La Cour des comptes s'inquiète des perspectives financières d'EDF

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Centrale nucléaire de Bugey

L'implantation de 2 EPR2 dans le Bugey est entre autres envisagée sur la commune de Loyettes, en aval de la centrale nucléaire actuelle de Bugey. (©Didier Marc; PWP)

La Cour des comptes en France s'inquiète des perspectives financières de l'énergéticien public EDF, appelant à "une répartition claire de l'effort financier" entre État, EDF et clients, dans un rapport adressé à la commission des finances de l'Assemblée nationale et consulté mardi par l'AFP.

Besoin d'une « répartition claire de l'effort financier »

Dans ce rapport, d'abord révélé par le média Contexte mardi, l'institution chargée de contrôler le bon usage des deniers publics observe qu'EDF est "confronté à d'importantes incertitudes sur sa capacité de financement à long terme", alors qu'il fait face à des besoins d'investissement atteignant 460 milliards d'euros entre 2025 et 2040.

Dans ce contexte, "le modèle de financement d'EDF devrait, pour préserver une trajectoire financière soutenable pour le groupe, être défini à partir d'une répartition claire de l'effort financier entre l'État, désormais actionnaire unique, EDF et les clients finaux", estiment les magistrats.

Dans le détail, EDF prévoit d'allouer 90 milliards d'euros à la maintenance et la prolongation du parc nucléaire existant, 115 milliards d'euros pour la construction de 14 EPR 2 (dont 75 pour les six premiers), 15 milliards d'euros pour le parc hydraulique ou encore plus de 100 milliards d'euros sur le réseau d'Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d'électricité.

Dans le même temps, la rentabilité d'EDF va être davantage exposée "aux aléas d'évolution des prix de marché de l'électricité", avec la fin du système régulé dit Arenh, prévue fin 2025. EDF entend remplacer ce système par des contrats de moyen et long terme avec les fournisseurs d'électricité et les entreprises, dont les industriels très énergivores.

« Des cessions pourraient être envisagées »

La Cour des comptes note par ailleurs que la capacité d'EDF à investir va être conditionnée "par les performances opérationnelles du parc nucléaire et la réussite de la prolongation de sa durée de vie".

L'instance préconise alors de "fixer, préalablement à la décision finale d'investissement du programme des EPR2, les modalités de partage des risques entre l'État et EDF". Le devis final d'EDF sur son programme EPR2 doit être connu à la fin de l'année.

La Cour des comptes appelle également à préciser la politique de dividendes qui sera appliquée à EDF et préconise au groupe de "procéder à une revue stratégique des investissements, participations et filiales".

Des cessions, totales ou partielles, de participations et filiales constitueraient "un levier de financement du programme d'investissements du groupe" notamment "dans des scénarios de prix les plus défavorables", argumentent les magistrats de la Cour des comptes.

Depuis son arrivée début mai, le PDG d'EDF Bernard Fontana a déclaré vouloir donner la priorité aux investissements et actifs (nucléaires, renouvelables, etc.) en France alors que le groupe doit répondre à un vaste programme de relance du nucléaire voulu par l'État français.

Lors d'une audition le 30 avril 2025 devant les députés français, il avait notamment déclaré : "Pour que l'équation tienne, il faudra, selon moi, donner la priorité aux investissements en France et être attentif à la rentabilité et au partage des risques pour les engagements à l'international". "Des cessions pourraient être envisagées, alors qu'EDF s'engage dans un programme historique d'investissements", avait-il encore indiqué.

