
La ville de Rotorua en Nouvelle-Zélande est très connue pour son activité géothermique. (©photo)
La géothermie est certes utilisée depuis l'Antiquité dans les zones volcaniques pour chauffer les thermes, les serres et les bâtiments. Cependant, elle n'est pas uniquement exploitable dans ces zones.
Le principe de l’énergie géothermique est de récupérer la chaleur présente dans le sol : l’eau réchauffée au contact des roches du sous-sol est utilisée pour remonter cette chaleur à la surface. Or, il est possible d’accéder à des couches géologiques contenant de l’eau chaude presque partout dans le monde, sous réserve de disposer de conditions géologiques favorables et d’effecteur des forages suffisamment profonds.
Les « réservoirs d’eau » (ou gisements géothermiques) ont des températures variant de 15°C à plus de 250°C en fonction de leur profondeur. Outre le chauffage, la conversion de la chaleur en électricité est également possible à partir de 150°C.
Trois types de géothermie sont à distinguer :
- la géothermie à haute température (150 à 250°C, à plus de 5 000 m de profondeur dans les zones à gradient normal, bien moins profond – 500 à 2 000m - dans les zones volcaniques) pour la production d’électricité ;
- la géothermie à basse température (30 à 150°C, à partir de 500 m jusqu’à 2000 m de profondeur) pour le chauffage urbain par réseau de chaleur et le thermalisme ;
- la géothermie à très basse température (< 30°C, de 10 à 500 m de profondeur) pour le chauffage individuel ou petit collectif.
Certes plus favorables pour la production d’électricité, les zones volcaniques constituent donc un lieu d’exploitation de la géothermie parmi d’autres.