La stratégie d'EDF pour améliorer sa situation financière et préparer la relance du nucléaire

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Centrale nucléaire

©EDF

Confronté à la baisse des prix de l'électricité, le groupe électricien public EDF mise sur la performance opérationnelle et la simplification pour améliorer sa situation financière et préparer le chantier colossal de la relance du nucléaire.

Des résultats « solides » selon son PDG

Comme anticipé, l'entreprise détenue à 100% par l'Etat a enregistré un bénéfice au 1er semestre en net recul de 22% sur un an, à 5,47 milliards d'euros, pénalisé par la fonte des prix de l'électricité sur les marchés.

"Malgré la hausse de la production nucléaire" de 2,5%, EDF a vu son Ebitda, un indicateur de rentabilité, chuter lourdement de 17,11% à 15,5 milliards d'euros tandis que son chiffre d'affaires a cédé 1,28% pour s'établir à 59,43 milliards d'euros sur la période.

Le nouveau PDG Bernard Fontana a toutefois qualifié ces résultats de "solides", évoquant par exemple la dette du groupe, toujours abyssale mais en baisse de 4,4 milliards d'euros par rapport à fin 2024 et désormais portée à 50 milliards.

Cette présentation financière était la première chez EDF pour Bernard Fontana, profil industriel nommé par l'Élysée début mai notamment pour reprendre en main le vaste chantier de la relance du nucléaire, qui prévoit la construction de six nouveaux réacteurs EPR2.

L'ancien directeur général de Framatome, filiale d'EDF, a succédé à son prédécesseur Luc Rémont, dont les relations avec l'État-actionnaire et les industriels s'étaient envenimées sur fond de désaccords, principalement sur le financement du nouveau programme nucléaire et le tarif de l'électricité pour l'industrie.

Réduire les délais et les coûts

À son arrivée, Bernard Fontana s'est fixé comme priorités de pacifier les relations d'EDF avec l'État et les industriels et de poursuivre l'amélioration de la performance opérationnelle du groupe pour mieux le préparer à la relance du nucléaire.

Dans cette optique, le nouveau patron mise sur la récente réorganisation de la gouvernance et sur le respect du "lead time". Derrière cette formule qu'il répète à l'envi, le PDG vise une réduction du temps de réalisation des opérations ou des processus.

"Les progrès de lead time sont à la source de gains importants en temps mais aussi en coût. Alors il ne s'agit pas de demander à nos collègues des cadences infernales, mais nous sommes souvent arrêtés, nous attendons, nous avons des interfaces complexes", a-t-il illustré lors d'une conférence de presse.

À cette occasion, il a confirmé un plan d'un milliard d'euros par an d'économies sur les frais généraux d'ici 2030, traduisant une volonté de simplifier l'organisation. Il mise aussi sur "une approche sélective des investissements à l'international", notamment dans les renouvelables au moment où EDF est déjà engagé dans le chantier pharaonique des nouveaux réacteurs.

"Il n'est pas interdit d'imaginer des respirations de portefeuille d'actifs", a déclaré Bernard Fontana, en réaction aux rumeurs de cessions d'actifs renouvelables dans l'éolien et le solaire, notamment aux États-Unis et au Brésil, ajoutant que le groupe verrait "ce qui sera nécessaire ou pas d'activer le moment venu".

Contrats de moyen et long terme

La faiblesse des prix de l'électricité, qui reflète une demande en berne, quasiment au même niveau qu'il y a 20 ans, pousse le groupe à mettre les bouchées doubles pour conquérir de très gros consommateurs de mégawattheures, tels que les industriels et les centres de données.

Cette nouvelle politique commerciale, qui se base notamment sur des contrats de moyen et long terme à destination des entreprises, doit remplacer à partir du 1er janvier 2026 le mécanisme de régulation qui obligeait EDF à vendre une partie de son électricité à prix cassé aux fournisseurs alternatifs et aux industriels les plus consommateurs (ARENH).

La reprise des négociations avec les industriels, qui avaient tourné au bras de fer ces derniers mois, a permis des avancées : côté contrats de long terme, EDF a annoncé récemment des protocoles d'accord avec les groupes de chimie Arkema et Kem One, et un accord traduit en contrat pour 10 ans avec Aluminium Dunkerque, la plus grosse usine consommatrice du pays.

EDF a par ailleurs annoncé le nom des deux acteurs du numérique sélectionnés pour entrer en négociations finales en vue d'une implantation sur des terrains lui appartenant, respectivement en Seine-et-Marne et en Moselle : Opcore, filiale du groupe Iliad et d'InfraVia, et Eclairion.

