- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les prix du pétrole ont terminé en légère hausse mardi, après avoir beaucoup baissé ces derniers jours, profitant des espoirs de désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin.
« Chaque petite bonne nouvelle compte »
"Lorsque les cours sont aussi bas et que le marché est aussi baissier, chaque petite bonne nouvelle compte", résume auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital.
Pékin et Washington se sont accordés samedi pour préparer de nouvelles négociations entre les dirigeants des deux plus grandes économies mondiales et éviter une autre escalade des droits de douane destructrice.
Le président américain Donald Trump a brandi en octobre la menace de surtaxes supplémentaires de 100% pour la Chine en réponse à ses réductions d'exportations de ses terres rares, avant de finalement déclarer vendredi que ces droits de douane n'étaient "pas viables".
Un accord entre les deux plus gros consommateurs d'or noir au monde viendrait "bien sûr soutenir les cours" du brut, note M. Kilduff.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a progressé de 0,51% à 61,32 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 0,52% à 57,82 dollars.
"À ce stade, nous avions tellement vendu, qu'il y a certainement quelques chasseurs de bonnes affaires aujourd'hui", remarque aussi M. Kilduff. Sur le plan géopolitique, le marché attend l'issue d'une deuxième rencontre prévue prochainement entre Donald Trump et Vladimir Poutine et destinée à trouver une issue à la guerre en Ukraine.
Une pression baissière structurelle
Lundi, une conversation téléphonique "constructive" entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Marco Rubio a porté sur les "mesures concrètes possibles" pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Mais le marché pétrolier "en a assez des et si concernant un accord de paix", indique John Evans, de PVM.
Les prix de l'or noir connaissent par ailleurs une pression baissière structurelle.
La forte hausse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) depuis le mois d'avril, dans une stratégie de reconquête de parts de marché, contribue notamment à l'excédent d'offre.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) projette une offre excédentaire de pétrole d'environ 2,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2025 et prévient qu'elle pourrait atteindre près de 4 mb/j en 2026.
