Venezuela et Russie prolongent leur collaboration en matière militaire et énergétique

  • AFP
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Le Venezuela et la Russie ont renouvelé samedi des contrats "de soutien et de conseil" en matière militaire et énergétique qui incluent la participation d'entreprises russes dans le pays sud-américain, a annoncé le président vénézuélien Nicolas Maduro.

"Nous avons renouvelé tous les contrats d'appui, de conseil et de développement dans le domaine technique militaire", a déclaré M. Maduro après avoir rencontré le vice-Premier ministre russe Iouri Borissov. Bien qu'il n'ait pas donné de détails sur les nouveaux accords signés, le président vénézuélien a souligné qu'ils incluent "la participation d'entreprises russes dans tous les domaines de la production stratégique", comme le pétrole, le gaz et l'agriculture.

La "coopération technico-militaire", quant à elle, "suit parfaitement la marche prévue", a ajouté le dirigeant socialiste à la télévision gouvernementale. M. Maduro avait avancé mercredi dernier que la visite de Iouri Borissov servirait à "finir de sceller" des accords dans divers domaines avec l'administration du président russe Vladimir Poutine.

La Russie est l'un des principaux alliés de Caracas - avec la Chine, Cuba et la Turquie - et son deuxième bailleur de fonds après la Chine. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a soutenu vendredi à La Havane M. Maduro, dont la légitimité n'est plus reconnue par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis, qui considèrent le chef de l'opposition Juan Guaido comme le président par intérim du pays.

M. Maduro a salué le "discours extraordinaire" du Premier ministre russe, et l'a remercié pour "les concepts émis" à propos du Venezuela. La semaine dernière, le président vénézuélien avait effectué une visite officielle au Kremlin où il avait été reçu par Vladimir Poutine.

Le pays des Caraïbes est plongé dans la pire crise de son histoire récente, avec une hyperinflation projetée par le FMI à 1 000 000 % d'ici 2019 et une baisse de la production de pétrole brut - source de 96 % de ses revenus - en plus des sanctions sévères imposées par Washington.

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