L'accès à l'électricité, attente n°1 de la jeunesse africaine, selon le PDG du groupe Axian

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le
Continent africain de nuit

Accès à l'électricité, à internet...: "les attentes sont colossales sur le continent" africain, affirme le PDG du groupe multinational Axian, Hassanein Hiridjee, à l'heure où, de Madagascar au Maroc, la jeunesse se révolte pour réclamer un accès aux services de base.

« Ras-le-bol général »

"Les jeunes Africains veulent être connectés, ils veulent être électrifiés. Ça prendra du temps, mais on peut y arriver", assure dans un entretien à l'AFP M. Hiridjee. Son groupe familial Axian est présent dans 18 pays d'Afrique et de l'océan Indien, des télécoms à l'énergie en passant par les paiements mobiles.

"L'accès à l'énergie, c'est l'équation qu'on doit régler absolument", affirme l'ambitieux patron franco-malgache de 50 ans.

Hassanein Hiridjee, qui partage sa vie entre le continent africain et Paris et fait partie des plus grosses fortunes d'Afrique francophone, l'admet : "il y a un ras-le-bol général", et "tout le monde est d'accord sur le constat, la légitimité" des attentes exprimées dans son pays, l'un des plus pauvres au monde malgré ses immenses ressources naturelles.

Seule 15% de la population rurale est raccordée au réseau national d'électricité et Madagascar est secouée depuis le 25 septembre par des manifestations, dont les revendications initiales portaient sur les coupures incessantes d'eau et d'électricité.

"Il est important que cela se fasse dans le calme, la paix sociale", souligne-t-il, en déplorant les pillages et les actes de vandalisme menés en marge de la contestation - par des individus et des gangs sans lien avec les manifestants, d'après l'ONU.

Investissements avec EDF

Le secteur privé doit "être au rendez-vous des promesses" pour "accompagner le développement", mais aussi "être protégé", dit le patron d'Axian, dont le chiffre d'affaires atteignait 2,7 milliards de dollars en 2024. "Le pays est fragile. On n'a pas besoin de crise en ce moment".

Le groupe qu'il dirige, devenu un acteur incontournable de l'électricité à Madagascar, a beaucoup investi dans ce secteur ces dernières années.

Il porte notamment, avec le Français EDF et la plateforme panafricaine d'investissement Africa 50, le projet de barrage de Volobe, l'un des deux projets hydroélectriques du pays (120 mégawatts) estimé à 670 millions de dollars et dans les tuyaux depuis une dizaine d'années.

"On a mis du temps à le développer (...) mais il va se réaliser", dit-il, espérant "livrer le premier kilowattheure d'ici à 2030".

« Aller plus vite »

Les tarifs négociés devraient selon lui permettre à la compagnie nationale de distribution d'eau et d'électricité (Jirama) de ne plus vendre à perte, la régulation l'obligeant à proposer des prix plus bas que ce qu'elle achète à ses fournisseurs.

Entre scandales, déficits dantesques et infrastructures vieillissantes, la Jirama symbolise la mauvaise gestion publique décriée dans la rue par une jeunesse confrontée aux pénuries à répétition.

Face au défi d'atteindre les foyers ruraux, souvent éloignés du réseau public, les opérateurs privés comme Axian développent des alternatives "décentralisées" comme les mini-grids, des réseaux indépendants permettant à des villages de se connecter notamment grâce au solaire.

"Ce sont plus d'un demi-million de personnes maintenant qui, tous les jours, ont accès à de l'énergie", assure M. Hiridjee. "Aujourd'hui, mon client à Madagascar, dans son village, il va sur son téléphone 2G, il choisit un tarif plan à la journée, à la semaine, au mois. Et il a son petit coupon qui sort. C'est un truc de dingue".

L'entrepreneur, qui multiplie avec sa filiale Axian Energy les rachats de sociétés et les nouveaux chantiers sur le continent - centrales solaires en construction au Bénin, au Sénégal... - voudrait "aller plus vite".

