La consommation de gaz en France a fortement baissé en décembre, selon GRTgaz

  • AFP
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La consommation de gaz en France a baissé de 12,2% en décembre par rapport à la même période en 2018, a indiqué à l'AFP le gestionnaire des gazoducs du pays, GRTgaz.

Ce chiffre, arrêté au 1er janvier, évalue la quantité de gaz qui aurait été consommée si les températures avaient été alignées avec les normales de saison, et permet de rendre compte des véritables changements de comportement des particuliers et des entreprises, appelés chaque jour à la sobriété énergétique cet hiver. En données brutes, non corrigées du climat, la baisse est de 5,5%.

GRTgaz compare toute cette saison les chiffres de consommation actuels à l'hiver 2018/2019, qui est le dernier hiver jugé "normal" puisque les trois suivants ont été perturbés économiquement par le Covid. Au cours de la semaine de congés entre Noël et le jour de l'An, la consommation pour la France entière a reculé de 41,8% par rapport à la même période en 2018, en données neutralisées des effets climatiques. Une forte chute due à l'arrêt de nombreuses usines.

En réalité, la baisse de la consommation des usagers raccordés au réseau de distribution et des grands industriels est même plus marquée, car dans le même temps, les centrales à gaz ont tourné à plein régime pour compenser l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires pour maintenance ou réparations. En décembre, les centrales ont ainsi brûlé 40,5% de gaz en plus par rapport à décembre 2018.

En excluant cette production électrique à partir du gaz, la consommation française a reculé de 15,5% sur le mois de décembre et de 16,6% entre le 1er août et le 1er janvier.

Commentaires

Alexandre ETIENNE

Au cours de la semaine de congés entre Noël et le jour de l'An, la consommation pour la France entière a reculé de 41,8% par rapport à la même période en 2018, en données neutralisées des effets climatiques. Une forte chute due à l'arrêt de nombreuses usines.

Comment ils peuvent en conclure que cela est due à l'arrêt de nombreuses usines et non aux effets climatiques puisque les données analysées ne sont pas corrigées par le climat ? Aussi l'analyse de la consommation sur une période d'une semaine, creuse qui plus est, ne permet aucune conclusion macroscopique.
Bref, il aurait fallu que l'AFP fournisse des données corrigées par les DJU (ce qui est déjà différent des données corrigées du climat mais passons) pour pouvoir avoir un semblant d'analyse.

Albatros

Un tel raisonnement élaboré et analytique est hors de portée de la machine qui écrit les brèves AFP. Faut chercher ailleurs...

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