- Connaissance des Énergies avec AFP
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Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré qu'il donnerait "les premières orientations avant l'été" sur l'avenir d'Areva, qui a annoncé jeudi la prochaine suppression de 5.000 à 6.000 emplois dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France, dans le cadre de son plan de redressement.
"La réflexion stratégique passera par une évolution des relations entre EDF et Areva", "le gouvernement y travaille avec les entreprises, avec l'objectif de donner les premières orientations avant l'été et, dans l'intervalle, je mets en garde les uns et les autres dans l'alimentation de la machine à rumeurs", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre s'exprimait en marge de la signature avec la maire de Paris Anne Hidalgo du "contrat de ville" de la capitale.
"Quant à l'emploi (...), il doit être préservé", a souligné Manuel Valls.
Le groupe Areva, "dont chacun connaît les difficultés, a ouvert des discussions avec ses représentants du personnel en vue de se mettre d'accord sur une méthode pour faire évoluer le cadre social du groupe", a-t-il rappelé. "Ce chantier de concertation va s'etaler dans les mois qui viennent et le gouvernement, comme l'a rappelé (le ministre de l'Economie) Emmanuel Macron, sera évidemment très attentif à la qualité de cette phase de dialogue social."
Cette phase doit permettre "à Areva d'identifier les leviers pour permettre la compétitivité du groupe, ce qui est une nécessité", a jugé le Premier ministre.
"Le gouvernement est pleinement mobilisé pour refonder une filière nucléaire qui soit véritablement en ordre de marche pour répondre aux grands enjeux énergétiques de demain", a encore assuré Manuel Valls.
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