Taxonomie verte : le nucléaire n'est « ni durable, ni économique », affirme Berlin

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Le nucléaire, générateur de déchets, n'est pas une énergie "durable" ni "économique", a déclaré jeudi le secrétaire d'État allemand pour l'Environnement Stefan Tidow, Berlin s'opposant à Paris sur l'inclusion de l'atome dans la taxonomie européenne, la liste des investissements "verts".

"Ce n'est pas une énergie verte, ni durable. La question de la gestion des déchets n'est pas résolue: ce n'est pas économique non plus", a affirmé M. Tidow devant la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, à son arrivée à Amiens dans le nord de la France pour une réunion des ministres européens de l'Environnement.

Berlin s'oppose farouchement à l'inclusion du nucléaire dans le projet de labellisation verte ("taxonomie") dévoilé fin décembre par la Commission européenne. Les États membres ont jusqu'à vendredi pour réclamer des modifications, avant la publication du texte final. "Nous allons d'abord faire comprendre que nous trouvons difficile l'inclusion de l'énergie nucléaire. Puis la Commission fera sa proposition (finale). C'est à ce moment-là qu'on se positionnera (pour la suite du processus), nous réagirons", a expliqué Stefan Tidow.

Interrogé jeudi, un porte-parole de l'exécutif européen s'est refusé à préciser le calendrier de la publication du texte final : "Ce qui est absolument clair, c'est que la Commission n'a pas l'intention de jouer les prolongations de quelque façon que ce soit. Nous travaillons dur pour arriver à une décision aussi vite que possible", a-t-il cependant indiqué lors d'une conférence de presse.

Le texte final de la Commission sera considéré définitivement adopté quatre mois après sa publication, sauf rejet par une majorité simple au Parlement européen ou par une majorité qualifiée des États (soit 20 États, ce qui paraît hors de portée). Le document fixe les critères permettant de classer comme "durables" les investissements dans les centrales nucléaires et à gaz, avec pour objectif d'orienter les investissements privés vers les activités contribuant à réduire les gaz à effet de serre.

La France, confrontée à un mur d'investissements pour relancer sa filière nucléaire (source d'énergie stable et décarbonée), et des pays d'Europe centrale, comme la Pologne, qui doivent remplacer leurs centrales à charbon très polluantes par des centrales à gaz, soutiennent la proposition sur la table. "La Commission a présenté un texte d'équilibre, de compromis. Evidemment, certains pays ont des points (de désaccord), ça fera l'objet de discussions (...) Nous ferons un bon travail ensemble", a commenté à Amiens Barbara Pompili, alors que Paris occupe depuis janvier la présidence tournante de l'UE. "Je ne pense pas que ce sujet pèse sur les relations franco-allemandes. Nous avons chacun nos intérêts particuliers, cela est normal", a abondé M. Tidow.

Quelques pays, Autriche, Luxembourg et Allemagne en tête, ont farouchement bataillé pour exclure l'atome, Vienne dénonçant notamment "une énergie trop onéreuse et trop lente" pour contrer le changement climatique et s'alarmant de la gestion des déchets générés. "Le nucléaire est une énergie décarbonée. On ne peut pas s'en priver au moment où nous devons baisser très rapidement nos émissions", a répliqué jeudi Barbara Pompili, rappelant que les énergies renouvelables sont intermittentes et ne peuvent donc garantir à elles seules une fourniture continue d'électricité. "Quand nous aurons les solutions de stockage - notamment avec l'hydrogène, par exemple, mais pas seulement - la question pourrait se poser autrement", a-t-elle observé.

