Scission de TechnipFMC: le gouvernement français assure qu'il sera « très vigilant »

  • AFP
  • parue le

Le gouvernement français sera "très vigilant" sur le projet de scission du groupe de services pétroliers TechnipFMC, a déclaré mardi sur BFM Business la secrétaire d'État à l'Economie Agnès Pannier-Runacher.

"On sera très vigilants sur cette opération pour que ça ne soit pas une façon de contourner les engagements qui avaient été pris par FMC", a promis la ministre. "On a un certain nombre d'engagements de Technip sur le maintien de centres de recherche et développement et le maintien de centres de décision qui sont respectés aujourd'hui, et on a des leviers sur Technip", a assuré Mme Pannier-Runacher.

Les syndicats s'inquiètent notamment de la localisation aux Pays-Bas du siège de la future société Spinco, qui doit reprendre pour l'essentiel les activités de l'ancien Technip, avec 15 000 salariés.

L'État, qui possède 5% de TechnipFMC à travers une participation dans la banque publique d'investissement Bpifrance, est favorable à cette scission, annoncée lundi soir, a expliqué la ministre.

"C'est une décision stratégique à laquelle on adhère puisque Bpifrance est actionnaire de Technip", a-t-elle dit, qualifiant la scission de "plutôt intéressante, plutôt maligne du point de vue du développement de ces deux entreprises", en référence à Spinco et à RemainCo, l'autre branche centrée sur les activités sous-marines qui sera basée à Houston, aux États-Unis. "Moi ce que m'intéresse, c'est combien de divisions? C'est-à-dire combien d'ingénieurs, combien de centres de développement, combien de centres de décision" vont rester en France, a souligné la ministre.

La scission de TechnipFMC devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2020, une fois les autorisations réglementaires nécessaires obtenues.

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