Commentaires

Freudon Saké
NUKE = ruine assurée !
Lefebvre
Bonjour, je vous invite à regarder le documentaire “NUCLEAIRE, comment il va ruiner la France“ de la journaliste Laure Noualhat et à partager autour de vous. Il est temps de connaître la vérité sur ce mensonge d'état (encore un me direz-vous). C'est un docu qui met l'accent sur les coûts. Vous trouverez d'autres documentaires sur le problèmes des déchets si vous cherchez un peu. Pour celui ci, suivre ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=rjfHyhkpef8&t=25s
Rochain Serge
Ce programme de relance nucléaire est une folie uniquement motivée par la recherche de voix nucléophiles lors de l'élection qui a abouti au second mandat de Macron, et que devront encore payer nos arrières petits enfants
DANIEL HOSTALIER
ROCHAIN Serges, celui qui consistait à implanter des ENR (Éolien et panneaux solaire PV) à couts de milliard de subventions est encore plus périlleux et la démonstration est faite par l'Allemagne et plus simplement en regardant notre dette.
Rochain Serge
Vous affirmez sans rien prouver....et pour cause, vous affirmez des sottises "à coups de milliards" Regardez plutôt ce que dit celui qui sait : La transition énergétique et le soutien aux renouvelables beaucoup moins élevés (5 à 6 fois) que ce qui se colporte sur les forums confondus avec le boulevard à ragots : la CRE estime à 50 milliards d’euros le montant total d’aides aux renouvelables d’ici à 2060. Ce chiffre englobe la rémunération complémentaire versée aux producteurs lorsque le prix de marché est insuffisant. À titre de comparaison, le bouclier tarifaire mis en place pour contenir la hausse des factures entre 2021 et 2023 a coûté, à lui seul, près de 40 milliards d’euros en trois ans. Un ordre de grandeur qui relativise le poids des soutiens publics aux ENR sur le long terme. C'est ici : https://www.revolution-energetique.com/actus/intox-sur-les-energies-renouvelables-la-cre-en-a-ras-le-bol-et-le-fait-savoir/ Maintenant je peux aussi vous parler de la subvention au nucléaire, par exemple les renflouments périodiques qui interveinnent réguliérement depuis le lancement de la construction de l'EPR de Fmamanville dont le coût a été multiplié par 5 depuis l'acceptation du proget sur le budget dont le dernier en date en 2022 qui a motivé la nationalisation pure et simple pour éviter le dépot de bilan : https://www.lemondedelenergie.com/edf-etat/2022/03/18/ Vous avez aussi les subventions cachées comme,par exemple, quand EDF a reçu 10 milliards d’aides à la capitalisation et de renoncement aux dividendes depuis 2015 : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/le-gouvernement-assure-qu-il-n-y-a-pas-de-raison-de-s-inquieter-pour-l-avenir-d-edf_AD-202201260298.html Etes vous bien sûr d'être bien informé et ne pas céder aux sirenes du lobby nucléaire qui tire tous les pétards possibles contre les renouvelables, même les plus mouillés ?
DANIEL HOSTALIER
ROCHAIN Serge, comparez les choses qui sont comparables et vous comprendrez mes propos. Sutout ramené les couts, les subventions et les émissions de CO2 au kWh, c'est l'unité de valeur la plus représentative. L'électronucléaire c'est une durée de vie de 40 ans à 60 ans et peut-être même 80 ans si nous regardons les centrales des Etats-Unis qui sont semblables aux notre, et je dirai que nous entretenons mieux nos centrales que les Etats-Unis. Oui l'EPR de Flamanville a couté beaucoup trop cher mais c'était un prototype et nous avions perdu le savoir-faire. Les EPR2 seront plus standardisés et il faudra