Commentaires

Th.Bretin

Je vois que vous en savez un peu plus que la Cour des comptes, les derniers chiffres font état de 20 Mds...
La provision vous ne la chiffrez pas ? Le pays de la ligne Maginot vit avec 75 % de son énergie produite par l'atome (chiffre contestable avec les centrales à l'arrêt) j'ai bien peur que nous avons la un panier trop bien rempli.
Je pense au contraire que ces chiffres sont sous-évalués, car budgétiser sur plusieurs centaines d'années me semble être une lecture dans boule de cristal.
Les 3/4 de la production électrique sont dilapidés en purs gaspillages... Plutôt que claquer des fortunes pour générer de futur Fukushima, la sagesse consiste naturellement à éradiquer ces gaspillages et produire le nécessaire uniquement, avec des ENR sans danger et du stockage par centres de turbinage-pompage. Rien de plus simple ! Mais évidemment, c'est la fin du profit, donc d'un certain capitalisme, cette domination des peuples par quelques egos malades. Relancer le nucléaire, c'est relancer le féodalisme. Cette industrie mortifère ne peut exister sans le prolétariat sous-éduqué et sous-payé qui se fait irradier pour assurer la maintenance et les incidents des centrales...

studer

Ne le prenez pas mal, mais vos affirmations montrent que vous n'êtes pas ingénieur : les EnR auxquels vous pensez (éoliennes et panneaux PV) produisent de manière très intermittente, et la compensation nécessaire de ce défaut par dus stockage de l'électricité n'est pas envisageable par turbinage-pompage (STEP) : et de beaucoup (disons de deux décades) ! La seule solution envisageable, celle d'ailleurs que met en œuvre l'Allemagne, consiste à compenser les périodes de faible production par des centrales au gaz : admettez que ce n'est pas optimal ! D'abord sur le plan écologique (le gaz émet à peine moitié moins de CO2 que le charbon), économique (cf. prix du gaz actuel et lisez la dernière étude du RTE à 2050), stratégique (le gaz provient majoritairement de Russie avec l'épuisement de celui de la mer du Nord, et je suppose que vous n'êtes pas fan de Poutine).
Quant à l'irradiation des salariés du nucléaire, je vous renvoie aux réalités (on mesure chaque mSv intégré lors des activités de maintenance), et à l'analyse qu'en fait l'organisme français IRSN : on est très très loin en dessous des seuils qui pourraient présenter un danger potentiel pour la santé.
N'écoutez pas les idioties de Greenpeace & Co, faites davantage confiance aux scientifiques qui nons seulement savent, mais ont l'expérience.
A ce propos regardez cette pub de Greenpeace : https://green--planet--energy-de.translate.goog/?_x_tr_sl=de&_x_tr_tl=f…
D'ONG pacifiste, elle devient un industriel du gaz : cela ne vous interroge pas ?

Th.Bretin

M Studer ne vous inquiétez pas de ma susceptibilité, car nous n'avons pas la même vision de la démocratie, la vôtre est très verticale à l'image des choix politiques qui sont faits depuis 40 ans avec les résultats que l'on sait. D'ailleurs, je ne vois aucune réponse à ma question "sur combien de référendums vous référez-vous pour affirmer que ces derniers sont souvent un piège à C... ?"

