Le plus grand producteur européen d'énergie renouvelable annonce « des suppressions de postes »

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Eoliennes au dessus des nuages

Le plus grand producteur européen d'énergie renouvelable, le groupe public norvégien Statkraft, va tailler dans ses effectifs dans le cadre d'un plan de réduction des coûts, a-t-il annoncé mardi(1), en présentant une perte trimestrielle.

Une perte nette de plus de 500 millions d'euros au 2e trimestre

Actif dans l'hydroélectrique, l'éolien, le solaire et le gaz naturel, Statkraft qui emploie quelque 7 000 personnes dans une vingtaine de pays a choisi de se concentrer sur un nombre restreint de technologies et d'espaces géographiques depuis l'arrivée à sa tête de Birgitte Ringstad Vartdal en avril 2024.

Au deuxième trimestre, Statkraft a essuyé une perte nette de 6,5 milliards de couronnes (545 millions d'euros) contre une perte de 992 millions de couronnes un an plus tôt.

C'est essentiellement imputable à des dépréciations d'actifs, à hauteur de 6,3 milliards de couronnes, liées à la révision à la baisse des prévisions de prix de l'électricité à long terme, notamment en Europe du Nord, a expliqué le groupe dans son rapport trimestriel.

Coup d'arrêt au Portugal et en Australie

"Malheureusement, les changements que nous mettons en œuvre entraîneront des suppressions de postes", a déclaré Mme Ringstad Vartdal, citée dans un communiqué. Le groupe n'a pas fourni plus de détails sur ce point.

Dans ses efforts visant à réduire la voilure, il vient de boucler la vente d'actifs en Croatie et aux États-Unis, et dit œuvrer à d'autres cessions en Colombie, en Inde, aux Pays-Bas et au Canada.

Ses participations dans le solaire, l'éolien et les batteries en Pologne font également l'objet d'un réexamen, et il a mis un coup d'arrêt à son développement au Portugal et en Australie.

Commentaires

Rochain Serge
Le renouvealble trouvera son equilibre entre montant des investissements et baisse du coût de l'électricité produite.
Goldorak
à condition que le cout global de l'électricité baisse vraiment. Ce qui a peu de chance de se produire maintenant.
Rochain Serge
Il faut éviter la confusion entre le prix où l'on nous vend l'électricité et son coût de production qui n'a jamais été aussi bas, ce qui est à l'origine des prix négatifs. Tant que l'on ne modifiera pas la formule de calciul du prix spot, qui est adapté à une situation de pénurie, au profit d'une formulation adaptée à une situation d'abondance, on aura les aberrations du prix négatif. En pénurie, c'est la foire d'empoigne le prix bas est celui du moins-disant toujours plus élevé que les frais fixes ce qui explique que l'on n'a pas besoin d'en tenir compte, mais cela ne marche plus en période d'abondance. En abondance, un prix doit payaer les amortissements et tous les frais fixes avant de ne porter qu'une partie variable issue de l'équilibre entre l'offre est la demande
scharapow vladimir
... "essentiellement imputable à des dépréciations d'actifs" ... en clair , c ' est le résultat de la spéculation ! Spéculer , c’ est voler , çàd. s’ approprier le bien d’ autrui ; à ce « jeu » ceux qui gagnent le font aux détriment de ceux qui perdent , et ceux qui perdent le plus , ce sont les travailleurs des entreprises mises en difficulté par ces spéculations !!

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