Bourse carbone : l'Ontario rejoint le Québec et la Californie

  • AFP
  • parue le

La province canadienne de l'Ontario va rejoindre la bourse du carbone commune au Québec et à l'Etat américain de Californie tout début 2018, a annoncé vendredi le gouvernement.

L'Ontario rejoint la Western Climate Initiative, plus grande initiative de gouvernements sub-nationaux en Amérique du nord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et favoriser l'échange de droits à polluer. Ce marché va permettre "aux trois gouvernements de mener des ventes aux enchères conjointes de droits d'émissions de GES et d'harmoniser leurs réglementations et leurs déclarations", ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

Ce marché commun de plafonnement des émissions de dioxyde de carbone, un des GES reconnu comme une des principales causes du réchauffement climatique d'origine humaine, sera ainsi "plus grand que n'importe quel marché du carbone existant, hormis celui de l'Union européenne", soulignent-ils. "Les changements climatiques sont un problème mondial qui nécessite des solutions à l'échelle mondiale", a déclaré Kathleen Wynne, Première ministre de l'Ontario, province canadienne la plus peuplée, qui avait créé son propre marché du carbone en 2015.

Avec ce système pénalisant les plus gros pollueurs, "l'Ontario, le Québec et la Californie prennent l'engagement de réduire, à un faible coût, les émissions de carbone" pour "lutter contre les changements climatiques", s'est félicité la ministre fédérale de l'Environnement, Catherine McKenna.

Le Canada a organisé il y a une semaine une rencontre interministérielle sur les changements climatiques avec plus de 30 pays, dont la Chine et l'Union européenne, pour réaffirmer leur engagement à respecter l'accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter le réchauffement planétaire à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle. "L'accord de Paris est irréversible et non négociable", avait à cette occasion rappelé la ministre canadienne de l'Environnement, en réponse à la volonté du président américain, Donald Trump, de rouvrir les discussions suite au retrait des Etats-Unis de l'accord début juin.

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