Green Planet Energy est un des fournisseurs d'énergie qui respecte les critères particulièrement ambitieux de Greenpeace pour une électricité propre.
Mes sources ne viennent pas de Greenpeace, mais je surveille régulièrement la publication de leurs comptes qui sont approuvés par un commissaire aux comptes et mis chaque année à la disposition de tous. Il me semble que beaucoup d'entreprises ne sont pas aussi transparentes surtout depuis qu'elles n'ont plus l'obligation de publier leurs résultats comptables.
Est-il besoin d'être ingénieur pour lire les informations de la Cour des comptes ? Par contre il est important de relire mes postes, je n'ai jamais dit que l'intermittence des éoliennes et des panneaux photovoltaïques était compensée par les steps. Je parle essentiellement des économies d'énergie qui seules permettront de pouvoir utiliser les ENR dont les barrages, les steps, la bio masse, l'hydrogène, les batteries des VE, mais aussi celles qui sont arrivées en fin d'usage pour l'automobile, mais qui seront parfaitement utilisables comme unité de stockage stationnaire dans les habitations qu'elles soient individuelles ou collectives.
Leur variabilité n’est en réalité pas un obstacle et celle-ci peut tout à fait être gérée sans mobiliser des moyens fissiles ou fossiles. Ni se ruiner. L’éolien et le solaire sont de très loin les sources d’électricité renouvelable les moins chères parmi celles dont le potentiel de développement est à la hauteur des enjeux de la transition énergétique.
Les moyens de flexibilité sont multiples. Aucun n’est à lui seul suffisant pour ajuster l’offre à la demande. Tous doivent être mobilisés de manière combinée et optimisée. D’une manière générale, plus les moyens de stockage de l’électricité à mobiliser (biogaz, hydrogène, batteries, hydraulique…) pour ajuster l’offre d’électricité décarbonée à la demande sont importants et plus le système électrique dans son ensemble coûtera cher à la collectivité. Des systèmes électriques 100 % renouvelables seront réciproquement d’autant moins coûteux que la maîtrise de la consommation d’électricité sera forte.
Un certain nombre d’usages de l’électricité peuvent être réduits ou déplacés, ce qui diminue les besoins aux heures où la production d’électricité non pilotable est insuffisante. Cela permet à la fois de limiter les besoins en capacité de stockage et en moyens de production électriques, et particulièrement ceux qui ne sont sollicités que pour répondre aux besoins de pointe.
La question du nombre de logements chauffés à l’électricité en France : environ 10 millions de résidences principales. L’électricité est le mode de chauffage principal de 36 % du parc résidentiel. Cette part beaucoup plus importante qu’ailleurs en Europe (2 % en Allemagne) est à mettre en relation avec la politique nucléaire de la France : l’installation systématique de radiateurs électriques dans la construction neuve ou dans les opérations de rénovation jusqu’à la fin des années 2000 a offert un débouché à des réacteurs nucléaires de plus en plus nombreux.

MXT

Monsieur studer,
J'ai le plaisir de vous informer que selon la Cour des Comptes, le coût de l'EPR était en 2019 de 19,1 milliards d'euros. Soit une augmentation de 479 % par rapport au coût annoncé en 2006. Je ne connais aucune autre industrie qui présente de tels dérapages au niveau des coûts.
En outre, avec les nouveaux retards et problèmes rencontrés il est probable qu'aujourd'hui, ce coût soit hélas encore supérieur.

Schricke

M. Bretin:
Je vous cite (entre autres affirmations très discutables !): "pourquoi la France n'a pas tenu ses objectifs sur les ENR, elle est même la mauvaise élève des pays européens." En guise de réponse, je vous propose cette question (comme vous le faites habituellement !):
"Pourquoi l'Allemagne n'a pas tenu ses objectifs sur les émissions de GES/Mwh ? Elle est même la mauvaise élève (beaucoup plus mauvaise que la France, en tous cas !), dans ce domaine !"
Par ailleurs, vous faites l'inventaire (un peu forcé !) des dépenses "inconsidérées" (mais pas encore toutes engagées !) de la France dans l'industrie nucléaire. Allez, je prends tout ! on arrive à un total de 300 Mdr € !...à rapprocher des quelque 600 Mdr engagés (à fonds perdus ?) dans la construction d'éoliennes et de champs PV... dont les résultats, en matière d'environnement, sont très discutables, et qu'il faudra renouveler tous les 20 ans ?
Ou se trouve le "père Ubu" ? En Allemagne ou en France ?

Th.Bretin

On a déjà échangé sur cette question, pour être tout à fait honnête, a vos 300 Mds il faut rajouter la construction et l'entretien des 56 centrales en service au montant que vous reprochez aux ENR.
Une éolienne « rembourse » en un an l’énergie qu’a nécessitée sa fabrication, pour une durée de fonctionnement de plus de vingt ans.
Soren, l’éco-organisme dédié à la collecte et au recyclage des panneaux photovoltaïques en France, indique un taux de valorisation de 94,7 %. Et pour cause : dans un module, les trois quarts de la masse sont du verre et un dixième, de l’aluminium. Le silicium qui compose la cellule photovoltaïque (environ 3 % de la masse) n’est certes pas recyclé. Mais c’est un problème de coût : le silicium est abondant dans la nature. De façon générale, le sujet de l’approvisionnement en ressources minières que mobilisent les renouvelables n’est pas un problème de rareté physique.
Pour les éoliennes, le souci du recyclage, c’est essentiellement les pales, environ 6 % de la masse. Elles sont en fibre de verre, un matériau composite qu’on ne sait pas réemployer (un constat qui s’applique à bien d’autres objets, comme les coques de bateaux de plaisance). Contrairement à certaines affirmations, les pales ne sont pas enterrées, l’enfouissement sauvage des déchets est interdit en Europe. Elles sont brûlées en incinérateur ou dans des cimenteries et fournissent de la chaleur. Le recyclage des pales ne sera plus un problème dans quelques années.