Commentaires

Rochain Serge
Le trou va continuer à s'agrandir, il n'y a rien a esperer avec ces nouveaux EPR. Hinkley Point a suivi le chemin de ses prédecesseurs et il n'y a aucune raison pour que cela change Je ne vois pas d'issu possible avec le nucléaire
Schricke Daniel
Quand on montre la lune du doigt à Serge, il continue à ne voir... que "le bout du doigt"! Au fait, sait-il que la lune existe réellement ?
Studer
Rochain, relisez les déclarations de Fontana et méditez-les : pour améliorer ses performances et accroître son parc nucléaire, EDF va céder une partie de ses installations solaires et éoliennes, peu rentables. Et pourtant, contrairement au nucléaire, ces énergies sont subventionnées, c'est-à-dire financées en partie par les contribuables « à l’insu de leur plein gré ». Quant au Royaume Uni, malgré le retard de Hinkley Point, il en redemande avec Sizewell : il a compris que l’EPR pilotable est bien plus intéressant que les énergies du vent et du soleil. C’est ainsi, vous n’y pouvez rien. Et arrêtez vos « trolleries », personne ne vous suit !
Rochain Serge
Votre blabla ne reste que du blabla, quant à sizewell on comprend les anglais... Tant que ce sont les français qui paient les débordements pourquoi s'en priver? 'EDF est prêt à tout pour ye' ter de faire croire que ses EPR sont un succès ! Quant à se séparer de ses activités que vous inventez (comme le reste) non rentables... EDF se débarrasse surtout d'une activité qui fait tache quand on pretend que l'avenir est au nucléaire... Le marketing d'un lobby n'a pas de limite. Vos babillage m'ennuient, Je suis plus intéressé à étudier comment font ceux qui se rapprochent du 100% renouvelable car ils commencent à être nombreux avec des moyens très différents de l'un à l'autre, tout le monde n'a pas de fleuves et de montagnes ou un pays baigné par le Soleil, ou bordé par des côtés sur plusieurs façades.... Vous devriez regarder cela au lieu de bétonner sur des arguments bidon et votre fantasme nucléaire.
Etienne Leroy
Il y a deux types de personnes dans un débat : celles qui lisent les faits, et celles qui les fuient comme la lumière du jour. Rochain, lui, construit son argumentaire dans l’obscurité. Il ferme les yeux, bouche les oreilles, et récite son chapelet d’anathèmes antinucléaires comme un moine défroqué du dogme décroissant. EDF publie des résultats solides dans un contexte de prix en baisse. Production nucléaire en hausse, dette en recul, performance opérationnelle en amélioration. Le nouveau PDG annonce un plan clair : recentrage sur le cœur de métier, réduction des délais et des coûts, contrats longs avec les industriels, tri des investissements internationaux, allégement des charges fixes. En clair : EDF se redresse, malgré les boulets qu’on lui a attachés au pied depuis 20 ans. Et Rochain, que voit-il ? « Le trou va s’agrandir », répète-t-il comme une incantation. Incapable d’aligner une ligne d’analyse économique, il recycle les mêmes mantras : Hinkley Point, le nucléaire c’est fini, les renouvelables c’est l’avenir, les Anglais sont naïfs, EDF est manipulé… Un discours de secte, pas une lecture industrielle. Mais parlons concret. Hinkley Point C ? En retard, oui — comme tous les projets majeurs de ce siècle, de Crossrail à ITER. Et pourtant le Royaume-Uni signe Sizewell C dans la foulée. Parce que les Anglais, eux, ont compris que les fantasmes renouvelables ne calent pas un réseau industriel. Le nucléaire, lui, le fait. Pilotable, dense, stable. Ce n’est pas un choix idéologique, c’est une nécessité physique. Et EDF, dans sa stratégie ? Se déleste d’une partie de ses actifs éoliens et solaires. Non pas parce que c’est incompatible avec le nucléaire — mais parce que c’est peu rentable. Oui, Rochain : même avec des subventions massives, avec des tarifs garantis, avec un accès prioritaire au réseau, ces ENRi que tu chéris tant ne tiennent pas la comparaison. C’est ça, la réalité économique : les renouvelables intermittents ne tiennent debout que parce qu’on les perfuse sur la facture des autres. EDF fait donc le ménage. Un bon gestionnaire se débarrasse des branches mortes. Et toi, pendant ce temps ? Tu agites l’argument de l’assurance. Quel poncif. Tu veux comparer l’assurance d’un barrage, d’un tunnel ferroviaire, d’un aéroport, d’un site Seveso ? L’État couvre les risques extrêmes partout. Le nucléaire est dans cette logique, ni plus ni moins. Et si tu veux parler probabilités, on peut y aller : 440 réacteurs dans le monde, 60 ans d’histoire, et tu veux nous faire croire qu’on est au bord du gouffre chaque jour ? Ridicule. Quant à tes fables des pays « 100% renouvelables », elles sont toujours les mêmes : des micro-États tropicaux, des cas d’école isolés, des manipulations statistiques grossières. Ce que tu ne dis jamais, c’est comment ces pays équilibrent leur réseau. Avec du thermique en back-up. Avec du nucléaire importé. Avec des délestages ou du stockage massif payé