Un fonds créé par Bill Gates investit dans l'extraction plus écologique du lithium

  • AFP
  • parue le

Le fonds Breakthrough Energy Ventures, créé et présidé par Bill Gates et connu pour financer des projets liés aux énergies vertes, a investi dans la start-up américaine Lilac Solutions, qui développe des méthodes plus durables pour l'extraction du lithium.

Ce métal de plus en plus recherché entre dans la composition des batteries lithium-ion, notamment utilisées par l'industrie automobile pour les véhicules électriques ou dans les téléphones portables; selon Lilac Solutions, le marché mondial du lithium va être multiplié par 30 dans les prochaines décennies.

Mais son processus traditionnel d'extraction, qui requiert de pomper et de traiter d'énormes volumes d'eau salée souterraine, est lent, coûteux et peu écologique.

Basé à Oakland en Californie, Lilac Solutions développe une technologie censée réduire la quantité d'eau utilisée pour rendre l'extraction moins chère, plus efficace et plus respectueuse de l'environnement. La start-up travaille sur des projets aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Elle a annoncé jeudi dans un communiqué avoir levé au total 20 millions de dollars.

Outre Breakthrough Energy Ventures, qui compte parmi ses riches investisseurs le milliardaire et candidat à la présidentielle américaine Michael Bloomberg, le patron d'Amazon Jeff Bezos, le fondateur de Virgin Richard Branson ou encore l'homme d'affaires français Xavier Niel, Lilac Solutions a bénéficié d'apports de la société d'investissement The Engine de l'université Massachusetts Institute of Technology (MIT), du fonds Lowercarbon Capital ainsi que de la fondation Grantham pour la protection de l'environnement.

"Avec le déblocage de nouvelles réserves de lithium par Lilac, les fabricants de batterie peuvent s'attendre à des décennies de croissance", a commenté Dave Snydacker, le patron-fondateur de Lilac Solutions.

Piloté depuis décembre 2016 par Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures détient un capital de plus d'un milliard de dollars pour financer des technologies innovantes capables de produire de l'énergie propre, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de lutter contre le changement climatique.

Commentaires

Rochain

Mais son processus traditionnel d'extraction, qui requiert de pomper et de traiter d'énormes volumes d'eau salée souterraine, est lent, coûteux et peu écologique. ???????????

Pas nécessairement souterraine, d'ailleurs la première réserve mondiale n'est pas souterraine mais de surface, à l'air libre, ce qui atténue grandement les autres aspects négatifs de l'allégation.

Xone

Juste. Et puis dans cet article ce sont des mots, des résolutions, des décisions, certes, mais lesquelles? Quelles solutions pour rendre cette extraction moins polluante? Quelles techniques, quels processus?
Je me méfie toujours de ces milliardaires, industriels ou autres hommes d'affaires véreux (type Xavier Niel) qui acquièrent soudainement pour certains une auréole verte.

enfin, à voir.

Albatros

Qualifier d'écologique une extraction quelle qu'elle soit, me paraît relever de la Nov'langue Orwellienne. Mais aujourd'hui, tout est "écologique"...
Réveillons nous et n'oublions pas que l'utilisation du verbe est primordiale et que sa déformation ou sa manipulation relève très souvent de l'imposture: on "minimise" au lieu de réduire et surtout, on augmente les réductions d'émissions...

Ajouter un commentaire

Suggestion de lecture