Total annonce une série d'accords avec l'Angola

  • AFP
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Le groupe français Total a annoncé lundi avoir signé une série d'accords avec la société pétrolière nationale angolaise Sonangol, dont le nouveau président a été nommé très récemment.

Une premier accord concerne le développement du projet Zinia 2, situé sur le bloc 17, opéré par Total (40%), indique ce dernier dans un communiqué. Les deux partenaires se sont mis d'accord sur les "conditions contractuelles" autour de ce projet en vue de la future décision finale d'investissement.

Par ailleurs, Total et Sonangol ont décidé d'explorer conjointement le bloc 48. "Cet accord contribue à relancer l'exploration dans les eaux profondes offshore Angola", a souligné Total dans un communiqué.

Deux autres protocoles d'accord concernent le développement d'un réseau de distribution dans le pays et une réflexion sur les opportunités dans les énergies renouvelables dans le pays.

"Total met tout en oeuvre pour que le projet Kaombo, le plus important investissement en cours dans le pays, démarre dans les meilleurs délais à l'été 2018", a aussi souligné Patrick Pouyanné, le PDG de Total, cité dans le communiqué.

Lancé en avril 2014, ce projet devait démarrer cette année mais a connu des difficultés.

En Angola, Joao Lourenço a pris les rênes du pays en septembre après la victoire du parti au pouvoir lors des élections générales d'août.

Pendant sa campagne électorale, il avait promis de relancer l'économie du pays, affectée par une grave crise, et de lutter contre la corruption.

Il avait annoncé à la mi-novembre avoir limogé la présidente de la compagnie pétrolière nationale, Isabel dos Santos, fille de l'ex-chef de l'Etat José Eduardo dos Santos et symbole du népotisme reproché à son régime. Elle a été remplacée par l'ancien secrétaire d'Etat au Pétrole, Carlos Saturnino.

Patrick Pouyanné, qui s'est entretenu lundi avec MM. Lourenço et Saturnino, a dit se réjouir "de la forte volonté exprimée par les nouvelles autorités du pays pour impulser une dynamique d'investissement au secteur du pétrole et du gaz, essentiel pour l'économie du pays, après trois années marquées par la forte chute des prix".

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