Le débat public sur la modernisation du réseau électrique français débutera le 4 septembre

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le

Ligne électrique reliant Aigueblanche à Saint-André. (©RTE/Seignette-Lafontan)

La modernisation du réseau électrique français et de ses infrastructures fera l'objet d'un débat public organisé en France pendant plus de quatre mois à partir du 4 septembre, a annoncé jeudi la Commission nationale du débat public (CNDP). Le débat se déroulera jusqu'au 14 janvier 2026.

Le réseau électrique confronté à de très nombreux défis

Le public est invité à s'exprimer sur le "Schéma décennal de développement du réseau" prévu par RTE, le gestionnaire français des lignes à haute tension.

Le réseau de transport d'électricité en France est de fait confronté à des défis : vieillissement d'infrastructures construites majoritairement dans les années 1970 et 1980, adaptation au changement climatique (crues, tempêtes, incendies...), évolution des modes de production et consommation d'énergie, réindustrialisation du pays, objectifs de transition énergétique.

Plus de 90 milliards d'investissements sur 15 ans

Le Schéma de modernisation défini par RTE prévoit plus de 90 milliards d'euros d'investissement sur 15 ans, dans un scénario de neutralité carbone.

"Comment adapter notre réseau aux défis énergétiques, climatiques et territoriaux ? est la question que posera le débat", souligne la CNDP : pourquoi un schéma d'une telle ampleur ? Quelles conditions pour le réaliser ? Quels enjeux environnementaux et paysagers ?, etc.

Pour permettre la mobilisation la plus large, des événements seront prévus en physique (réunions, forums, ateliers citoyens...) et en ligne (webinaires, cartographie interactive, quiz, plateforme participative...).