Schricke

M. Bretin:
Puisque vous insistez (grossièrement !) dans vos propos outranciers et toujours orientés dans le même sens, je me sens obligé de tenter de rectifier certaines de vos affirmations...
Je vous cite, une fois de plus: Vous écrivez: "pour être tout à fait honnête, a vos 300 Mds il faut rajouter la construction et l'entretien des 56 centrales en service au montant que vous reprochez aux ENR." ce qui suppose que ni les éoliennes, ni les panneaux PV ne nécessiteraient le moindre entretien, la moindre maintenance, ni la moindre conduite ? C'est curieux ! et cela va un peu (beaucoup ?) à l'encontre d'un des arguments "massue" des "écolos" qui prétendent que l'un des avantages des ENRi, c'est la création d'un grand nombre d'emplois (pour justement, assurer cette maintenance, cette conduite, et cet entretien, à défaut de la construction et de l'installation de ces infrastructures, réalisées pour l'essentiel par des entreprises étrangères !...).
Donc, cet "argument" tombe ? (un de plus ?)
Vous écrivez, par ailleurs, (je cite): "Une éolienne « rembourse » en un an l’énergie qu’a nécessitée sa fabrication, pour une durée de fonctionnement de plus de vingt ans."; Bravo ! sauf que, un réacteur nucléaire "rembourse" en quelques mois, l'énergie consommée pour sa construction, et c'est ensuite parti pour 60 ans (au lieu de 20 !)
Je vous en sers une autre ? OK ? Allons-y:
Dans "l'inventaire" des matériaux "recyclables" des éoliennes, vous avez "oublié" (vraiment ?) l'un des composants les plus importants, en masse ! Le béton armé qui "garnit" le socle de ces machines, soit de l'ordre de 1500 tonnes par éolienne (excusez du peu !). Et je doute fort que ces "gros cailloux" déposés à 1m du sol soient démantelés lors de la fin de vie (dans 20 ans ?) des "moulinettes" concernées ? A ce propos, je me permets de vous rappeler que le volume de béton armé, ramené au nombre de Mwh produits est, de l'ordre de 10 fois supérieur pour l'éolien par par rapport au nucléaire !... (ça vous embête ça, hein ?)
Mais je ne doute pas de votre faculté récurrente à "noyer ces nouveaux poissons" !...

Th.Bretin

M Schricke je vois qu'il vous est difficile de ne pas être caricaturale (voir insultant).
Les 20 Mds de l'Epr qui n'est toujours pas en service pourront rembourser sa construction en quelques mois !!!
Combien de mois ? Son ouverture était prévue pour 2012 !
Un amortissement sur quelques mois pour rattraper plus de 10 ans de non-production d'électricité, les lecteurs de ce forum comprendront sans difficulté qui est outrancier.

Th.Bretin

Malheureusement pour vous M Schricke la crédibilité grandissante des alternatives renouvelables étant en train de faire de l’ombre à l’avenir du nucléaire, tous les arguments sont bons pour dire que le déploiement des énergies ni fossiles ni fissiles (et pas seulement l’éolien) crée plus de problèmes environnementaux qu’il n’en résout.
A l’horizon 2030, le développement de la production éolienne et photovoltaïque prévue dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), combiné à une production nucléaire à peu près stable (379 TWh produits en 2019 et 371 à 382 TWh envisagés en 2028), se traduirait pour les mêmes raisons par des émissions évitées en France et chez les voisins.
Une éolienne, c’est une emprise au sol d’environ 100 m2. Il y a environ 8 500 mâts en France et, selon la PPE, il y en aurait 14 000 à la fin de la décennie : pas vraiment de quoi nuire aux activités agricoles. Quant au fameux socle en béton, les exploitants ont l’obligation de l’excaver en fin de service et il finira comme remblai dans le BTP.