"Les solutions techniques, on les a, mais on a besoin d'une mobilisation plus active (...) des bailleurs de fond", dit-il, pointant le dilemme récurrent du financement en Afrique, où les taux d'intérêt sont souvent exorbitants.

"Nous sommes ceux qui avons le coût de la dette le plus fort" en raison d'une "perception du risque souvent exagérée", dit-il. Or, "on ne peut pas avoir des prix compétitifs pour les populations qui n'ont pas de pouvoir d'achat si on paye des taux d'intérêt à 12%".

Commentaires

BERNARD
Ce propos n'est pas une UTOPIE de plus d'un OCCIDENTAL… Mais ma VISION PRAGMATIQUE d'un INGÉNIEUR de l'ÉNERGIE ayant vécu et été éduqué au cœur de l'AFRIQUE OCCIDENTALE dans les années 1960 – 1975… La jeunesse AFRICAINE a 200 fois raison.... L'AFRIQUE comme MADAGASCAR sont d'abord des territoires ruraux avec des concentrations urbaines toujours plus importantes dont la croissance est essentiellement due à la migration de citoyens ne pouvant trouver d'avenir dans les campagnes. En effet, ces campagnes sont le plus souvent éloignées de l'électricité et de l'eau potable et dénuées de toutes activités économiques y compris de transformation locale des produits de l'agriculture. Dans le même temps, les habitants de ces villages éloignés des commodités ne peuvent offrir à leurs enfants les conditions d'éducation les plus élémentaires : dans la plupart des cas, les enfants ne disposent pas d'électricité pour allumer une lampe leur permettant de lire ou de faire leurs devoirs après l'école (sous les latitudes africaines et malgaches, le soleil se lève entre 5h30 et 7h00 pour se coucher entre 17h30 et 19h, privant ainsi les habitants de lumière du jour dés la sortie des écoles). En complément, les communications téléphoniques entre ces zones rurales et les zones urbanisées ne sont pas évidentes puisque la encore l'absence de réseaux électriques rend difficile voire impossible l'alimentation de relais téléphoniques et surtout la recharge individuelle des appareils téléphoniques gros consommateurs d'électricité… Quant à la cuisson des aliments, elle se fait le plus souvent par des feux de bois avec comme conséquence la déforestation à proximité des villages, celle-ci aggravant les phénomènes de ravinements et de latérisation des sols et…amplifiant l'avancée des déserts et/ou changement climatique… Sur ce point particulier, l'exemple de MADAGASCAR est édifiant… La qualité de l'eau consommée est à l'origine de pandémies, faute d'être stérilisées notamment pour les nourrissons. En effet, dans de nombreux cas cette eau n'est pas bouillie faute de sources de chaleur. Enfin, les migrations des jeunes vers les zones urbanisées gèlent tout espoir de voir se développer des activités économiques et/ou industrielles dans ces zones défavorisées. Face à cette situation sociale, sanitaire, économique et politique, l'ENERGIE SOLAIRE peut jouer et JOUERA un rôle déterminant et favoriser d'une part la sédentarisation des jeunes tout en permettant le développement d'une économie locale ainsi que l'accès à l'économie numérique dont le monde entier imagine son potentiel comme quasi infini (lire "La troisième Révolution Industrielle" et "La nouvelle société du Coût Marginal Zéro" de Jérémy RIFKIN). Dans les villages "de brousse" isolés il est impossible de s'engager sur des installations complexes nécessitant lourds financements et services de maintenance. EN COMPLEMENT A CE BESOIN VITAL D'ELECTRICITE, l'AFRIQUE DOIT EN DEVENIR PODUCTEUR AINSI QUE D'HYDROGENE Nous EUROPÉENS, OCCIDENTAUX aux économies riches, dotés d'industries high tech, d'Universités séculaires, de laboratoires de renommée mondiale, de Prix Nobels…. etc. avons