à prix d’or. Bref, avec des béquilles techniques que tu préfères cacher derrière ton rideau d’idéologie. Rochain, tu peux continuer à parler tout seul si ça t’amuse. Mais ici, on parle énergie avec des chiffres, des bilans, des marges, des GW pilotables, des interconnexions, pas avec des slogans creux. Le nucléaire revient, non parce que ses défenseurs crient plus fort — mais parce que la réalité l’impose. L’électricité n’est pas une opinion. C’est une infrastructure. Alors oui, tu peux encore secouer ton hochet, parler de béton, de fantasmes, d’avenir radieux à base de vent. Mais les faits sont là : les industriels, les États, les ingénieurs, les énergéticiens savent que le nucléaire est indispensable. Même EDF, que tu disais à l’agonie, se relève. Toi, en revanche, tu ressasses. Comme un disque rayé sur un tourne-disque en panne.
Héra
Le nucléaire est depuis longtemps subventionné, au moins par l'assurance qui est à la charge de l'Etat français. Avec les fréquences d'accidents indiquées par EDF, on arriverait à 25 milliards par an pour un accident moyen (2000 milliards selon Wyse). Pourquoi les éoliennes paient-elles leur assurance et pas les réacteurs atomiques ?
mell
d'ou sortez vous ce chiffre? Ce chiffre est faux pour la bonne et simple raison qu'il n'existe pas. Merci de respecter les lecteurs et de ne pas diffuser d'information fausse ou mal interprétée.
Rochain Serge
Mais les chiffres des subventions au nucléaire existent bel et bien, par exemple : https://www.lemondedelenergie.com/edf-etat/2022/03/18/ Sans compter les subventions cachées : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/le-gouvernement-assure-qu-il-n-y-a-pas-de-raison-de-s-inquieter-pour-l-avenir-d-edf_AD-202201260298.html
Studer
Vous confondez l'apport de fond d'un actionnaire (car l'état est l'actionnaire unique d'EDF), nécessaire quand son entreprise doit investir, et les subventions permanentes à des énergies qui se traduisent par des taxes (CSPE + accise) payées par tous les consommateurs. D'autre part, lorsque l'Etat a des bespoins inattendus, il n'hésite pas à ponctionner EDF : c'est ce qu'il a fait avec l'ARENH mais aussi avec des quantités d'ARENH (électricité à 42 €/MWh) supplémentaires pour aider les consommateurs au moment où la crise énergétique provoquée par l'agression russe a fait grimper les prix de marché à plusieurs centraines d'euros/MWh (en d'autres termes, EDF a assumé une partie du bouclier tarifaire). Le vrai sujet est de savoir s'il est normal d'aider une filière dont on n'a pas vraiment besoin (on exporte 25 % de notre électricité et elle est quasiment décarbonée) et qui, en raison de son imprévisibilité (l'intermittence, pardon la variabilité en langage Rochainien), ne répond pas à la demande dont elle est totalement décorrelée.
Rochain Serge
Arretez vos salades .... sans une subvention permanente à EDF,si elle n'était pas nationalisée elle ferait faillitte depuis longtemps ! Vos circonvolutions ne nous interezsse pas, circulez !
Studer
Curieux échanges... Vous n'argumentez pas en développant votre point de vue, vous affirmez de manière péremptoire (des choses fausses par ailleurs !), tout en aboyant. Votre haine farouche de tout ce qui touche le nuclaire et EDF est stupéfiante et difficile à comprendre : vous aurait-on un jour refusé un emploi dans cette noble entreprise publique ?
Rochain Serge
Bon OK, l'état ne subventionné pas EDF, C'EST EDF qui vole dans le portefeuille de l'état ! Ça vous va comme ça ?
Studer
Vous faites l'âne comme toujours. En faisant semblant de ne pas comprendre ce qu'on vous explique le plus clairement du monde, en restant bloqué sur vos fantasmes, et en lançant des propos délirants voire injurieux. Non, EDF ne vole pas, ce serait plutôt l'inverse, même s'il y a derrière certaines décisions des intentions qu'on peut comprendre. D'ailleurs comment une entreprise pourrait-elle voler son actionnaire ? Par ex. malgré l'existence d'un décret qui fixe le TRV (tarif régulé de vente, le prix TTC du kWh quoi), l'Etat décide de le respecter ou non suivant les circonstances : l'exemple du bouclier tarifaire en pleine crise énergétique est typique. L'ARENH, qui s'arrête heureusement en fin d'année et qui a obligé EDF de vendre à perte entre 1/4 et 1/3 de sa production nucléaire à des concurrents pour faire plaisir à Bruxelles, en est un autre. En voici un 3ème : l'Etat tord actuellement le bras du nouveau PDG d'EDF pour qu'il accepte de signer des contrats en dessous de son prix de revient à des entreprises qui consomment beaucoup d'électricité afin qu'elles ne coulent pas ou n'aillent pas s'installer aux USA ou en Chine. Ce qui plombe les comptes d'EDF et l'empêche de développer ses projets d'avenir, alors que c'est une entreprise publique. Bien sûr l'Etat est obligé de renflouer l'entreprise quand elle est au bord de la faillite, mais ce n'est pas une situation saine. Et pourtant : nous bénéficions d'une électricité la plus sûre d'Europe (pas de risque majeur de blackout comme en Espagne grâce au nucléaire et l'hydraulique), et d'un prix du kWh bien en dessous de la moyenne européenne : les allemands nous l'envient.