Schricke

M; Bretin:
Désolé de vous contredire, une fois de plus ! L'emprise au sol d'une éolienne n'est pas, comme vous le prétendez, de 100 m², mais de 700 m² environ ! je me permets, en effet, de vous rappeler que le socle en béton armé (1500 tonnes par éolienne, en moyenne) fait entre 30 et 40 m de diamètre, soit plus de 700 m² ! Cela signifie que, si, par malheur, on arrive à 14000 éoliennes, à terme, on "occupera" environ 1200 hectares !... C'est beaucoup plus que ce que vous indiquez !... sans doute par manque d'information objective ? En tous cas, c'est beaucoup plus que l'emprise au sol des centrales nucléaires qui produiraient la même quantité d'énergie ! (et c'est très facile à vérifier !)
Et, pour ne pas vous faire de peine, "j'oublie" les terrains traversés par les câbles électriques permettant l'évacuation et la collecte de l'énergie produite, qui devront rester accessibles à tout moment, ainsi que les surfaces nécessaires à l'implantation de centrales complémentaires (à Gaz ?) incontournables pour compenser les "creux de production" inévitables (en dépit de ce qu'en pensent certains...) ou des batteries de stockage, dont la capacité sera manifestement insuffisante pour assurer la "soudure" !...
M. Bretin, vous auriez été bien inspiré d'éviter de vous aventurer sur ce terrain, (en fait, beaucoup plus vaste que vous ne le pensiez ?) sur lequel vous êtes manifestement, "perdant" à tous les niveaux !
Enfin, permettez-moi de douter du démantèlement de ces socles, lorsque ces éoliennes seront en fin de vie (dans 20 ans ?). D'ailleurs, je ne suis pas non plus certain que le coût de ce démantèlement soit intégré au coût réel de la production éolienne !...
Bon vent, quand-même !...

Th.Bretin

M Schricke ne seriez vous pas en train de confondre la taille des pales avec le diamètre des fondations?
Extrait d'un site opposé aux éoliennes
"Pour une éolienne standard de puissance nominale 2 MW, voici les ordres de grandeur concernant les fondations superficielles :
diamètre d'assiettes : de 14 m à 20 m
hauteur massif : de 2,5 m à 4 m
volume de béton : de 250 m3 à 400 m3
quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d'ancrage, qui pèse entre 12 t et 16 t)
formes courantes de l'assiette : circulaire, octogonale, carré"

Depuis 2011, l’arrêté n° 0198 du ministère de l’Écologie encadre fortement la remise en état des sites éoliens en fin de vie. Tout doit être démonté. Les sols, abritant les fondations, doivent être excavés sur une profondeur comprise entre 30 cm et 2 mètres selon leurs usages finaux. Dans tous les cas, les terres originelles doivent être remplacées par des « terres de caractéristiques comparables », ce qui vaut aussi pour les chemins d’accès aux éoliennes.
De plus, le financement de ces opérations doit être obligatoirement provisionné par le propriétaire du parc à hauteur de 50 000 euros par éolienne.
Mais ce n’est pas tout ! Le béton et l’acier des fondations sont intégralement enlevés, éliminés ou recyclés. Ses opérations sont détaillées dans un article récent du journal de l’environnement. Samuel Neuvy, responsable développement du groupe Quadran (filiale renouvelable de Direct Énergie) explique les pratiques vertueuses appliquées sur le parc éolien de Goulien, dans le Finistère, et appelé à se généraliser. Entièrement concassé, le béton est recyclé en granulats tandis que les métaux sont récupérés par un ferrailleur. Les projets éoliens n’ont pas attendu la feuille de route du gouvernement pour s’inscrire dans l’économie circulaire.
Il faut également préciser que l’éolien ne participe qu’à 1,5% des terres artificialisées en France chaque année, bien loin de la vision destructrice des campagnes que certains veulent bien répandre.
– La surface au sol correspondant aux fondations d’une éolienne est comprise entre 100 et 200 m² en fonction des modèles et de la puissance de la machine. Cette emprise n’est plus que d’une vingtaine de mètres carrés une fois le chantier terminé, les fondations sont recouvertes de terre végétale (d’une hauteur d’un mètre).
– La masse de béton dans les fondations d’une éolienne est à peu près équivalente à la masse d’une maison d’habitation. Ces fondations sont ensuite enlevées dans leur partie supérieure lors du démantèlement.
– Le plus souvent l’accès à un parc éolien utilise les routes et chemins existants, ce qui en diminue les couts et l’impact.