engagé des actions d'envergure en oubliant trop souvent les Pays disposant encore de capacités technologiques et industrielles limitées. Sans établir de liste exhaustive, plus de 2 Milliards d'individus vivent et consomment des énergies polluantes… dans ces Pays aux faibles potentiels technologiques et humains pour affronter les sources du réchauffement climatique… De vastes territoires d'AMÉRIQUE du SUD, d'ASIE, OCÉANIE et bien des îles sont concernés. L'AFRIQUE et MADAGASCAR, notamment et plus particulièrement, sont dans cette situation avec une difficulté complémentaire qu'est "la fuite de ses cerveaux" vers les Pays riches, dont nous, FRANÇAIS, faisons partie… Nombre d'étudiants Africains / Malgaches viennent faire des études longues en EUROPE (aussi USA, CANADA, RUSSIE, etc.) et lorsqu'ils sont diplômés, ils choisissent d'exercer leurs compétences dans les pays qui les ont accueillis. Pour des centaines de millions d'individus, la résolution des causes du réchauffement climatique dans les délais fixés par les Pays riches, si cela est encore possible, par l'arrêt des combustions fossiles remplacés par des productions nucléaires (et des distributions électriques traditionnelles avec des lignes irriguant les moindres coins des territoires) est un challenge totalement impossible. TOTALEMENT IMPOSSIBLE… POURQUOI Les voies de circulation terrestres sont limitées en quantité et qualité. Les distances inter-villes sont importantes Les ouvrages de transport de l'électricité à des tensions élevées sont souvent peu développés Les lignes de distribution 20KV et 400V sont limitées autour des grandes agglomérations Des productions électriques à #70% (valeur approchée) à base de fossiles… (#30% hydraulique) Des compétences techniques certes existantes, mais en faible nombre (faibles salaires et émigrations…) La quasi absence d'industries lourdes (chaudronneries, aciéries, microprocesseurs, etc.) L'utilisation massive du bois énergie (ruine de Madagascar…) La croissance démographique de ces pays largement supérieure aux nôtres… avec une jeunesse consommatrice de high tech et… "confort" consommant de l'énergie électrique… Des conditions de vie difficiles avec des revenus modestes Un parc de véhicules très anciens, souvent des engins d'occasion importés de nos Pays (!), motorisés en Diesel! Qui peut proclamer qu'en 2035 tous les véhicules circulants en AFRIQUE et MADAGASCAR, INDE, PAKISTAN, LAOS, etc, seront électriques! Une HYPOCRISIE DÉCONCERTANTE… Nous rêvons debout… Tous ces points, et j'en oublie, semblent non considérés par nos experts (souvent auto déclarés) imaginant que 2050 sera la "BONNE ANNÉE" signant le zéro énergies fossiles! Quelle naïveté! Quelle hypocrisie! Or, NOMBRE de ces CONTRÉES DISPOSENT de FORTS NIVEAUX d'INSOLATION, avec d'IMMENSES POTENTIELS PHOTOVOLTAÏQUES… QUELS SONT les "EN COURS"? BIEN PEU de CHOSES…   Voilà pourquoi nous devons contribuer, d'une façon ou d'une autre, à des DÉVELOPPEMENTS ÉNERGÉTIQUES, car si nous ne mettons en œuvre de nouveaux partenariats ÉNERGÉTIQUES avec ces Pays, que va-t-il se passer? 1 - Nous NE RÉSOUDRONS PAS le PROBLÈME des POLLUTIONS de la PLANÈTE 2 - Nous ALLONS OUVRIR LARGEMENT la PORTE aux CHINOIS (en cours) et aux RUSSES (en cours) 3 - Nous RENFORCERONS les RANCUNES de ces PEUPLES ENVERS l'OCCIDENT 1 – PORTES OUVERTES aux CHINOIS Croyez vous qu'en 2035 la CHINE aura arrêté la fabrication de véhicules aux moteurs thermiques? Nous rêvons… La CHINE inondera ces Pays de véhicules traditionnels, thermiques, "peu électronisés", adaptés aux situations et… solides… De ce fait, l'EUROPE aura perdu tout ce marché… et les emplois afférents… Idem pour la