Rochain Serge
Vous n'expliquez rien, vous faites des circonvolutions avec des mots, pour ne pas reconnaitre que sans le renflouement permanent de l'état pour EDF, cette entreprise fonctionarisée autour du dogme nucléaire aurait dajà déposé le bilan depuis longtemps !
Studer
Justement, j'explique le plus simplement possible, pas pour vous qui êtes borné, mais pour ceux qui s'intéressent honnêtement aux sujets de l'énergie et de l'environnement. En ce qui vous concerne, vous n'expliquez rien, vous affirmez et vous aboyez quand on n'est pas d'accord avec vos dogmes, et vous croyez vous en tirer avec des "circonvolutions avec des mots", comme vous dites. En plus vous insultez sans rien y connaître EDF et la fonction publique ; si vous avez encore une once de capacité à réfléchir et vous remettre en question, Rochain, je vous invite à visiter une centrale nucléaire : vous y verrez de vrais professionnels attachés à leur mission de service public et à leurs reponsabilités.
Héra
L'estimation du coût d'un accident en Europe occidentale vient du cabinet Wyse dont personne ne conteste le sérieux. Voici quelques années, j'avais lu que Tchernobyl avait déjà coûté plus de mille milliards de dollars à l'Ukraine et à la Biélorussie. Si vous voulez bien admettre que tout est plus cher à l'Ouest...
Studer
C'est totalement inventé. D'abord il n'existe pas d'assurance contre le risque d'accident nucléaire. Et ce risque est inférieur à 10-6 soit 1 accident pour 1 million d'années, infiniment plus faible que tous les autres risques liés à l'homme. Si vous vous intéressez aux éoliennes, demandez-vous plutôt pourquoi leurs producteurs sont subventionnés (les prix de vente sont garantis, et bien supérieurs au prix du marché). La proposition toute récente d'un ministre de stopper ces subventions est plus que pertinente : car ces subventions croissent continuellement (7 milliards d'€ prévus en 2026) et sont à la charge des contribuables, dont les prélèvements obligatoires sont en augmentation constant. Enfin, puisque vous semblez être fan d'éoliennes (jeu de mot franco-anglais), demandez vous aussi comment vous feriez pour regarder la télé les jours sans vent.
Héra
Un accident par million d'années ? Depuis qu'on exploite des réacteurs electrigènes, on dénombre déjà cinq accidents majeurs. Voici plus de soixante ans, lorsque Kenendy a promis d'envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie, les technocrates lui certifiaient que la fusée était d'une absolue fiabilité avec un risque d'accident inférieur à un pour un million de lancements. Un peu méfiant envers les élucubrateurs,le politicant a demandé que trois moteurs soient mis à feu dans un désert. Les trois ont... explosé, ce qui a amené la NASA à fiabiliser ses engins. Si le risque d'accident est moindre qu'avec d'autres sources d'énergie les conséquences est infiniment plus importantes et plus durables, un assureur tient compte des deux paramètres pour établir le montant de sa prime et vous feriez bien de soumettre cet exercice à quelques actuaires qui vous diraient ce que les contribuables versent fictivement à EDF, même ceux qui ne sont pas reliés au réseau électrique. Faire payer par tous ce qui ne sert pas à tous est le premier pas vers le collectivisme et je demande simplement que EDF assure ses installations comme n'importe quel industriel. je reconnais que des inspecteurs salariés des compagnies auraient moins de mansuétude qu'un copain de promotion du directeur du site mais le service public sortirait grandi de l'épreuve alors que, aujourd'hui, ce n'est vu que comme un fromage pour les sectes staliniennes et polytechniciennes, réconciliées pour l'occasion.
Studer
Vous mélangez des choux et des navets et faites de la politique de bas étage. Le seul accident nucléaire civil majeur est Tchernobyl, et il concerne un réacteur dont la conception et la technologie n'ont rien à voir avec la filière REP qu'utilise la France, améliorée au fil du temps de surcroît. Si vous aimez les statistiques, allez sur le site de l'ONU, et consultez celles de l'UNSCEAR. Vous y trouverez des comparaisons entre les risques et conséquences liées à l'ensemble des technologies de production d'électricité. Et vous constaterez que, ramenée à la production ou si vous préférez au MWh, l'énergie nucléaire est de loin celle qui a fait le moins de victimes. Et pourtant, on ne voit personne à ma connaissance qui demande à assurer les éoliennes ou le PV, ou même les barrages hydrauliques. Certes le risque 0 n'existe pas, chacun en est convaincu. Il faut donc apprécier le risque, infinitisimal (de l'ordre de 1 / 10-6 années pour la technologie française), en regard des bénéfices tirés de celle-ci.
Héra
