés dans le circuit fermé consommateur. Le circuit étant fermé les atomes détroussésse reconstruisent en piquant les atomes périphériques des atomes voisins qui sont dans le courant de la boucle fermée et se servent à leur tour dans les atomes en amont... Etc. C'est l'effet photo électrique découvert par Einstein. Deuxième cas. Le ppv n'est pas connecté dans une boucle électrique fermée, mais stocké dehors au Soleil. Le photon qui frappe un atome de silicium augmente son niveau d'énergie se qui se traduit par un déplacement des electrons des couches basses vers les plus hautes et les électrons de la plus haute deviennent ce que l'on appelle des électrons libres, hors atome lequel devient un ion positif électriquement positif donc instable qui va reattirer les electrons qu'il a perdu. Simultanément les couches basses sont en manque et vont attirer les électrons qui se sont brièvement échappé vers les couches plus hautes. Quand un électron descend d'une couche haute sur la couche en dessous il perd de l'énergie qui se retrouve dans le photon qu'il émet. Les électrons redescendent donc d'étages en étages en émettant Un photon de faible énergie à chaque descente d'un étage. Mais l'énergie importante du photon d'origine est restituée en totalité par une multitude de photons de faible énergie émis par la redescente de tous les electrons bousculés qui étaient tous montés de un ou plusieurs étages. Mais ces photons de redescentes son individuelement de faible énergie, typiquement des IR, seulement de la chaleur. Donc hors circuit mais au Soleil, si les ppv ne produisent pas un courant électrique, en revanche ils chauffent. Cela n'a rien de grave leur surface permet d'évacuer la chaleur sans problème mais, tout de même, S'ils sont simplement en stock il vaut mieux éviter de les laisser au Soleil.. D'ailleurs, en sortie d'usine, ils sont toujours enveloppés dans un emballage opaque pour empêcher l'agitation des electrons du silicium qui augmente inutilement leur température. Est ce que j'ai été assez compréhensible? Bien cordialement.
Rochain Serge
Pour votre dynamo qui rependrait ses electrons dans le cadre du velo vous m'avez bien fait rire. Cette réponse me plait sur le plan humour c'est génialement amusant. Malheureusement c'est faux la encore, aucun courant n'est émis mais si vous mettez la main sur la dynamo, vous constaterez Qu'elle chauffe.tout comme les ppv et pour la même raison. Mais vous ne risquez pas de vous brûler, c'est le même niveau d'énergie sous forme calorique que celle diffusée sous forme de lumière en mettant l'ampoule dans le phare, donc pas grand chose, pas de quoi faire bouillir une casserole pleine d'eau pour faire cuire un œuf.
Antoine Jantzen
Bonjour Serge, encore merci pour vos explications...foisonnantes!! Vous étiez à deux doigts de me perdre. Mais bon, je me suis accroché, et je pense avoir compris vos explications. Par contre, je reste sceptique sur l'accumulation de chaleur dans une installation photovoltaïque en activité lorsqu'elle est mise en stand-by : n'est-ce pas problématique? N'y a-t-il pas de risques? Si oui, comment sont-ils gérés?
Serge Rochain
En fait, l'inconvénient des PPV, les grandes surfaces à utiliser pour obtenir une énergie assez modeste (de l'ordre de 150W au m2), devient ici un avantage, car cette surface permet de diffuser facilement l'énergie dégagée par l'agitation des électrons qui ne depasse donc pas les 150w, non transformés en électricité en l'occurence. Pour bien imager ce qu'il faut dissiper, prenez la surface de verre d'une ampoule de 150 W qui correspond environ à 78 cm2, mais qui est diffusé sur une surface 128 fois plus grande, donc à surface égale, à une température plus de 100 fois moins chaude..... Pensez vous toujours que cela peut poser un probléme d'évacuation de cette chaleur dégagés par l'agitation thermique des électrons du silicium chatouillés par les photons, à température ambiante ?
Antoine Jantzen
Merci Serge, j'aime bien votre exemple de l'ampoule et de la surface de verre. C'est vrai que finalement, quand on bronze lors d'un bain de soleil, on ne risque que quelques coups de soleil. Pour des brûlures plus graves, faut vraiment insister!!