production électrique avec le corollaire suivant : Puisque la CHINE sera devenue le partenaire fournisseur de moteurs thermiques, ils y construiront les "Centrales fossiles" et des Centrales Hydro-Électriques tant les potentiels de nombreux Pays sont encore très importants… Nous aurons là encore perdu tous ces marchés pour lesquels l'EUROPE et la FRANCE en particulier disposent de compétences reconnues… 2 – PORTES OUVERTES aux RUSSES Les intérêts RUSSES sont différents… Leurs technologies sont en retrait comparativement aux asiatiques. Par contre, les populations représentent des moyens militaires potentiels. Ce n'est pas un hasard si depuis quelques années (cf. "Bataillon WAGNER et sa succession…") la présence de la RUSSIE en Afrique est essentiellement militaire… Ce, contrairement à la présence CHINOISE… Selon le déroulement de l'histoire entamée en 2022 et dont la fin est imprévisible, il est imaginable d'avoir à supporter une agression massive de la RUSSIE avec l'aide de forces issues de ces Pays… Est-ce que je rêve???? 3 – Les CONSÉQUENCES COLLATÉRALES de NOTRE AVEUGLEMENT Au-delà du fait que ces centaines de millions d'individus consommeront encore et toujours plus d'énergie fossile, nous perdons tous partenariats économiques, sociaux, linguistiques… La plupart des Pays aux économies en développement possèdent des gisements de matières premières inexistantes sur nos territoires et dont nous sommes gros consommateurs… Cherchez l'erreur… Toute l'EUROPE, et peut être même les USA, se seront démunis de potentiels de développements… Enfin, et ce n'est pas le moindre risque, la "réserve de combattants" est une matière qui a toujours été largement utilisée au cours du temps…   4 – QUE FAUT IL FAIRE et QUELS SONT les LEVIERS? La solidarité gratuite humaine n'existe pas… Cela se saurait… Tout est politique et les équilibres humains sont toujours instables, variables… Il suffit de si peu pour renverser des situations que l'on croyait immuables… Regardons avec lucidité les évolutions au cours des 150 dernières années… 41 – QUE FAIRE Faire de l'ÉNERGIE et de l'HYDROGÈNE le NOUVEAU VECTEUR de nos PARTENARIATS ÉCONOMIQUES et ÉCOLOGIQUES avec les PAYS en DÉVELOPPEMENT. Les ACCOMPAGNER afin qu'ils VALORISENT leurs POTENTIELS en EAU, SOLEIL et accessoirement le VENT. Chacun des Pays concernés possède des potentiels dans au moins un (voire deux ou trois) de ces trois domaines. Si les ÉOLIENNES sont peu appréciées sous nos latitudes, dans des zones à faibles densités elles peuvent être admissibles. De nombreux Pays disposent d'importantes insolations… Ce SOLEIL sera l'ÉNERGIE PRIMAIRE de nombreux territoires. Enfin, des ressources HYDROLOGIQUES insuffisamment exploitées existent dans de nombreux Pays. L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE produite sera consommée sous deux formes : en électricité immédiate et en FABRICATION d'HYDROGÈNE 42 – Les LEVIERS Ils sont nombreux et potentiellement faciles à mettre en œuvre… Trois bases de temps : L'immédiat, le moyen puis le long terme. 421 – IMMÉDIAT : les MICRO PRODUCTIONS SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES et/ou THERMIQUES Ce sont tous ces Pays où il y a une importante insolation et des conditions de vie précaires pour des millions de citoyens… Le chauffage de l'eau alimentaire est un vrai sujet que le solaire THERMIQUE peut partiellement résoudre Il nous appartient de créer un germe de prise de conscience et d'imaginer de nouveaux préalables de relations et travail en confiance avec les ÉTATS… Tout en sachant que d'ores et déjà nombre d'entr'eux nous ont quasiment bannis (MALI, NIGER, CENTRAFRIQUE, …) … Dans tous les Pays où l'énergie électrique est peu distribuée, des partenariats d'installations de micro productions photovoltaïques ou thermiques doivent être engagés au-delà des actions des ONG. Ce dans des conditions tout à fait nouvelles : On ne DOIT PLUS DONNER du POISSON mais APPRENDRE à PÊCHER (Confucius)…  Lire à ce propos mon post sur Linkedin (ou l'Annexe en fin de ce document) : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7192439384644755456?