Three miles Island n'était pas un accident majeur, et pas un réacteur à eau pressurisée. Avez-vous été formé à Polytechnique ou à l'école des cadres de Moscou pour nier ainsi les évidences ? C'est peut-être Sciences Po ou l'Ena, ces écoles de peroquets. À Fukushima, les trois réacteurs n'étaient-ils pas à eau bouillante ? C'est plus proche de Cruas que de Tchernobyl et des réacteurs PWR ou EPR n'auraient pas réagi différemment. Si l'URSS était un pays technologiquement attardé, ce n'était pas le cas du Japon. Si une production concentrée d'énergie est indispensable, pourquoi ne pas mettre en oeuvre des réacteurs intrinsèquement plus sûrs comme ceux à sels fondus ? Parce que leurs déchets ne permettent pas de produire des bombes et que, voici soixante ans, on ne cherchait rien d'autres, l'électricité n'était qu'un sous-produit ! L'ensemble du corps politique a été formé au psittacisme et est incapable d'étudier à la base un sujet afin de prendre une décision d'avenir. On le voit dans maints domaines et bien sûr en énergie, on produit des MWh mais on ne cherche guère comment les stocker afin de faire face à l'irrégularité de la demande. L'URSS produisait de l'acier mais le valorisait mal, du blé mais il pourrissait et les soviétiques perdaient des millions d'heures dans les files d'attente : le collectivisme mène toujours aux mêmes problèmes et il faut retirer à EDf la tutelle de l'Etat. Les éoliennes sont assurées pour leurs dégâts en cas de chute, comme les raffineries et toutes les installations énergétiques, si le nucléaire n'a vraiment rien à craindre, qu'il se soumette à des inspections vraiment indépendantes, et réalisées par ceux qui devraient payer en cas d'accident. S'il les refuse, c'est bien que les taux d'accident annoncés ne sont que du baratin.
Rochain Serge
Quand vous discutez avec des nucléophiles vous discutez avec les membres d'une secte....il n'y a rien à en tirer ils sont nourris au mensonges depuis 60 ans. Tout ce u'a affirmé et affirme le lobby nucléaire est faux depuis toujours ! Non l'uranium n'est pas abondant, c'est même l'atome le plus rare de l'Univers et donc de la Terre qui n'en n'a jamais fabriqué un seul ! Non nous n'avons pas et n'avons jamais eu l'electricité la moins cher d'Europe ! Non, le nucléaire n'est pas aussi pilotable que le prétend son lobby, on en a la preuve tous les jours...regardez les derniers jours sur la page production par filieres sur eco2mix. A chaque chute ou reprise d'exportation visible sur la courbe du bas, on peut voir que le rétablissement de l'équilibre se fait à l'aide des renouvelables éoliens et solaires, bien plus réactifs et avant que le nucléaire ne consent à réagir mollement sur plussieurs heures ! Tout est faux dans les messages du lobby nucléaire !
Studer
Bonjour, Vous n’êtes pas a priori un troll comme Rochain, j’espère donc qu’on peut vous répondre calmement et que vous cesserez les sous-entendus à la limite de l’insulte, sinon je vous classerai dans la même catégorie que ce monsieur bien connu des forums. Bon, voici quelques explications de quelqu’un qui ne sort pas d’école de commerce, mais d’école d’ingénieur et qui a une expérience de terrain de 30 ans dans la production d’électricité. 1- TMI n’a fait aucune victime hormis son propriétaire, et il n’y avait donc pas de public à indemniser. Le cœur du réacteur a fondu mais il est resté dans son enceinte. Et il n’y a pas eu de rejet. 2- L’accident de Fukushima n’est pas dû au réacteur lui-même mais à des « officiels » inconscients (peut-être sorties de l’ENA japonais ?) qui ont décidé de construire la centrale en bord de mer, avec une protection minimale contre les tsunamis (digue de 6 m quand des vagues de 20 m se produisent tous les 50 ans en moyenne). Et il n’y a eu aucune victime due à la radioactivité - mais 20 000 morts dus au tsunami. 3- Vous parlez des sels fondus : vous pensez bien que la France a étudié cette filière, intéressante mais pas « intrinsèquement sûre » : il y a toujours des risques, même minimes. Et notre pays a choisi après analyse la technologie REP, issue des USA et sans cesse améliorée par EDF du point de vue de la sûreté. 4- Vous dites qu’on ne cherche pas à stocker l’électricité ; cela permettrait en effet de mieux valoriser les énergies du vent et du soleil. Il existe des solutions, comme les batteries et les STEP : mais aucune n’est adaptée (et de loin) à la nécessité d’un stockage de masse intersaisonnier, ou plus simplement pour faire face à une pénurie de plusieurs jours de production (anticyclone par ex). 5- Enfin, il n’y a pas d’industrie aussi contrôlée que le nucléaire, avec des inspecteurs de l’ASNR qui passent régulièrement et de manière opinée inspecter l’exploitation de nos centrales. Et sans concession, je peux en témoigner. Bien cordialement
Héra