suivre cela dans le détail mais ce sera très majoritairement une production Française avec de la main d'œuvre Française et d'ajouter que ce sera une production pilotable pour plusieurs décennies. Oui ne programme des futurs EPR c'est beaucoup d'argent dont une part qui sera financée par l'état mais vous oubliez que l'état à commencer par très régulièrement taper dans les caisses d'EDF donc ce sera un juste retour. Pour votre information, ce ne sera pas une subvention de l'état mais un prêt qui sera remboursé à terme par EDF comme cela était le cas pour nos actuelles centrale. Pour conclure je ne suis pas opposé aux ENR car elles sont utiles mais elles nous coûtes très cher en subventions déséquilibrent notre balance économique car elles sont fabriquées à l'étranger. Voici une partie de mes arguments pour expliquer que je ne suis pas très favorable aux ENR.
Rochain Serge
J'ai déjà répondu cent fois a ces propos complétement faux . Non les réacteurs américaine n'ont pas 80 ans et ne les auront probablement jamais, ils sont seulement autorisés à produire jusqu'à 80 ans a conditions qu'ils respectent les critères de validité à chaque contrôle. L'état américain aurait pu tout aussi bien dire qu'ils étaient autorisés à produire 250 ans ou 500 ans, voir illimité ! Non nous n'entretenons pas mieux nos réacteurs que les américains et même plutôt plus mal qu'eux. Les américains, enfin, tous les monde, sauf les français font fonctionner leur réacteurs en mode de base, sans chercher à leur faire faire du suivi de charge ce qui est une spécificité française probablement pour pouvoir se débarrasser des renouvelables que le lobby nucléaire cherche à écarter avec toutes les flakes possibles, comme de prétendre que l’éolien et le solaire ne sont pas pilotable, alors que RTE nous démontre le contraire de plus en plus fréquemment ! Alors quand je vois l’état de de vos connaissances sur le sujet, je préfère en rester là car j’ai autre chose à faire qu’à enseigner le B-A-BA du monde de l’énergie à un néophyte qui fait le maitre d’école Je vous conseille la lecture portant sur le sujet de : https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/ Sur un autre de vos commentaires : Avec un pays correctement équipé, notamment quand on sait tirer profit de nos trois façades maritimes pour l'éolien la production est garantie 365 jours par an rien qu'avec l'offshore, sans compter l’éolien terrestre et les autres dispositifs renouvelables comme le solaire, les énergies marines,, l'hydraulique, la géothermie et tous les autres moyens captant les énergies naturelles totalement inexploités. A terme, le nucléaire est d'une part totalement inutile et son seul avantage est de noius donner le temps de nous équiper pour capter les énergies naturelles sans tous les défauts du nucléaire dont sa disparition de la planète de façon économiquement accessible, et les déchets qu'il produit qui vont peser sur nos descendants durant des millénaires avant que leur radioactivité ne disparaisse complétement.. Encore une sottise que vous avez cru bon d'ajouter en fin de message : les anticyclones ce n'est pas très peu de vent c'est au contraire une mécanique de variation de pression à l'origine du vent..... Très peu de vent, seulement à l'échelle de la France c'est 5 jours par an ! Si on compte les jours durant lesquels plus de la moitié de notre puissance nucléaire a été KO en 2022 l'éolien à un crédit d'un siècle au moins !
Rochain Serge