Concernant l’impact paysager, il ne peut être nié. Toutefois, la perception de tout un chacun en la matière est des plus subjective. Toujours est-il que beaucoup de personnes ne partagent par votre avis sur les « paysages défigurés » par les éoliennes.

L’exploitation d’une éolienne ne génère pas de pollution de l’air ni de l’eau, et ceci sans en consommer.

Schricke

M. Bretin:
Vous êtes décidément toujours de très mauvaise foi ! Je vous cite à nouveau : Vous aviez écrit: "Une éolienne « rembourse » en un an l’ENERGIE qu’a nécessitée sa fabrication, pour une durée de fonctionnement de plus de vingt ans." Oui ou non ?... Je me permettais de vous répondre, en ce qui concerne L'ENERGIE nécessitée par la construction d'une tranche nucléaire , qu'une centrale nucléaire, elle, "remboursait" l'ENERGIE consacrée à sa construction en quelques mois !... ce qui ne correspond pas du tout, (mais alors, PAS DU TOUT !) à votre posture "indignée" qui marche (comme d'habitude ?) complètement à côté de la plaque !...
C'est vrai qu'avec vous (et certains de vos "complices" !), on finit par prendre l'habitude ! mais ça finit par devenir fatigant !...
Mr Bretin, je pense qu'il conviendrait que vous vous astreigniez à LIRE plus attentivement les posts des autres, même s'ils ne vont pas exactement dans le sens de vos convictions intimes !
Vous avez, en effet, parfaitement le droit de penser que la terre est plate, mais souffrez que certains, (qui n'ont pas nécessairement que de la choucroute entre les oreilles !) pensent qu'elle est ronde !...
Merci pour eux !
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Th.Bretin

M Schricke le 27 janvier 22 cinq anciens premiers ministres japonais contre l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie « verte » européenne ont adressé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen pour lui dire « Le nucléaire n’est pas sûr, bon marché et propre ».
Tous ces premiers ministre seraient donc des défenseurs de la théorie du platisme?

Th.Bretin

M Schricke voici les noms des ministres en question de courrier adressé à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est signé par Morihiro Hosokawa (1993-1994), Tomiichi Murayama (1994-1996), Junichiro Koizumi (2001-2006), Yukio Hatoyama (2009-2010) et Naoto Kan (2010-2011)

Schricke

M. Bretin:
Ne trouvant manifestement plus d'arguments solides pour défendre vos "certitudes", vous voici transportés au Japon ! Je ne suis pas certain que les problèmes politiques du Japon (dont vous ne connaissez sans doute, que "l'écume" ?) soient transposables en Europe!
Et, je ne vois pas en quoi l'opinion de politiques japonais (très opposés à l'actuel exécutif !...) devrait intervenir dans un débat européen ?
Il n'empêche que, malgré le drame de Fukushima (c'est à dire, en fait, le drame du Tsunami !) l'exécutif japonais envisage de lancer un nouveau programme de construction ambitieux de nouvelles... centrales nucléaires !... parce que les dirigeants japonais (qui n'ont pas plus de choucroute entre les oreilles que Rochain ou d'autres illuminés !), ont bien compris que la relance de leur énergie ne pourrait pas se développer avec les seules ENRi.... tout simplement !
Et tout le reste n'est que littérature !

Th.Bretin

M Schricke arrêtez de regarder votre nombril. Le problème du réchauffement climatique touche l'ensemble des habitants de cette planète, dont les animaux que nous sommes, les insectes et les toutes petites bêtes invisibles à notre oeil.
Une missive écrite par des personnes qui se sont succédé aux manettes à la plus haute fonction de l'état avant leur catastrophe vous ne devriez pas la balayer comme cela d'un revers de manche. Surtout maintenant, qu'ils sont sortis des affaires, les lobbys ont moins de prise sur leurs opinions.