1 Même sans dégâts extérieurs, TMI est bien un accident majeur et l'occurence de un accident pour un million s'applique plus par jour que par an. 500 réacteurs par 300 jours par 50 ans, on arrive à 7 500 000 jours de fonctionnement pour cinq accidents. 2 Qui vous dit qu'un tel tsunami n'est pas possible dans la Manche ? Quid de la merveille de rentabilité qu'est l'EPR de Flamanville ou de l'alignement de réacteurs à Gravelines ? Direz-vous avoir été berné par la commission PEON aux prédictions qui ne se sont jamais réalisées mais ont gravement obéré l'avenir ? Pour l'absence de victimes dues à la radioactivité, je n'ai pas les moyens d'aller au Japon mais certains journalistes indépendants ont parlé différement des liquidateurs, le socialisme nippon ne valant pas mieux que le français ou le soviétique : "l'intérêt général passe avant l'intérêt particulier". Cela a permis d'envoyer des chômeurs se faire irradier au Japon, des bidasses en Ukraine et même aux nationaux-socialistes d'assassiner les handicapés afin de rôder leur appareil d'extermination. L'Etat n'est pas la solution à nos problèmes puisque l'Etat est le problème. 3 La filière à sels fondus a été testée aux EUA mais les autorités de l'époque l'ont remisée car incapable de pourvoir aux besoins de plutonium des militaires. la France a ensuite acheté à Westinghouse la technologie disponible mais n'a jamais testé les MSR. Il paraît que, à Grenoble, deux personnes sont chargées de la veille technologique sur ce sujet, deux... Si j'ai bien lu, Google envisage de commander de tels réacteurs afin d'alimenter ses centres de données et, dans vingt ans, les politicants se demanderont comment éviter la dépendance technologique face à cette entreprise. Ce ne sera pas une innovation car, voici 25 ans, le Jospin a refusé de revenir sur la convention de Munich datant de 1972, laquelle interdit les brevets sur les programmes informatiques, son mentor Derrida lui intimait l'ordre ne ne pas céder aux "exigences du patronat" et ses inspirateurs trostskistes vantaient les mérites des logiciels "libres". le moteur de recherche n'est pas français et, au fond de sa retraite dorée, il est certainement satisfait d'avoir fait échec à cette possibilité de créer emploir et richesses dans l'Hexagone. Les échecs français dus au passéisme des politicants mériterait un gros livre. 4 Face à une demande variable dans la journée, la semaine et l'année, le nucléaire n'est pas plus exclusivement valable que le solaire ou l'éolien. Il serait bon d'inciter à l'autoproduction, meilleure façon de se soucier de l'efficacité énergétique. 5 Peu m'importe que l'industrie atomique soit plus contrôlée que les autres, je regarde ce que coûterait un accident majeur et, avant que l'Etat français ne me prenne mes vêtements pour m'indemniser en cas d'accident à Cruas, je préfèrerai que les contrôles soient exercés par des gens qui ont plus à perdre que des technocrates parisiens assurés de leur carrière dès leur entrée dans une grande école. Pour le sérieux des contrôles, ce n'est pas ce que j'ai entendu de la part de cégétistes, mais ces tartuffes (c'est une religion comme une autre) se gardent bien de diffuser ce qui me semble scandaleux. trouvez-vous normal que l'équipe d'intervention mette 45 minutes pour venir dans le bâtiment réacteur lorsque les inspecteurs actionnent l'alarme? Trouvez-vous normal que, quelques mois après, le délai soit encore supérieur ? Là encore il manque un journaliste n'ayant plus rien à perdre pour tout diffuser. Je ne suis devant un ordinateur connecté que le lundi, vivant avec une toute petite installation solaire (EDF a coupé mon compteur voici trois lustres car je m'opposais trop au nucléaire). Lorsque je dis que EDF est aux mains de deux sectes alliées de circonstance, suis-je dans l'insulte ? Il est temps de tout privatiser et que l'Etat français contrôle réellement car on ne peut pas être juge et partie.
Rochain Serge
Vous avez raison Hera, EDF-lobby nucléaire n'est qu'une secte dont fait partie ce struder et j'ai choisi de ne plus discuter avec ces religieux du nucléaire.
Cochelin
C'est vous qui le dites, mais la production nucléaire se porte de mieux en mieux, et nous n'avons jamais autant exporté. La forte intermittence des ENR de nos voisins les pénalise grandement : https://www.connaissancedesenergies.org/le-reseau-electrique-francais-en-situation-tres-favorable-cet-ete
Rochain Serge
Nous n'exportons que grâce aux renouvelables éoliens et solaires. Et pour deux raisons. 1) le volume ! 2) la souplesse du suivi de charge nécessaire à l'activité d'exportation.
COCHELIN
Ce que vous dîtes n'est que très rarement le cas. Exemple aujourd'hui vers 7h30. Exports : plus de 17 000 MW. Solaire+éolien : 3 500 MW. C'est bien grâce à l'importante production nucléaire que nous exportons : https://www.rte-france.com/en/eco2mix/power-generation-energy-source
Rochain Serge
Ce que vous racontez n'a rien à voir avec le problème et c'est d'autant p'us faux que le nucléaire n'est même pas suffisant pour satisfaire à nos besoin en propre... Alors dire que ce sont nos excédents nucléaires qui s'exportent est u'e aimable plaisanterie... Regardez les chiffres du rapport annuel de RTE vous direz moins de bêtises
