Shell veut installer 50.000 points de chargement pour voitures électriques au Royaume-Uni

  • AFP
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Le géant pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé mercredi qu'il prévoyait d'installer 50.000 stations de chargement pour véhicules électriques dans les rues du Royaume-Uni d'ici fin 2025, par l'intermédiaire de sa filiale Ubitricity.

Le groupe anglo-néerlandais veut ainsi "apporter plus de possibilités de chargement de véhicules électriques pour des millions de conducteurs britanniques qui n'ont pas de place de parking privée et aider les autorités locales à rendre leur réseau de chargement opérationnel aussi vite que possible".

Près de 3.600 stations de chargement Ubitricity - acquises en février - sont pour l'instant disponibles au Royaume-Uni, précise Shell.

Le gouvernement britannique, à travers le Bureau des véhicules à zéro émissions (OZEV), finance actuellement le coût de ces stations de chargement sur rue à hauteur de 75% et Shell se dit "prêt à couvrir le reste des coûts".

Le groupe précise que 60% des ménages dans les villes anglaises n'ont pas de parking privé, et accélérer l'accès à des stations de chargement dans les rues est donc capital pour la transition vers des véhicules verts, l'un des éléments clés pour atteindre l'objectif de neutralité carbone du Royaume-Uni à horizon 2050.

La Commission britannique pour le changement climatique a estimé récemment que le pays avait besoin de 150.000 stations publiques de chargement d'ici 2025.

Shell veut aussi installer des stations de chargement dans les supermarchés, les parkings d'entreprises, les logements au Royaume-Uni. Dans le monde, il vise une augmentation de son parc de stations de chargement à 500.000 d'ici 2025 contre 60.000 aujourd'hui environ.

Shell prévoit de devenir neutre en carbone d'ici 2050 via des investissements dans les nouvelles énergies, le recours à des mécanismes de compensation de CO2 - contestés par les mouvements écologistes - et une réduction de sa dépendance au pétrole mais sans y renoncer.

Le patron du groupe a d'ailleurs plaidé pour continuer à extraire des hydrocarbures en mer du Nord, malgré les pressions des ONG pour arrêter les nouveaux projets.

ved/ngu

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