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7192439384644755456%2CFEED_DETAIL%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse%29&originTrackingId=zjEWN57jRa6wkV67lxhUVA%3D%3D&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_profile_view_base_recent_activity_content_view%3BPu%2BPoFxvTh%2BYYhnv7NHneQ%3D%3D Si de nombreuses ONG existent dans ces domaines, il me semble que les modalités de portage de ces bénévolats ne sont pas, in fine, suffisamment efficaces dans le temps. Nous n'apprenons pas à pêcher…. Une fois l'ONG partie #90% des installations sont Hors Service 422 – MOYEN TERME : La FORMATION dans la DURÉE C'est à n'en point douter la CLÉ de VOUTE de notre AVENIR PARTAGÉ… AVENIR pour l'HUMANITÉ et la PAIX Il s'agira d'établir des PARTENARIATS pour de LONGUES DURÉES visant à PARTAGER / AMPLIFIER le PARTAGE des SAVOIRS TECHNOLOGIQUES avec ces Pays. ÉCHANGES de PROFESSEURS, de moyens de formation, COCRÉATION d'ENSEIGNEMENTS (type BTS, DUT, Licences, Ingénieurs, etc.), mise à disposition de locaux éventuels au sein des territoires… Les matières à enseigner à considérer sont toutes celles qui gravitent autour de l'énergie électrique et de ses constituants : Pompes à chaleur, moteurs et alternateurs, moyens de productions (soleil, eau, vent, nucléaire (pas essentiel en 2024…)), transport haute, moyenne et basse tension, matériels électriques (transformateurs, isolateurs, isolants, sectionneurs, interrupteurs… la liste est longue), radio communications associées, Piles à Combustibles, Électrolyseurs, centres de pilotage des réseaux (cf. nos Bureaux Centralisés de Conduite), etc. Si aujourd'hui existent ici et là différents accords et actions… leurs niveaux et moyens sont très insuffisants pour permettre l'éclosion d'une mise en mouvement à la hauteur des enjeux climatiques et sociaux. Sociaux car les pressions politiques mises en œuvre (relire les §1, 2 et 3…) seront de fortes "forces contre électromotrices" à nos efforts de retour à de véritables partenariats économiques "gagnant gagnant" (par exemple en supprimant toute cette Françafrique dont nous supportons maintenant l'EFFET BOOMERANG…)… Évidemment, on optimisera les niveaux et cycles de formations ainsi et surtout leur dynamique de mise en œuvre; le but étant de permettre à ces Pays de disposer au plus tôt de compétences affirmées dans les utilisations les plus proches des consommateurs "lambda". Par exemple "électricien domestique", pose et maintenance de Pompes à Chaleur, techniciens en installations et MAINTENANCE photovoltaïques. Ce sont des niveaux BAC PRO (voire excellents CAP), BTS. Le temps nécessaire à une grande divulgation de formations lourdes, niveau INGÉNIEURS, est long… Plus d'une dizaine d'années sera nécessaire avant que la "taille critique" des compétences soit atteinte. Avant d'engager des travaux de construction d'installations il sera nécessaire de s'assurer des COMPÉTENCES des AUTOCHTONES. Seule garantie de développements et actions dans la durée… On prendra exemple chez des Pays ayant d'ores et déjà engagés ces voies pour leurs Ingénieur (par exemple TUNISIE, ÉGYPTE, KENYA, MAROC (lequel prévoit de devenir rapidement producteur d'HYDROGÈNE VERT) etc.  423 – LONG TERME : CONSTRUCTION d'OUVRAGES de PRODUCTIONS d'ÉNERGIES RENOUVELABLES Il y a trois moyens de produire de l'électricité renouvelable : la force motrice de l'EAU et du VENT et le SOLEIL… 4231 - Quel sont les OBJECTIFS du NEW DEAL de l'USAGE de l'ÉLECTRICITÉ dans ces contrées? Éviter les réalisations capitalistiques et dont la construction est très longue (supérieure à 3 – 5 ans). Limiter les constructions de lignes de transport et distribution d'électricité…. très capitalistiques… Notamment l'aérien sujet aux intempéries. Les câbles enterrés couteront très chers dans bien des surfaces Eu égard aux situations économiques et sociales, l'électrification ne pourra qu'être progressive et le vecteur énergétique de base sera un MIX entre l'ÉLECTRICITÉ et l'HYDROGÈNE composé sous différentes formes (gaz pour moteurs thermiques, gaz en bouteilles, comburant des Piles à Combustibles, hydrures, etc.) Relire si nécessaire mon expression "HYDROGÈNE ÉNERGIE 2070 – 2080" déroulant un scénario FRANÇAIS quant à la production d'électricité photovoltaïque à l'échéance de 60 ans... https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7190734738767187968?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7190734738767187968%2CFEED_DETAIL%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse%29&originTrackingId=VYu0Y30ZQ5y1n7yy8oNH8Q%3D%3D&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_profile_view_base_recent_activity_content_view%3BZcDwRHQ3TOm8Wcm7NRnIsA%3D%3D 4232 - Quel sont les TYPOLOGIES de MOYENS de PRODUCTION à considérer? 42321 – L'HYDROÉLECTRICITÉ Les bassins hydrologiques sont quasiment connus; certains sont déjà partiellement équipés Mais ces installations sont à la fois complexes à réaliser de par la situation des sites aménageables et de par les montants des coûts de leurs construction et des lignes d'évacuation des puissances… La base de temps de la construction de ces barrages c'est une à deux décennies… Nous serons déjà en 2035 lorsque les ouvrages seront raccordés aux réseaux électriques sans pour autant que dans le même temps les lignes de distribution aient été construites… Aussi, bien que ces chantiers dussent être réalisés (quand?), ce ne sont pas des solutions acceptables et sensées répondre aux exigences de la transition écologique et énergétique… Ci-après quelques informations récentes relatives aux potentiels et débats engagés en AFRIQUE… (https://afrique.le360.ma/maroc/economie/2022/07/26/38836-electricite-voici-les-10-pays-africains-qui-ont-les-plus-grandes-capacites-hydroelectriques-38836/ Malgré ses nombreux fleuves, l’Afrique est le continent le moins pourvu en barrages hydroélectriques. Les capacités installées cumulées des 10 pays les mieux dotés atteignent à peine 28.000 MW. Voici le top 10 africain, selon l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA). En dépit des potentialités énormes présentées par de grands et puissants fleuves (Nil, Congo, Niger, Sénégal, Zambèze, Orange, Oubangui, Okavango, Kasaï, Limpopo, Jubba-Chébéli, Volta, Lomami, Chari…) dont plus de 25 ont une longueur supérieure ou égale à 1.000 kilomètres, le développement de l’hydroélectricité reste faible en Afrique. Les capacités installées sont globalement négligeables, dans presque tous les pays. En tout, le continent cumule une capacité hydroélectrique installée de 38.000 MW, selon les données de l'Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), soit autour de 2,8% de la capacité mondiale installée. Les 10 pays les mieux équipés du continent représentent à eux seuls 74% des capacités installées. L’Ethiopie est le leader incontesté de l’hydroélectricité en Afrique avec une capacité installée