Le Sénat alerte sur « l'emballement » des charges d'assurance et d'énergie des entreprises

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Le Sénat relève dans un rapport "l'emballement" des charges d'assurance et d'énergie des entreprises, "préoccupations montantes" pour celles-ci.

Création d'un observatoire de l'assurance des entreprises

"Ce sont des problématiques dont nous ont fait part les acteurs sur le terrain, alors qu'il s'agit de facteurs de production essentiels", a relevé Michel Canévet (Union centriste, Finistère), corapporteur de ce document de la Délégation sénatoriale aux entreprises intitulé "Assurances et énergie : coup sur coût pour nos entreprises ?"(1).

M. Canévet a relevé une explosion des primes d'assurance, qui ont parfois triplé en quatre ans même en l'absence de sinistre notable, des franchises atteignant des "niveaux dissuasifs", et il a pointé du doigt parmi les causes la montée des émeutes urbaines, les risques cyber et le risque climatique.

Les secteurs les plus touchés par les problèmes d'assurance sont l'agroalimentaire, la défense, les transports publics, le bois-ameublement et le photovoltaïque.

Le sénateur a cité l'exemple d'un chef d'entreprise qui a consacré un million d'euros à des systèmes anti-incendie pour voir sa prime doubler malgré tout, ou des résiliations de contrats à quelques semaines de l'échéance, laissant les entreprises sans solution de repli.

Le rapport recommande une meilleure évaluation des risques en amont, de privilégier l'instauration de contrats pluriannuels avec un préavis minimum de résiliation d'au moins six mois, l'élargissement du périmètre de la mutualisation des risques à tous les secteurs, y compris les plus exposés, enfin la création d'un observatoire de l'assurance des entreprises.

Fin de l'ARENH et « contrats pour différence »

Le rapporteur du volet énergie, Guillaume Gontard (Écologiste, Isère), a souligné pour sa part qu'en ce domaine, "la volatilité des prix" inquiétait beaucoup les chefs d'entreprises.

Malgré une accalmie récente, cette volatilité reste forte, et la fin annoncée début 2026 du dispositif ARENH, permettant aux fournisseurs d'énergie alternatifs d'acheter à EDF une partie de l'électricité nucléaire à prix réglementé, suscite des inquiétudes, relève le rapport.

Il suggère de permettre aux entreprises ayant signé ces dernières années des contrats à prix très élevés de les renégocier.

Il recommande aussi de développer les contrats de long terme (PPA) pour sécuriser l'approvisionnement en énergie verte à un tarif stable, de multiplier les "contrats pour différence" (CFD) pour l'énergie décarbonée, notamment pour le nucléaire, afin de fixer des prix plancher et plafond, et il encourage le développement des communautés énergétiques locales, associant entreprises et collectivités.

À quelques mois d'un budget qui s'annonce douloureux, il recommande aussi de maintenir les soutiens publics à la décarbonation.

Commentaires

Jean
Fin de l'ARENH : Les capitalistes-producteurs de produits se plaignent des capitalistes-brokers vendeurs de vent ou de soleil.
Freudon-Sake
C'est dramatiquement marrant de voir ces sénateurs pro-néonicotinoïdes, pleurer sur les effets dramatiques des causes qu'il chérissent : Risque internet, ennemi N°1, la Chine et plutôt que d'éjecter cette dernière, ils font tout pour renforcer le commerce avec ce pays, pourtant allié de Moscou et leurs proxis. Risque d'émeutes, qui a fait venir cette immigration factieuse et invasive, afin de facturer toujours plus de béton et bitume et disposer d'une main d'œuvre pas chère, corvéable à merci en ce qui concerne les sans-papiers, légions des gourous abbé-pierristes et futurs électeurs régularisés, votant pour les sectes de gauche. Et donc, le risque climatique... Végétalisation obligatoire des villes, des bas-côtés des routes, autoroutes, voies ferrées, canaux et parcelles agricoles avec fossés, plutôt que des baïnes, grâce à des arbres et des haies à croissance rapide. Rentabilité de l'investissement grâce aux tailles fournissant la biomasse d'un bioéthanol émettant 90% de co2 en moins, remplaçant progressivement l'essence avec un complément Efuel, dans le but de recycler intégralement le co2 émis par les industries. Et justement, rouvrir les bassins houillers pour avoir l'électricité la moins chère pour les robots et les imprimantes 3D, mais aussi pour produire Efuel et bioéthanol, assurant compétitivité et rentabilité, plutôt que de faire la part belle aux marchands d'esclaves qui ruinent notre système social. Mais encore, l'énergie fatale perdue, correspondant à un tiers de la production nucléaire. Que les sénateurs s'informent, un moteur Stirling éclaire une ampoule avec la seule chaleur de la main. Transférer toutes les marchandises non périssables sur le rail, le fluvial, le cabotage et des cargos planneurs pour les produits légers, vers des plateformes multimodales où des camions au gaz de houille assureront les derniers kilomètres. Chauffer tout le territoire avec la géothermie de surface complétée par les réseaux de chaleur et les incinérateurs à déchets au co2 recyclé. Booster toute la chaîne alimentaire marine avec des fermes à plancton tout du long de nos littoraux et interdire le maïs en dehors de l'alimentation humaine. Également, favoriser la consommation de truites, de canards, de poulets, véritables insecticides naturels pour les deux derniers et interdire les produits phytosanitaires. Interdire tout plastique non biosourcé et favoriser le lin et le chanvre en remplacement des tissus synthétiques, idem pour les peintures et solvants, à produire à partir d'algues, de chaux et d'alcools. Pour les contenants, verre, fer, carton, aluminium et chanvre, obligatoires. Alors, pour les boissons soi-disant polluées par les capsules, il suffit juste de faire sans peintures, ça coûtera moins chère, il y a des étiquettes sur le verre. Interdire aussi le béton pour le remplacer par des matériaux traditionnels Mais au lieu de faire tout ceci, les sénateurs ne jurent que par le gouffre nucléaire, qui signera le crépuscule de la France, avec une dette irremboursable du fait de son électricité trop chère. Par ailleurs, nous navons plus de temps, pendant le covid, l'hiver est revenu sur la France, avec l'arrêt du trafic routier. En dehors du remplacement des systèmes de chauffage, cinq ans, il faut cinq ans pour que la totalité de ce programme soit effectif. Il y a une présidentielle qui arrive, aucun candidat n'est à la hauteur, tous, ne veulent le pouvoir, que pour le pouvoir et imposer leur idéologie respective, la mondialisation et le carbone zéro, étant les dernières sectes sur le marché des crédules, ayant impérativement besoins de bibles et de messies pour fabriquer leur apocalypse. Signe d'espoir, une majorité d'irréductibles gaulois réfractaires, rejette les envahisseurs messianiques de tout horizon. Malheureusement, les sénateurs ne sont que préfets romains et ne représentent en rien, le peuple qu'ils administrent si piteusement.

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