Quant à l'Allemagne elle fait une autre démonstration que celle dont vous parlez sans la décrire, ce qui est assez confortable pour médire sur un voisin...le sous-entendu et le non-dit sont aussi une pratique de concierges. Je vous invite à méditer sur les évolutions de l'Allemagne : https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Rochain Serge
la relance du nucléaire est un programme sur lequel on ne se pose même pas la question du prix auquel l'électricité sera acheté ce qui pour tous les autres programmes d'électrification est la base sur laquelle les soumissionnaires acceptent ou non le défi. Et l'on voit que pour le projet de l'île d'Oléron qui sera vraiment un pilote expérimental flottant en Atlantique on mégote à 100 € le MWh qui ne trouve donc aucun preneur quand pour les EPR de Hinkley Point qui n'ataient ni les premiers EPR ni expérimentaux en quoi que ce soit le MWh a été négocier à 140 € ! Ce torpillage du renouvelable est un scandale !
Denis Margot
Mais allez-y donc Rochain, investissez, il n’y a rien de scandaleux, 9 candidats préqualifiés et aucun ne désirant proposer une offre. Vous ne pouvez pas forcer les autres à dépenser leur argent. Vous savez aussi que 1 MWh d’électricité aléatoire n’a pas la même valeur qu’1 MWh d’électricité pilotable. Ça doit faire partie de l’explication.
Stéphane
Il faut vraiment ne pas être dans le métier pour proclamer sans arrêt haut et fort qu'il s'agit d'électricité aléatoire et non pilotable. Figurez-vous qu'on est capable de prédire la météo, d'arrêter et de redémarrer les éoliennes comme les panneaux solaires à distance. A terme, hélas, le nucléaire deviendra de moins en moins sûr en termes de capacité de production. Avec le changement climatique, les glaciers suisses fondent. Résultat, le débit du Rhône va décroître et sera de plus en plus souvent insuffisant ou l'eau trop chaude pour refroidir la centrale du Bugey et celles qui sont en aval... Et je ne parle pas de nos amies les méduses à Gravelines... Qu'il faille introduire plus de flexibilité dans le système, c'est vrai. On peut le faire avec des batteries (c'est déjà significativement le cas pour la réserve secondaire), en changeant les HC/HP etc... Quels que soient les moyens de prod, nous allons de toute façon vers des changements massifs des profils de conso. En 2050, les pointes de conso ne seront plus poussées par le chauffage l'hiver, mais par la clim l'été.
DANIEL HOSTALIER
Piloter une installation ne signifie pas être en capacité de l'arrêter à volonté mais au contraire être en capacité de produire en continue et en s'approchant de sa puissance nominale. S'agissant des ENR elle ne peuvent produire que lorsque le Vent ou le soleil est présent et leur facteur de charge est très loin de celui de l'électronucléaire, à savoir jusqu'à 20% pour le solaire PV, 30% pour l'éolien Terrestre, 45% pour l'éolien en mer, contre 75% pour l'électronucléaire et ce sont les chiffre pour la France en 2024.
Stéphane
S'il y a une chose qui me fait sourire chez les nucléophiles, c'est cette obsession du facteur de charge. Oui, c'est important, bien sûr. Et le nucléaire est indispensable, et est et restera l'épine dorsale du système énergétique jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'uranium dispo vers la fin du siècle. Qu'on le veuille ou non. Mais cela conduit à des raisonnements biaisés, qui ne prennent pas en compte l'ensemble des éléments avantages/inconvénients des différents types de génération ; et surtout ne permet de faire aucune prospective. Typiquement ici, vous répondez facteur de charge actuel quand je vous dis que St Alban va être en carafe de