Total/Sonatrach: mise en production en 2018 du champ gazier de Timimoun en Algérie

  • AFP
  • parue le

Le groupe français Total, la compagnie pétrolière d'État algérienne Sonatrach et l'espagnole Cepsa ont annoncé mercredi à Alger que la mise en production du champ gazier de Timimoun, dans le sud-ouest de l'Algérie, était prévue pour 2018.

"La production de ce champ gazier, dont la mise en production est prévue en avril 2018, devrait atteindre environ 5 millions de m3 de gaz par jour", ont annoncé les groupes dans un communiqué conjoint, précisant que 19 puits sur 37 ont été déjà forés depuis le début de la campagne d'exploration en 2003. Le champ gazier de Timimoun, dont la production commerciale devrait atteindre 1,6 milliard de m3 par an, est détenu à hauteur de 51% par Sonatrach, à 37,75% par Total et à 11,25% par Cepsa.

Sonatrach, Total, Cepsa et l'agence nationale pour la valorisation des hydrocarbures (Alnaft) ont signé le "contrat de concession confirmant le nouveau cadre contractuel applicable au développement du projet Timimoun", selon le communiqué. Ils ont également signé l'accord de commercialisation du gaz qui confie à Sonatrach la vente de la totalité du gaz produit.

Ce projet gazier représente un investissement de 1,5 milliard de dollars pour le consortium Sonatrach-Total-Cepsa, chargé du developpement de ce champ gazier. Le projet prévoit la construction d'unités de traitement de gaz confiée en 2014 au groupe sud-coréen Samsung Engineering pour un montant de 800 millions de dollars. En avril, Total et Sonatrach avaient annoncé avoir renforcé leur partenariat, en signant un accord prévoyant notamment le développement de projets communs et le règlement à l'amiable de leurs différends.

Les deux groupes avaient notamment fait état d'un nouveau cadre contractuel pour le projet gazier de Timimoun et de la poursuite de l'exploitation conjointe du gisement gazier. L'accord prévoyait par ailleurs le règlement à l'amiable des différends entre les deux compagnies, alors que Total et l'espagnol Repsol avaient lancé en mai 2016 une procédure d'arbitrage international pour contester la façon dont Alger avait rétroactivement modifié le partage des profits tirés du pétrole et du gaz.

L'Algérie, un des principaux fournisseurs de l'Europe, avec la Russie et La norvège, produit 94 milliards de m3 de gaz, selon le PDG de Sontrach Abdelmoumen Ould Kaddour.

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