COCHELIN
Je n'ai pas dut que le nucléaire seul était suffisant pour satisfaire nos besoins propres tout au long de l'année. Mais à certaines époques de l'année, associé à l'hydraulique, oui. RTE parle de données établies sur une année. Nous exportons de temps en temps les suppléments liés aux productions renouvelables variables, solaires et éoliennes. https://analysesetdonnees.rte-france.com/bilan-electrique-2024/synthese
COCHELIN
Et vous oubliez le bridage de la production nucléaire pour différentes raisons. Hier de 42,5 GW à 29,8 GW car la demande est faible, le solaire commence à produire et pour ne pas provoquer de prix négatifs, la demande extérieure au pays étant plus faible exigeant moins d'exports.
Rochain Serge
Non, RTE assure le suivi de charge en ecretant le renouvelable plus soupple et plus rapide que d'écréter la production nucléaire incapable de reagire dans les demais ! La source du problème c'est la brusque variabilité des exportation à la merci des besoin du voisin ! Le renouvelable et sa souplesse sont la solution !
Studer
Sa souplesse ? Quand les énergies intermittentes produisent à plein et saturent le réseau en générant des prix de marché négatifs, il est plus que logique que RTE demande leur arrêt ; cette demande est d'autant plus facilement acceptée que cleurs producteurs sont indemnisés plein pot, et que cela se traduit par un accroissement des taxes TURPE payées par les consommateurs ! Vous vous rendez compte ? On paye des producteurs pour qu'ils ne produisent pas ! En revanche, le nucléaire qui baisse la charge (car il est pilotable LUI) à la demande du gestionnaire de réseau, il n'est pas payé pour les MWh non produits ! Encore un discrimination qui fausse la comparaison technico-économique entre sources d'énergies. Enfin, s'il est relativement facile d'arrêter des éoliennes ou des panneaux PV quand on n'en a pas besoin, cette pseudo souplesse (coûteuse comme je viens de l'expliquer !) ne fonctionne pas dans la situation inverse : si le vent et le soleil sont en berne et qu'on a besoin de produire davantage, les énergies intermittentes ne servent à rien !!! En revanche, il suffit de remonter la charge des centrales pilotables (nucléaires ou hydrauliques) pour satisfaire la consommation. La souplesse grâce aux énergies intermittentes selon Rochain, soit elle coûte un bras, soit elle n'existe pas ! C'est la réalité même s'il pratique la méthode Coué.
Rochain Serge
Il y a de quoi se tordre de rire.... comme si RTE devait demander l'arret des renouvelables ! Devant une chute de l'export de 5 GW en quelques secondes, RTE ne demande rien à personne car il n'a que quelques secondes pour réagir et .... Il coupe autant de parcs PPV et/ou éoliens que nécessaire pour rétablir la situation d'équilibre du réseau sans rien demander à qui que ce soit ! ! Vous êtes de plus en plus drole dans vos fantasmes
Cochelin
@Rochain Renseignez-vous sur les procédures d'écrêtage des ENR variables lors d'épisodes de prix négatif : page 2/10 paragraphe 1 : "Les producteurs sous obligation d’achat (OA) sont insensibles aux prix de marché et produisent à tout prix alors que leur coût d’arrêt est en général nul ou très faible5. Cette inefficacité renchérit le coût total de production6 et engendre des dépenses pour l’Etat, qui compense aux acheteurs obligés les ventes à prix négatif". https://www.cre.fr/fileadmin/Documents/Rapports_et_etudes/2024/241126_Note_Prix_negatifs.pdf
Rochain Serge
Ce n'est que du blabla face aux réalités..... A propos d'obligations d'achat, vous oubliez les passage non écrit (évidemment)selon lequel RTE aurait l'obligation d'écrouler le réseau en cas de fourniture trop importante d'électricité de la part des producteurs dont il a l'obligation d'acheter la production ! Je crois que je n'ai rien à dire à un épicier qui n'a lui même que le souci de son tireoir caisse.... restons en là sur ce sujet, j'ai d'autres priorités bien plus interessantes
Studer
Ah ? Et comment fait RTE quand il faut au contraire compenser une perte importante de production ? Il demande au vent de souffler un peu plus fort ? Vous êtes complètement émerveillé par la faculté (récente) de RTE de couper certaines sources intermittentes quand elles produisent trop - en les indemnisant au prix fort !