Schricke

M. Bretin:
Allez ! on termine cet inutile "voyage" au Japon (C'est très loin le Japon ! et les Japonais ne pensent pas nécessairement comme vous ou moi !).
Revenons donc en Europe, si vous le voulez bien ! je n'ai pas besoin de me "regarder le nombril" pour constater que le Mwh Allemand est beaucoup plus polluant et beaucoup plus cher que le Mwh Français !... Or, il se fait (et ça ce n'est pas dans mon, nombril !) que le Mwh Allemand est fait avec beaucoup d' INRi (et par conséquent, de gaz et de charbon (même si ces faits sont régulièrement contredits par votre "mentor" !).
De même, je n'ai pas trouvé dans mon nombril, le fait qu' en France, plus de 65% de l'électricité (très décarbonée !) est d'origine nucléaire, malgré la proscratination coupable des pouvoirs publics pour promouvoir la maintenance et le remplacement des centrale nucléaire vieillissantes.... (mais il semble, -et je m'en réjouis !- que cela soit en train d'évoluer, enfin, dans le BON sens !...ce qui va, sans aucun doute déclencher l'Ire de certains....).
Quant à mes prétendues "insultes" vis à vis des gens comme vous qui restez sur vos "certitudes", je ne les ai pas trouvées, mais vous propose celles proférées à mon endroit par votre "acolyte" S. Rochain. (Je cite): "Quand deux cons avérés discuttent ensemble, voilà ce que ça donne : Ils s'élèvent au sommet de leur incompétance prétentieuse pour juger de l'objectivité des autres.
Comment peut-on être aussi vaniteux ? En étant tout simplement con !"
J'ai gardé, pour la beauté de la littérature de ce "génie" les "phautes d'haurtografe" d'origine !...
Bonne soirée ! En vous excusant "'d'oubler" mon nombril !...

MXT

Dans le titre de cet article, on peut lire que le nucléaire n'est « ni durable, ni économique » selon Berlin. Nous pouvons ajouter ni transparent, ni vraiment sûr.

En effet, à propos de risque et de transparence de l’industrie nucléaire, je vous invite très vivement à écouter ce podcast de France Culture d’il y a une dizaine de jours.
Un haut responsable d’EDF, « passionné et amoureux » du nucléaire, témoigne et explique comment la direction d’EDF lui a demandé de dissimuler de graves problèmes (son intervention est précédée de celle d’un autre travailleur du nucléaire, militant écolo, que d’aucuns pourront donc juger moins objectif, mais concentrez-vous sur la seconde intervention, c’est édifiant !)

Une telle opacité, une telle négligence de la sécurité est tout simplement CONSTERNANTE.

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/nucleaire-le…

Schricke

à MXT:
J'ai eu l'occasion de voir ce lamentable épisode d'un cadre, manifestement en conflit avec sa hiérarchie, et qui prend en otage son outil de travail en espérant faire le maximum de dégâts. tout en restant, comme le prétend son avocat, à qui une récente émission sur la "5" à complaisamment ouvert son micro, "amoureux du nucléaire"... C'est à minima, un "amour contrarié" ? non ?
Bon, restons "républicains" et confiants en notre justice entre les mains de laquelle cette "affaire" se trouve actuellement...
Je constate, par contre, que la meute des antinucléaire primaires (dont vous êtes, à n'en pas douter !) se jette sur ce "fait divers" comme la vérole sur le bas clergé, qui fait le "buzz" auprès de ceux que le moindre grain de sable dans la machine nucléaire réjouit !...
Puis-je, cependant, vous rappeler que, même en comptabilisant les victimes des trois incidents majeurs ayant défrayé (à juste titre !) la chronique de ces dernières années, à savoir "TMI", Tchernobyl et Fukushima, l'industrie nucléaire reste, selon le BIT, la branche industrielle ayant fait le moins de victimes ces cinquante dernières années !... Et ça, c'est FACTUEL ! ça ne sort pas des poubelles de la centrale ce Tricastin !...
Cordialement.