Rochain Serge
Vous avez parfaitement compris, quand un dispositif construit pour convertir une forme d'énergie quel qu'elle soit en électricité mais qu'elle en est empêchée faute de circuit fermé pour conduire le courant qui n'est donc pas produit, le dispositif évacue l'énergie reçu en entrée sous forme de chaleur qu'il faut pouvoir évacuer sous cette forme. Plus cette énergie est concentrée plus c'est difficile. Dans les cas extrêmes cette difficultée est étalée dans le temps ce qui est le cas des dispositifs dont la source elle même est thermique comme ceux qui exploité la vapeur sous pression. Leur réactivité au changement est conditionnée par leur capacité à refroidir une fois la source de chaleur elle même annulée. Le cas le plus difficile est pour cette raison celui du nucléaire car si on peut rapidement fermer le robinet d'une centrale à gaz pour que la température ne monte plus, et ne soit même pas entretenue, on n'arrête pas une réaction en chaîne, on détourne ses conséquences, en interposant des capteurs de neutrons appelés barres neutophages de commande sur la passage des neutrons afin qu'ils ne fissionnent pas les noyaux d'uranium qui sont en fonctionnement normal les cibles qu'ils doivent fissionner. Bref c'est une opération délicate et complexe qui prend du temps, ce qui fait que faire varier la puissance d'un réacteur nucléair de façon sensible est une question d'heures contre des minutes pour une centrale à gaz et même de secondes pour des arrêts ou démarrage de parcs ppv ou d'eoliennes. C'est la raison pour laquelle RTE qui a la charge de maintenir le réseau en état d'équilibre entre la production et la consommation, privilégie les parcs ppv ou éoliens pour assurer cette égalité face aux importantes variations en des temps très courts que génère cette activité d'import/export. Vous pouvez le constater tous les jours sur le site eco2mix de RTE à la page des productions par filières.
Antoine Jantzen
Eh ben! Comme dirait mon grand-père : "Ce soir, je me coucherai mon con!!", et comme dirais ma grand-mère : "Tant que tu n'as pas compris, continue à poser des questions!!". Bon week-end Monsieur Serge.
Serge Rochain
Bon WE. Faites nous donc une petite visite : https://climso.fr/visite-virtuelle/ https://www.youtube.com/watch?v=jmMiDAtMn80&authuser=0 Mais prenez le téléphérique, il refonctionne mais c'est plus long : https://www.youtube.com/watch?v=jmMiDAtMn80&authuser=0
jean-jacques Attia
Bonjour Monsieur Jantzen : la "Société des ingénieurs diplômés par l'Etat", à laquelle M. Rochain prétend appartenir, n'existe pas. Il n'y a qu'une "Association...". Qui fonctionne sur la base de la validation des acquis de l'expérience. Il n'y a pas de honte à celà, mais pas de gloire non plus, et encore moins de "hauteur de vol" ! L'indigence des explications de M. Rochain, quelques commentaires plus loin, sur l'origine de l'effet photo-électrique, confirme bien le niveau de ses connaissances dans ce domaine. C'est plutôt pitoyable. Epater les gens qui ont peu de connaissances scientifiques semble satisfaire ce Monsieur, ne vous y laissez pas prendre.
Serge Rochain
Monsieur Jantzen appréciera lui_ même si une Association à le droit de s'appeler "Société ....des pécheurs à la ligne du gougeon frétillant"....par exemple, ou bêtement comme en la circonstance "Société des Ingénieurs Diplômés Par l'Etat" qui en l'occurence est une association comme les organismes religieux d'obédiences variées ou les mouvement politiques comme le PCF, le RN, .... ou les syndicats comme la CGT, FO..... ou les groupements d'anciens éleves d'une école comme la SIDPE ou l'AX, bref, toutes les ALUMNI Monsieur Attia qui manque également de culture administrative ignore beaucoup de choses et manifestement dans tous les domaines. Je vous signale que l'église catholique ne doit certainement pas exister non plus car il n'existe que des associations diocèsiennes, tout comme les parTis politiques par exemple, c'est même écrit là : https://www.vie-publique.fr/fiches/23999-quest-ce-quun-parti-politique Pour Monsieur Attia, le fait d'étre regroupé en association semble être dévalorisant, ce qu'il souhaite semble-t-il, c'est entacher ma réputation en raison d'un profond ressentiment à mon égard pour l'avoir ridiculisé dans ses prétentions scientifiques à propos du rapport entre les temps orbitaux des corps celeste comme les planètes et leur distance au Soleil. Toujours très amusant ce Monsieur à qui il prend de baver sur mon compte de temps à autre.