atteignant 4.074 MW à fin 2021, grâce notamment aux nombreux barrages hydroélectriques développés et sur lesquels repose la quasi-totalité de l’électricité produite par le pays… …. … https://www.jeuneafrique.com/1462371/economie-entreprises/crise-de-lelectricite-grand-inga-mphanda-nkuwa-pourquoi-les-projets-de-barrages-hydroelectriques-navancent-pas/ 2023 - Crise de l’électricité : Grand Inga, Mphanda Nkuwa… Pourquoi les projets de barrages hydroélectriques n’avancent pas Déplacements de populations, dégâts environnementaux, gouvernance problématique… Les appels répétés de Cyril Ramaphosa à la mobilisation des bailleurs internationaux pour financer la construction de barrages hydroélectriques se heurtent à de nombreux écueils. Décryptage en infographies. Face à la crise de l’électricité en Afrique australe, notamment en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa et son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi, ont appelé les dirigeants du monde à investir dans le projet d’électrification du barrage de Grand Inga, lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé à Paris, en juin dernier. « Mettons l’argent sur la table et attaquons-nous collectivement à ce mégaprojet qui, en fin de compte, produira de l’électricité pour 12 à 15 pays africains », a déclaré le chef de l’État sud-africain, faisant référence à une capacité estimée à 70 000 mégawatts (MW). … …. Bref, l’Afrique possède des ressources renouvelables (solaire, éolien, géothermique et hydroélectrique) exceptionnelles non exploitées, alors qu’elle n’affiche qu’un taux d’électrification d’à peine 56%, grâce notamment aux taux de 100% des pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte). Et ce déficit en électricité est avant tout un problème de stratégies politiques des dirigeants du continent qui manquent de vision et de priorités stratégiques.) 42322 – Le SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE C'est probablement le plus simple à mettre en œuvre… Les surfaces disponibles sont gigantesques dans bien des Pays (AFRIQUE et MADAGASCAR sont top… des kilomètres et kilomètres carrés…) et les installations sont "du mécano" à monter. 423221 – Des PUISSANCES de 10 à #500 KILOWATTS et de "PETITS" ÉLECTROLYSEURS Dans un premier temps, #2025 – 2040, des micro réseaux avec stockage par batteries (nature?) seront privilégiés tout en ne négligeant pas les possibilités d'expérimenter des stations d'HYDROGÈNE, lesquelles seront le moyen de stockage et transformation des années après #2050 – 2060. Une fois les formations acquises et les techniciens, Ingénieurs installés dans leurs propres Pays, on peut imaginer que dès les années 2035 – 2040, les Pays à forte insolation auront engagé des expérimentations des usages à base d'HYDROGÈNE issus d'ÉLECTROLYSEURS de PETITES PUISSANCES installés dans des bassins de faible densité (par exemple villages dits "de brousse"). (J'insiste : Matériels installés, entretenus par des autochtones qui auront été dûment formés (cf.§422)).   423222 – Les ÉLECTROLYSEURS de MOYENNE puis FORTE PUISSANCE Ce sera la continuité après les expérimentations… Leur généralisation en 2060 ne paraît pas utopique (34 ans nous en séparent soit quasiment la formation de deux générations d'experts) 42323 – L'ÉOLIEN C'est une technologie complexe, non pas pour ses installations et leurs principes de fonctionnement, mais dans leur fonctionnement. Sujettes aux conditions climatiques et la qualité de l'air… C'est ainsi que dans les zones sablonneuses, ces machines tournantes rencontrent de nombreux aléas de fonctionnement… Aussi, à cet instant, je laisse ce sujet en suspens…

Ajouter un commentaire