- Connaissance des Énergies avec AFP
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De nouvelles coupures d'électricité ont eu lieu jeudi dans les Pyrénées-Orientales, affectant notamment quelque 2 500 foyers à Perpignan, le gestionnaire Enedis dénonçant des "actes de malveillance".
"Il s'agit bien d'actes de malveillance", a indiqué auprès d'un correspondant de l'AFP Ludivine Seyeux, responsable de la communication à la direction régionale Languedoc-Roussillon d'Enédis. Selon Enedis, 3 500 foyers étaient privés d'électricité dans tout le département, dont 2 500 à Perpignan, mais aussi à Rivesaltes, Elne, Argelès. 800 foyers étaient aussi affectés dans l'Aude, à Narbonne, selon la même source.
Cette action intervient 9 jours après la coupure d'électricité revendiquée par la CGT au nom de sa lutte contre le projet de réforme des retraites et qui avait touché le centre-ville de Perpignan, dont la préfecture et le marché de fruits et légumes Saint-Charles. La mairie, des banques mais aussi quelque 5 000 foyers en avaient aussi été victimes.
Jeudi, les équipes d'Enedis étaient "en train d'intervenir pour réparer ces pannes", a souligné Mme Seyeux. "Ce sont des actes de malveillance, condamnés par l'entreprise qui portera plainte", a-t-elle assuré. Une plainte a déjà été déposée pour la coupure du 10 décembre à Perpignan, a-t-elle ajouté. "Une enquête a été ouverte", a-t-elle assuré.
Mercredi, la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, a condamné "très fermement" les coupures d'électricité revendiquées par la CGT et qui ont, en début de semaine, brièvement privé de courant des dizaines de milliers de foyers en Gironde, à Lyon, Nantes ou Orléans, selon le gestionnaire du réseau RTE. La ministre a demandé "aux dirigeants de RTE et d'Enedis de déposer plainte systématiquement".