plus en plus l'été dans les années à venir, en tout cas pour 2 de ses 4 réacteurs (et c'est juste un exemple, tous les sites en bord de fleuve vont avoir les mêmes sujets). Il va devenir quoi le facteur de charge du nucléaire, du coup ? Depuis quand mettre tous ses oeufs dans le même panier est une stratégie censée ? Faut-il rappeler les 90 TWh manquants lors de l'épisode de la corrosion sous contrainte ? La bataille N'EST PAS d'opposer nuke et ENR, elle est de remplacer les 60% de fossiles de notre mix énergétique, donc d'électrifier, donc de maximiser la production du parc nucléaire existant aussi longtemps que possible, de sortir du nouveau nucléaire dans des conditions économiques correctes (ce qui n'est malheureusement pas encore démontré à ce stade), et de faciliter au maximum l'intégration des ENR dans le mix et le réseau. Bref, accepter que chaque énergie a ses avantages et inconvénients, et optimiser en fonction.
Rochain Serge
Pas du tout mon pauvre ami, c'est tout une éducation à refaire en matière d'électrotechnique. Piloter une installation, et en l'occurrence un réseau électrique comprenant des fournisseurs (ceux qui produisent de l'électricité) et de clients (ceux qui consomment l'électricité) consiste à s'assurer en permanence que la production totale des dispositifs fournisseurs soit égale à la consommation de l'ensemble des clients. C'est une loi de l'électrotechnique qui s'impose à tous les circuits électriques avec des effets quelques peu différents selon la nature des courants (alternatifs ou continus) et en l'occurrence alternatif 50 Hertz pour ce qui concerne le réseau qui nous intéresse. Le reste de votre message tombe donc à plat. Le producteur d'électricité subi les variations de la consommation et ne peut en aucune façon la modifier, il doit donc être capable de réguler ses dispositifs producteurs afin d'adapter leur production aux variations de la consommation. Tous sont plus ou moins pilotable selon deux critères, l'un des deux est l'amplitude de la puissance qu'il peut fournir en plus ou en moins, et le second et la rapidité à laquelle il peut le faire. Pour l'amplitude elle s'étale de zéro jusqu’à leur puissance maximale. En revanche la réactivité n’est pas la même pour tous pour des raisons thermodynamiques. Certains dispositifs peuvent être déconnectés du réseau sans consequences comme les turbines de chutes d’eau ou les éoliennes ou les PPV. D’autres ceux qui font intervenir le thermique doivent évacuer l’énergie produite par une autre voie que la transformation de cette énergie en électricité qui ne sera plus produite une fois déconnectée du réseau. Les systèmes à flammes n’ont pas d’inconvénients majeurs si une remonté en température de quelques dizaines de minutes est rapidement compensé par l’arrêt de la source de chaleur qui peut intervenir rapidement, cas des centrales à gaz par exemple et un peu moins rapidement avec les centrales à charbon. En revanche, arrêter brusquement la production d’un réacteur nucléaire est un incident majeur qui déclenche une succession d’opérations permettant de minimiser la montée en température introduction immédiat de l’ensemble des barres de sécurité neutrophages entre les crayons actifs d’uranium pour étouffer la réaction en chaine de l’uranium. Ce qui entrainera un redémarrage depuis un arrêt complet pour lequel il faudra au moins deux jours avant de retrouver son fonctionnement en mode de base. Pour cette raison, la déconnexion d’un réacteur n’est jamais une pratique de régulation d’un réseau. En revanche il