Factures d'énergie : les petites entreprises pourront demander l'aide publique jusqu'en juin

  • AFP
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Les petites entreprises soumises à une forte hausse des prix de l'énergie peuvent encore envoyer leur attestation pour bénéficier des mesures de l'État "jusqu'en juin" et l'aide sera rétroactive, a déclaré mardi la ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire.

Les factures d'énergie de la part des plus importants fournisseurs pour janvier et février "sont en train d'arriver", avec un petit décalage par rapport aux autres années, a expliqué Mme Grégoire sur BFM Business. Ce retard est dû à la prise en compte de l'amortisseur, un dispositif qui doit soulager les entreprises de 15 à 20% de leur facture d'électricité et que l'État prend à sa charge.

L'amortisseur, qui court sur toute l'année 2023, concerne les petites et moyennes entreprises (PME), qui emploient entre 10 et 249 personnes et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions d'euros. Pour en bénéficier, l'entreprise doit fournir une attestation à Bercy. "Si on reçoit la facture et qu'on se dit mince, j'ai oublié d'envoyer l'attestation, on pourra encore le faire jusqu'au mois de juin", a expliqué la ministre. "Il n'y a pas de date butoir au 31 mars et l'amortisseur est rétroactif", a-t-elle souligné.

Il sera aussi possible d'étaler les paiements pour la facture des deux premiers mois de l'année, a dit Mme Grégoire.

Ces entreprises peuvent en plus se tourner vers le guichet d'aide au paiement des factures de gaz et d'électricité, également accessibles aux entreprises de plus de 250 salariés. "Tous les deux mois, on peut envoyer ces factures d'énergie et c'est encore 20% en moins", a assuré la ministre.

Pour en bénéficier, il faut que la facture d'énergie ait augmenté d'au moins 50% entre l'année 2021 et la période de deux mois pour laquelle l'entreprise fait une demande d'aide, et que la facture d'énergie représente au moins 3% du chiffre d'affaires sur les deux mois.

Sur les 12 milliards d'euros consacrés à ces aides, "on n'en a pas utilisé un milliard", a également précisé la ministre.

Commentaires

Zamur

Il n'y a pas de différence dans la manière de produire l'électricité par rapport à ces dernières année, mais les factures ont augmenté de manière vertigineuse. Où va l'argent, des millions ? Chez les "nouveaux fournisseurs" qui ont investi dans des bureaux paysagés ? Ne s'agit-il pas d'un nouveau scandale du genre "trafic du CO2" ?

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