Commentaires

Freudon Saké
Sur quinze ans, il est possible de changer de modèle avec la géothermie de surface, le solaire thermique et les réseaux de de froid et de chaleur.
Interdire les chauffages électriques et les clims, qui représentent la quasi totalité de la production nucléaire, et, également, ceux au gaz.
Rendre obligatoire les puits canadiens. Produire de l'électricité locale à partir des incinérateurs, de la petite hydraulique, du réseau d'eau potable et avec des moteurs Stirling partout où il y a de l'énergie fatale à récupérer, en commençant par celle des industriels, qui représente un tiers de la production nucléaire.
En ce qui concerne le réseau d'eau potable, il y a 25% d'eau perdue à récupérer tandis que les japonais réutilisent 99% des eaux usées, contre seulement 1% pour la France.
Il y a aussi les séchoirs électriques pour l'agriculture, les élevages de poules en batteries, les serres, les piscines.
Arrêter la folie de la voiture électrique aux émissions de co2 qui se font massivement ailleurs. Rouler au bioéthanol Efuel 85, 85% avec nos déchets verts, 15 % composé de co2 recyclé et d'isobutène. Réautoriser l'exploitation du charbon pour les industriels, le co2 intégralement récupéré pouvant être incorporé à hauteur de 15% dans des plastiques biosourcés et produire des huiles moteurs. Gaz de houille, charbon gazéfié, solaire thermique et hydrogène blanc pour l'hydrogène. Uniquement le rail et le fluvial pour le transport, avec interdiction d'exporter l'électricité, le charbon et le gaz de houille, toute l'Europe pouvant mener la même politique. il faut 2 ans pour relancer charbon et gaz de houille, entre 2 et 5 ans pour construire une centrale super critique et il faut absolument diviser ces délais par deux avec un doublement des équipes et travail 7/7.
eosgen-technologies.com et
Il est impératif de produire locale et de transporter au minimum l'électricité, ceci pour supprimer les pertes et les coûts, ainsi que l'hyper vulnérabilité des réseaux centralisés, face aux attaques extérieures.
Nous sommes en situation d'urgence climatique absolue, un nouveau réseau à 100 milliards n'est absolument pas la réponse adaptée à cette réalité qui menace d'extinction 90% du vivant.
Mb
pourquoi relancer le charbon alors que c'est identifié comme une energie la plus productrice de co2?
Freudon Saké
Le problème n'est pas le co2 en soi, le problème est le co2 relâché dans l'atmosphère. Si vous capté l'intégralité du co2 pour en faire un Efuel et en produisant l'électricité la moins chère, il n'y a pas de problème. Et vous supprimez d'autres problèmes, la fermetures des usines, l'importation de biens depuis des pays hauts carbone, l'importation de gaz, pétrole, terres rares et minerais critiques, dont les exploitations émettent du co2 non récupérable, ainsi que du méthane. Vous épargnez aussi, la folie d'EPR et d'un nouveau réseau à 200 milliards. Le charbon est une matière première nationale, tout la chaîne énergétique est relocalisée en France, emplois directs et indirects + rentrées fiscales. Pour faire la totale, il faut 15% Efuel/isobutène + 85% de bioéthanol avec nos déchets verts. + des plastiques biosourcés qui peuvent incorporer 15% de co2 et des huiles moteurs. cerise sur le gâteau, il y a des terres rares dans les cendres. ++ bonus, la Russie et la Chine n'auront plus les moyens de financer des guerres, idem pour le terrorisme islamique. +++, les émissions de co2 et de méthane s'effondrent au niveau mondial.
Goldorak
Vous dites un peu nimp des fois. Le Efuel n'est qu'une rustine trouée qui permet de recycler un CO2 capté mais n'empêche en aucun cas de le remettre dans l'environement. Les voitures éléctriques ne produisent pas de CO2 à la consommation, contrairement au voiture thermique et ce CO2 n'est pas captable. Le bilan carbone de production d'une voiture éléc est certe moins bon à la création qu'une voiture thermique mais cet écart n'est pas si gros et surtout est vite comblé, surtout en france ou l'électricité est très peu carboné. Ce problème initial est donc plus un souci industriel que d'utilisation.
Freudon Saké
🔄 Des chercheurs japonais ont découvert une méthode pour recycler les panneaux solaires usagés afin de convertir le CO2 en composés chimiques précieux. 🌱 Cette technique utilise des wafers de silicium provenant de panneaux solaires et des gaz d’échappement contenant 14 % de CO2. 🔬 Le processus produit de l’acide formique et du formamide, des substances utilisées dans divers secteurs industriels. 🌍 La méthode propose une solution double-déchet, réduisant à la fois les émissions de CO2 et la quantité de panneaux solaires mis en décharge.
ici
La formation de méthanol (CH3OH) à partir du CO2 est une stratégie prometteuse pour la production d’un carburant à haute densité énergétique, à partir de ressources renouvelables et d’énergie décarbonée. Cependant les catalyseurs existant pour l’électrolyse directe du CO2 en méthanol ne sont ni efficaces, ni sélectifs et l’hydrogénation du CO2 pose des problèmes d’industrialisation liés à l’utilisation de hautes pressions.
L’électro–réduction du CO2 en acide formique est en revanche facile car elle conduit à la formation d’une seule liaison C–H contre trois pour le méthanol. Une alternative intéressante pour convertir le CO2 en méthanol serait donc d’utiliser l’acide formique comme relai, à condition d’être capable de convertir ensuite efficacement celui-ci en méthanol. Alors que cette dernière réaction est actuellement effectuée avec des rendements inférieurs à 2%, en présence de catalyseur à base d’iridium, le LCMCE (Laboratoire de Chimie Moléculaire et Catalyse pour l’Énergie) a récemment développé une catalyse efficace au ruthénium avec des rendements atteignant 50% en méthanol.
ici
Freudon Saké
oubli : eosgen-technologies.com et... Heliosand
Freudon Saké
Le Efuel n'est pas une rustine, il permet de recycler le co2 produit par le charbon qui met à mort votre nucléaire.

Ajouter un commentaire