est possible de réguler la puissance du réacteur avec une suite de manœuvres en synchronisant des opérations portant sur la partie électrotechnique (l’alternateur) en ajustant le courant de l’inducteur en phase avec l’introduction d’autres barres neutrophages (barres de commande) entre les crayons actifs sans trop perturber l’équilibre thermique/électrique avec a chaque manœuvre une petite attente de rééquilibrage automatique. Ainsi, par petites touches successives on peut effectivement faire varier la puissance d’un réacteur nucléaire, mais pour de grandes amplitudes il faut compter en heures. C’est pour cette raison que RTE, qui a la charge du pilotage du réseau, procède plutôt par régulation de renouvelables, même quand il pourrait le faire par le nucléaire lorsqu’il en a le temps, comme mardi dernier, le matin entre 3 et 6 heures avant le démarrage de l’activité économique à partir de 6 heures il a fallu diminuer la production de 3 GW, soit la puissance nominale de 3 réacteurs nucléaire. RTE a préféré couper des parcs éoliens qu’il a simplement reconnecté à 6 heures avec le début de la remonté de consommation. Je suppose que c’était tout simplement plus simple que de synchroniser une baisse à 50% de leur production de 6 réacteurs nucléaires. Vous pouvez vérifier tout ça sur le site eco2mix de RTE à la page des productions par filières. Ce qu’il vous faut retenir c’est que contrairement à une contrevérité répandue par le lobby nucléaire, l’éolien et le solaire sont plus pilotables que le nucléaire.
DANIEL HOSTALIER
Comprenez ce que vous voulez mais évitez de vouloir donner des leçons à tout le monde et contentez-vous de nous livrer vos arguments, même lorsque ce sont des mensonges ou des détournements. Oui l'électronucléaire n'est pas capable d'une variabilité importante dans un délai très court mais il est qualifié de pilotable car il est capable de produire jusqu'à sa puissance nominale et lorsque nécessaire, ce qui n'est pas le cas des ENR en l'absence de vent ou de soleil. Pour rappel et comme les ENR ne sont pas qualifié de pilotable (sauf par vous) elle ont été déclarées prioritaires sur le réseau et moyennant quoi l'électronucléaire est obligé de s'effacer au profit des ENR. Cette obligation a pour conséquence une augmentation du cout du kWh (puisque l'électronucléaire est à un coût constant (l'uranium représente un cout infime), qu'il produise à 20% ou à 80%) et aussi à une augmentation des émissions de CO2 car l'électronucléaire c'est 6gCO2éq/kWh contre 14gCO2éq/kWh pour l'éolien et 45gCO2éq/kWh pour le solaire PV. Je m'arrête là de vous répondre car j'en ai assez de vous reprendre après chacune de vos publications, constatant que vous êtes manifestement obstinés sur le sujet.
Rochain Serge
Pauvre perroquet ! Des périodes sans vent nulle part et des nuits qui durent une semaine on n'a jamais eu ça depuis que la Terre existe, mais des ressources terrestres que l'on transforme en chaleur qui et qui disparaissent ça c'est permanent.... pauvre prétentieux qui croit savoir quelque que chose mais qui ne regarde rien d'autre que son propre nombril et se croit éclairé ! Serge Rochain, Lauréat de la Société des Ingénieurs diplômés par l’Etat https://scholar.google.com/scholar?start=10&q=author:%22S.+Rochain%22&hl=fr&as_sdt=0,5 https://ssd.jpl.nasa.gov/tools/sbdb_lookup.html#/?sstr=1998%20SL10&view=VOP https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/ https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/ https://www.sidpe.fr/les-idpe/ http://climso.fr
Denis Margot

