Le Sénat reporte la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier

  • AFP
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Le Sénat à majorité de droite a voté vendredi le report au 1er janvier 2022 de la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR), carburant très utilisé dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics.

Lors de l'examen en première lecture du 3e projet de loi rectifié pour faire face à la crise du coronavirus, le Sénat a adopté un amendement qui va "plus loin" que le texte voté à l'Assemblée nationale. La suppression de cet avantage fiscal devait initialement s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs : avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.

Les députés ont voté un amendement du gouvernement proposant de "supprimer le tarif réduit en une seule fois au 1er juillet 2021". L'amendement adopté par les sénateurs vise à repousser cette suppression unique des tarifs réduits au 1er janvier 2022. Selon l'exposé des motifs, le contexte de crise "impose de ne pas ajouter de charges fiscales aux contraintes économiques".

Le ministre chargé des Comptes publics Olivier Dussopt s'est déclaré "défavorable à un report supplémentaire".

Commentaires

Dominique

Le gars qui va bosser avec sa voiture diesel paye le maxi depuis déjà fort longtemps car il a le tord de ne pas avoir de lobby pour le défendre. Les autres: kérosène pour les avions, gazole non routier (pour les engins de chantier et les tracteurs), fioul lourd (pour les bateaux, les centrales électriques ou les cimenteries)... bien défendus ne sont jamais taxés au même niveau...

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