Serge Rochain
Les prétention d'Attia, et aeropelu, estimant à avoir un avis plus autorisé sur mes connaissances scientifiques que les membres de l'Académie des Sciences, Professeur au collége de France ou Institut d'Astrophysique de Paris, par exemple, les positionnent où exactement dans leur propre niveau de compétence pour juger des miennes ? https://www.istegroup.com/wp-content/uploads/2017/07/201_Histoire_de_la_mesure_des_distances_cosmiques_preface.pdf ........ https://www.istegroup.com/wp-content/uploads/2018/06/452_Le-regard-des-hommes-sur-le-Soleil_Rochain_Premi%C3%A8re-partie.pdf
jean-jacques Attia
En réponse aux très nombreux commentaires de M. Rochain, après les quelques lignes que j'ai eu l'étourderie d'écrire à son égard, et en supposant qu'il y aura au moins un lecteur de ceci : - Rochain se trompe lourdement, c'est son style, à propos du nom de l'association qui a eu la générosité de lui accorder un diplôme. Ce n'est pas une société quoi qu'il en dise... Voici ce qui est écrit sur le site de cette association, dont il fournit obligeamment l'adresse : "AIDPE Association à but non lucratif fondée en avril 1937 et Reconnue d’Utilité Publique depuis le 25 juillet 1997". Pour M. Rochain, "A", comme Ane, et "S", comme Savant, c'est pareil. Le bonhomme est impressionnant. - Concernant la préface de M. Jean-Claude PECKER, Professeur émérite au Collège de France, Membre de l’Académie des sciences, aujourd'hui disparu, dont M. Rochain nous invite à prendre connaissance, on retrouve la difficulté de ce dernier à bien comprendre ce qui est écrit : extrait : "Nos ancêtres philosophes (...) se seraient beaucoup amusés à lire le livre de Serge Rochain et se seraient enthousiasmés pour la précision des mesures de temps et de distance des astronomes d’aujourd’hui. Je ne saurais mieux conclure cette courte préface qu’en redisant l’importance que l’on peut, et que l’on doit, accorder aux méthodes de mesure, au choix des étalons, à la précision des calculs. Serge Rochain nous a permis, je crois, de mieux évaluer cette importance et de nous rendre compte à quel point la précision des mesures est essentielle pour asseoir, d’une façon précise et convaincante, les théories de l’astrophysique et de la cosmologie." Est-il bien certain que cette préface soit un compliment ? - La question se pose avec d'autant plus d'acuité quand on reprend l'affirmation de M. Rochain à propos de la troisième loi de Kepler, où il s'est obstiné à démontrer qu'elle pouvait s'écrire sous la forme : R^3 = T^2 ! Je m'en souviens encore tant l'injure faite à la physique la plus élémentaire était saisissante... "Importance des méthodes de mesure, du choix des étalons, de la précision des calculs"..., M. Pecker savait taper juste là où ça fait mal. Il faut s'appeler M. Rochain pour ne pas comprendre cette préface.
Rochain Serge
Ou l'on voit qu'Attia qui se prend pour un physicien n'a toujours pas compris que R^3=T^2 en choisissant les bonnes unités qui imposent cet equation, l'année terrestre pour le temps et l'UA pour les distances. Et c'est valable pour toutes les planètes de notre système solaire. ATTIA s'entête a se ridiculiser en le contestant alors qu'il suffit de l'appliquer pour devoir se rendre à l'évidence. Attia tant que vous betonnetez sur vos erreurs au lieu de vérifier vous resterez idiot. On ne conteste pas les lois de la physique sans être capable de prouver ce que l'on affirme.
jean-jacques Attia
Pauvre M. Rochain, c'est ballot de se prétendre astronome et d'être incapable d'exprimer correctement la 3ème loi de Kepler. C'est pourtant ce qu'un lycéen moyen de terminale scientifique sait faire... Le " R^3=T^2 " que vous vous obstinez à écrire n'a aucun sens, quelles que soient les unités employées. Avec si peu de connaissances, je ne sais pas comment vous avez pu mystifier autant de gens !?

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