- au point de ne pas vous poser de question sur la situation inverse. Plus sérieusement, vous témoignez d'une profonde ingnorance du fonctionnement d'un réseau électrique, mais on peut excuser votre inexpérience ; ce qui est ennuyeux (pour ceux qui cherchent ici à s'informer) c'est que vous affirmez des explications issues de votre imagination fertile, qui sont le plus souvent complètement erronées. Une fois encore, vous avez besoin d'apprendre, et voici la réponse à la situation que vous citez, d'un écart soudain de production ou de consommation sur le réseau : les centrales pilotables (hydraulique et nucléaire en France) disposent de "services systèmes", c'est à dire d'une réserve instantanée (réserve primaire) puis différée (réserve secondaire) pour compenser cet écart afin d'éviter que la fréquence du réseau ne sorte de la fourchette tolérée, ce qui provoquerait des délestages voire un blackout. C'est un des gros défaut des énergies intermittentes de ne pas disposer de tels services système, et la coupure de certaines d'entre elles tel que vous l'indiquez est loin, très loin de répondre au problème de sécurité du réseau. Sans vouloir trop vous noyer, les intermittentes ne présentent pas non plus d'inertie, qui pourrait s'opposer "naturellement" à des variations rapides de l'équilibre production/consommation, et c'est probablement l'une des raisons de l'incident ibérique pour lequel on attend impatiemment les conclusions de l'ENTS-OE - et pas des politiques espagnols qui cherchent honteusement à se défausser sur les acteurs du système, y compris sur leurs voisins français qui ont pourtant aidé au black start.
Rochain Serge
Si vous n'étiez pas si nigaud, vous névoqueriez pas des situations qui n'existent pas mais vous vous interesseriez aux réalités pour constater qu'une perte de production n'xiste jamais si ce n'est le Soleil qui se ciuche eou le vent qui faiblit set tout cela sans surprise mais que le problème qui se pose réallement c'est que nos voisin augmentent brusquement leurs importations donc pas une perte de production mais une augmentation de la consommation, et comme cela se produit lorsque le Soleil se couche pour eux avant nous notamment en Allemagne il suffit à RTE de reconnecter les parrcs qu'il avait déconnecter quelques heures plutôt ! Et quand vous serezz un grand garçon responsable, je recommencerai à répondre à vos questions devenues intelligentes et non aux stupidités auxquelles vous êtes actuellement abonné, en attandant je ne reponds plus, j'ai bien autres choses à faire !
Studer
Enfin une décision courageuse que je salue. Sachez, chez M. Rochain, que les explications que je développe ici, issues de ma longue expérience de l'exploitation de centrales nucléaires, sont essentiellement destinées aux internautes "ouverts" qui cherchent à s'informer sans préjugé, et non aux trolls dont vous êtes l'exemple type et qui veulent à tout prix imposer leurs délires.
Etienne Leroy
Merci Rochain pour cette démonstration éclatante de ce qu’on obtient quand on mélange arrogance, ignorance et clavier maltraité. Non, une hausse soudaine des exportations ne se gère pas en “reconnectant des parcs PV” comme on rallume une guirlande. Et non, l’équilibre réseau ne dépend pas des fuseaux horaires allemands mais de l’inertie, de la réserve primaire, et de capacités pilotables – un mot que tu devrais apprendre avant d’ouvrir RTE comme un album Panini. Allez, repose-toi. On gérera le réseau pendant que tu fais la sieste.
Rochain Serge
https://www.pv-magazine.fr/2025/07/25/equilibre-reseau-lecretement-de-la-production-solaire-explose-au-premier-semestre/
Cochelin
Oui. On écrête les productions solaires en France car celles-ci provoquent des chûtes de prix de gros jusqu'à avoir des prix négatifs. Aucun intérêt à exporter à prix négatifs, d'autant plus que chez nos voisins, c'est encore plus fréquemment le cas (liés à leurs surproductions solaires) et ils n'ont, dans ces conditions, pas besoin ni intérêt à importer : https://www.pv-magazine.fr/2025/07/17/une-production-solaire-record-en-europe-entraine-une-hausse-des-heures-a-prix-negatifs/
Rochain Serge
Vous êtes ridicule de béatitude d'epicier... On secrète pas pour maximiser son porte monnaie quand on est gestionnaire d'un réseau... On secrète pour maintenir une production en phase avec la consommation. Retournez a votre épicerie....compter les sous de votre tiroir-caisse
Cochelin
Vous écrivez n'importe quoi ! Une entreprise comme EDF peut avoir de intérêtes financier à exporter à prix positif ou importer à prix négatif pour faire de la trésorerie comme toute entreprise. Celle-ci doit "jouer à l'épicier, et compter les sous de son tiroir-caisse" intelligemment. Sa survie économique en dépend. "Cela peut aussi s'expliquer par un coût de l’électricité plus attractif à un moment précis. Les interconnexions des réseaux électriques permettent d’importer, à certaines heures de la journée, de l’électricité moins chère que celle produite par le parc de production national. C’est le cas en France aux heures de pointe (notamment le soir en hiver) lorsqu’il est fait appel à des centrales thermiques. Il est alors plus rentable d’importer de l'électricité à ces heures et d’en exporter lorsque la demande intérieure diminue" : https://www.connaissancedesenergies.org/questions-et-reponses-energies/pourquoi-la-france-importe-t-elle-de-lelectricite-alors-que-sa-production-est-excedentaire

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