@Stephane. Allez donc dire tout ça aux investisseurs qui se sont retirés de l’appel d’offres, je n’y suis pour rien, ils ont leurs comités aviseurs, ils font leurs calculs, et ils décident de ne pas poursuivre, peut-être un lien avec le rapport qualité/prix ou le prix des batteries à rajouter.

Pour la pilotabilité, je ne sais pas si vous êtes dans le métier, mais il ne s’agit pas de pouvoir débrancher un parc éolien, il s’agit d’avoir des moyens de production sur lesquels vous pouvez compter quand vous en avez besoin, comme le rappelle Daniel Hostalier.

Quant aux effets des canicules sur les centrales, il est réel mais négligeable : « Selon une étude menée par RTE en 2021, le parc nucléaire français a perdu en moyenne 1,4 TWh/an entre 2015 et 2020 en raison des conditions climatiques, soit environ 0,37 % de la production annuelle » (SFEN). Notez d’ailleurs que les canicules affectent aussi et même davantage les ENRi; les canicules sont liées à des anticyclones et donc très peu de vent, et la performance des panneaux solaires diminue notablement avec la température.

Rochain Serge
Mais je ne vous ai pas attendu pour investir dans le renouvelable la part la plus importante du capital accumulé durant 43,5 annnées d'un labeur prenant, mais interessant et lucratif. J'ai effectivement investi dans plusieurs dizaines de parcs éoliens et solaires, dans des méthaniseurs, et même dans l'hydroélectrique de barrage. J'ai par exemple investi dans le projet expérimental d'éolien flottant EOLMED de Port La Nouvelle en Méditerranée pres de chez moi. Vous voyez, je n'hesite pas prendre le risque dans les technologies avangardistes.
DANIEL HOSTALIER
ROCHAIN Serge, pour les EPR2 l'état a imposé 100€/MWh pour une énergie pilotable, alors que pour les autres moyens de production vous oubliez de tenir compte du raccordement électrique au réseau, à l'intermittence de fonctionnement et donc aux moyens de compensations.
Rochain Serge
Le renouvelable est tout aussi, et même plus, pilotable que le nucléaire, il suffit d'en installer assez notamment en mer ce qui est loin d'être le cas car même avec ce que nous projetons de faire en France et qui n'est même pas encore proposé en réalisation, nous n'atteindront toujours pas ce que nous nous sommes engagés lors de la cop21 de 2015 à avoir opérationnel pour 2020 soit 6 GW ! Je n'oublie rien du tout, il faudra toujours relier au réseau ce que l'on ajoute et dont on aura effectivement besoin, quel que soit le moyen utilisé pour le produire. De plus multiplier les puissances de peoduction depuis une même centrale obligera invariablement à redimentionner donc refaire les lignes depuis ces sites anciens alors que la dispersion des nouveaux parcs éoliens et solaires écoulera une partie importante de la production vers une consommation locale avant d'en transporter le surplus à de plus grandes distances. Quant au moyens de compensations d'un parc éolien, par exemple, du coté d'Oleron il se trouve être un parc du côté de Saint Brieuc, ou de Narbonne, comme un réacteur arrété pour cause de panne ou de maintenance ou de rechargement de combustible à Nogent sur Marne se trouve être un autre réacteur à Graveline ou à Chinon ! J'oubliais un détail, ou plutôt deux : On arrivera pas à épuiser le vent et le Soleil contrairement à l'uranium dont je vous rappelle qu'il est le métal le plus rare de l'Univers et donc de la planète qui n'en n'a jamais fabriqué un seul atome, d'une part, et d'autre part, aucun des deux ne produisent de déchets millénaires dont on ne sait pas quoi faire !
Rochain Serge
L'éolien est plus pilotable que le nucléaire ....regardez hier matin entre 3h et 6 heures.... RTE ne 'est pas servi du nucléaire pour limiter la production avant le démarage de l'activité économique.... mais de l'éolien
nim
Ce n’est pas une histoire de nucléaire ou pas nucléaire, les centrales actuelles arrivent en fin de vie donc il faut les remplacer par quelque chose (il ne faut pas regarder l’horizon de prolongement si tout va bien mais l’horizon de prolongement moins les délais de construction d’autre chose moins une marge raisonnable). Comme l’État ne veut pas qu’EDF fasse du gras et des réserves et comme les acteurs privés seraient trop contents de temporiser pour avoir une pénurie qui fait flamber les prix le financement d’autre chose c’est soit une augmentation des tarifs soit une injection d’argent de la part de l’actionnaire public. Ce que la cour des comptes tacle c’est l’indécision des politiques sur le sujet (comme si retarder la décision allait faire baisser la facture). On ne remplacera pas ~ 60 réacteurs en six mois et sans payer quoi que ce soit.
COCHELIN
Une chose est sûre : "un rapport confidentiel alarme sur la surcapacité de production électrique du pays. Aucun des leviers supposés soutenir la hausse de la consommation électrique n'est au rendez-vous. L’urgence n’est donc surtout pas d’investir dans de nouvelles capacités renouvelables qui viendront encore un peu plus grever les dépenses d’un État incapable de les maitriser" et "la surcapacité de production électrique française s’avérerait « très pénalisante pour le consommateur ou pour le contribuable »". https://www.transitionsenergies.com/proxy.php?articleID=16893
Albatros
Bonjour. Si EDF vient de comprendre qu’il faut produire pour faire du chiffre d’affaires, elle n’a pas encore compris qu’une condition indispendable est aussi d’avoir des clients solvables à qui vendre son électricité (seulement 5 contrats CAPN signés). La désindustrialisation est tellement « en marche » en France que la consommation d’électricité est trop faible (forte baisse de la demande) et que les nouvelles capacités de production en projet (tant nucléaire que renouvelables) sont de moins en moins justifiées … Encore un petit effort...

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