Th.Bretin

M Schricke vous devez parler de cet ancien membre de la direction de la centrale de Tricastin sans doute. Je loue son courage et son patriotisme.
Il avait alerté le ministère de la transition écologique dès le mois de juillet 21. Le gouvernement savait avant qu'il brise le silence dans les colonnes du Monde (daté 13 novembre 2021) et avant de déposer plainte devant le tribunal judiciaire de Paris le 5 octobre 2021.
Je ne pense pas un seul instant que l'on puisse signaler au ministre la dissimulation d'une anomalie flagrante puis déposer une plainte si l'on n'a pas un minimum de biscuits.
Vidéo à l’appui, cet ingénieur a notamment décrit la fuite survenue dans l’un des bâtiments électriques de la centrale à l’été 2018 et comment les agents avaient dû parer au plus pressé en recourant à de simples raclettes et à un aspirateur emprunté à un prestataire de nettoyage pour essayer de résorber l’inondation. Il a aussi expliqué pourquoi, le compte rendu de l’incident par l’ASN ne correspondait pas à ce qui s’était réellement passé. Il a fait savoir qu’il tenait à disposition du ministère d’autres exemples documentés montrant une volonté de dissimulation d’EDF et une forme de complaisance de l’ASN.
Ils dénoncent « l’inertie » du gouvernement après ces révélations. Le 9 novembre, le chef de l’État, Emmanuel Macron, annonce relancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.
Par ailleurs, il me semble impossible qu'EDF puisse faire un mea culpa dans cette affaire. La seule issue pour qu'EDF puisse sortir la tête haute c'est de nier tout en bloc.

Th.Bretin

M Schricke je vous propose de stocker dans votre jardin ou votre logement une petite portion des déchets nucléaires, et en contrepartie je prends avec enthousiasme un morceau d’éolienne obsolète.

Schricke

M. Bretin:
Votre "proposition" est parfaitement stupide, et vous le savez très bien !... Vous mélangez, comme vous en avez l'habitude, les carottes et les champignons (éventuellement.... nucléaires ?...).
C'est parfaitement ridicule ! Mais bon, quand on n'a plus aucun argument, soit on invective les "adversaires", dont on ne parvient pas à démolir les arguments, soit on invente des inepties.... Vous faites partie des seconds, laissant à votre "complice" les invectives dont il fait si bien et si fréquemment usage...
Quant à l'épisode de Tricastin, je vous laisse vos affirmations, puisqu'elles "arrangent" un peu vos "délires" antinucléaires, mais souffrez que l'on puisse émettre quelques doutes quand on connaît les précédents professionnels de cet individu ! (Puis-je me permettre de vous rappeler que, même les prudhommes l'ont débouté de sa plainte ?).
Mais, puisque ça vous "arrange" ....

Th.Bretin

M Schricke je vois que l'humour et les éoliennes sont deux choses que vous n'aimez pas. Un monde civilisé ne devrait pas insulter les gens qui ne pensent pas comme vous.
Mais sommes-nous dans un monde civilisé ?

MXT

Primo, ce cadre raconte sa profonde déception face à l'opacité de cette filière. Il avait une totale confiance, le sentiment d'accomplir son travail avec rigueur. Et sa direction préfère occulter la vérité. Il y a de quoi se sentir humilié, d'autant plus lorsque la sûreté est en jeu.
Secundo, vos invectives à mon encontre, sans même me connaître, sans même avoir déjà échangé avec moi, me laissent le sentiment que vous êtes du genre agressif et à vouloir toujours avoir le dernier mot (et je ne relie pas ces défauts à votre défense du nucléaire car ces 2 propositions n'ont strictement rien à voir).

Schricke

MXT:
Je vous laisse vos affirmations, puisqu'elles "arrangent" un peu vos "délires" antinucléaires, mais souffrez que l'on puisse émettre quelques doutes quand on connaît les précédents professionnels de cet individu ! (Puis-je me permettre de vous rappeler que, même les prudhommes l'ont débouté de sa plainte ?).
Et je persiste à penser que vous faites partie de ces gens que le moindre grain de sable susceptible de nuire à la filière honnie vous réjouit !...
Grand bien vous fasse !

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