Nucléaire : la puissance de l'EPR de Flamanville plus basse que prévu ?

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le
Centrale nucléaire de Flamanville

Centrale nucléaire de Flamanville (©EDF)

L'exploitant nucléaire EDF a informé le régulateur français de l'énergie qu'il retenait l'hypothèse d'une puissance de son réacteur EPR de Flamanville (Manche) plus basse que celle communiquée officiellement, en raison d'un "rendement détérioré" non expliqué à ce jour, selon les éléments d'un rapport dévoilés mercredi.

Une puissance finale inférieure de 35 MW pour 2026-2031

Cette information, reprise par le journal La Tribune, figure dans un rapport publié le 30 septembre par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), gendarme du secteur, qui relève qu'EDF lui "a déclaré " une puissance électrique finale de l'EPR "inférieure de 35 MW à la puissance déclarée dans le cadre des données publiques".

Pour la période 2026-2031, l'électricien a retenu une hypothèse de puissance maximale pour Flamanville 3 de 1 585 MW, au lieu des 1 620 MW annoncés auprès de REMIT, le règlement européen sur l'intégrité et la transparence des marchés de l'énergie. Ce niveau "repose sur l'hypothèse d'un rendement final de l'EPR inférieur à celui anticipé initialement", explique la CRE, sans en préciser les raisons.

"En l'absence de document public attestant d'un bridage de la puissance électrique lié à un rendement détérioré, notamment alors que les phases de test de l'EPR" sont toujours en cours, la CRE a retenu une "puissance théorique" de 1 620 MW dans son rapport qui s'appuie sur les prévisions de production du parc des 57 réacteurs d'EDF - y compris Flamanville 3 - pour calculer le coût de production du nucléaire, un élément clé pour les futures factures d'électricité.

Un manque à gagner « de l'ordre de 15 millions d'euros par an »

Le réacteur normand a été connecté au réseau électrique français le 21 décembre 2024, avec 12 ans de retard en raison de nombreux déboires et aléas techniques. En août, EDF avait annoncé que son réacteur produirait de l'électricité à 100% de sa puissance à la fin de cet automne, alors qu'il espérait jusqu'alors franchir cette étape avant la fin de cet été.

La baisse de 35 MW représente un peu plus de 2% de la puissance maximale de 1 620 MW annoncée officiellement pour Flamanville 3. Mais selon les calculs du journal La Tribune, non confirmés par EDF, le manque à gagner induit par une puissance diminuée sur la durée, pourrait être "de l'ordre de 15 millions d'euros par an (...) un montant à multiplier sur la totalité de la durée de vie du réacteur" conçu pour fonctionner au moins 60 ans.

Redémarrage prévu le 17 octobre

Contacté par l'AFP, EDF répond que "la puissance précise de Flamanville 3 sera connue à l'issue de la phase d'essais", qui se poursuit jusqu'à l'atteinte de la pleine puissance. EDF ajoute que "l'écart" entre la puissance publiée officiellement "et celle retenue par EDF dans ses simulations n'est pas de nature à avoir un impact significatif et n'a aucun rapport avec les interventions menées sur la turbine", la pièce maîtresse qui permet de transformer l'énergie thermique de la vapeur en une énergie mécanique afin d'entraîner l'alternateur pour produire l'électricité.

Des problèmes d'échauffement anormal avaient été constatés début 2025 sur ce turboalternateur et le groupe a réalisé des "réglages", dont les résultats seront "mesurables tout au long de la montée en puissance", précise EDF. À l'arrêt depuis fin juin pour des interventions sur des soupapes, l'EPR doit redémarrer le 17 octobre.

Commentaires

denise
50 ans de mensonges sur la rentabilité énergétique de l'électricité nucléaire qui est un gouffre énergétique et financier : l'énergie ne se fabrique pas : E=mC2 c'est l'énergie instantanée dégagée dans une explosion nucléaire PAS dans un réacteur : AUCUNE machine ne peut produire plus d'énergie qu'elle n'en consomme, l'énergie ne se fabrique pas, un rendement énergétique supérieur à 1 n'existe PAS !!! L'EPR est un prototype qui n'a jamais fonctionné correctement à l'étranger et qui ne sera jamais généralisé en France parce que beaucoup trop cher : c'est le prix du kwh le plus cher du monde !
Denis Margot
Quelles sont les compétences techniques de Denise pour sortir ces explications... flamboyantes ?
Freudon Saké
Celles du consommateur contribuable, tout simplement !
Et vous, quelles sont vos compétences pour la rabaisser ?
Grand gourou d'une secte à la con subventionnée, nouveau messie, voir, nouveau dieu descendu sur Terre pour illuminer les hommes ?
Denis Margot

@FS. Les compétences sont nécessaires à ceux qui affirment des vérités dont on aimerait (mais alors vraiment) savoir d’où elles sortent. C’est le cas de Denise, et si vous vous sentez rabaissé par cette question, grand bien vous fasse, c’est peut-être que Freudon a bu un peu trop de saké.

PS. Vous avez la liberté de polluer les forums avec vos incantations et vos insultes, mais il serait apprécié qu’au moins vous n’envahissiez pas l’espace avec vos aphorismes s’étendant bien au-delà de leur intérêt.

Freudon Saké
Le fait de dire que je pollue avec mes commentaires est explicitement révélateur de votre mentalité. Votre industrie ne tourne qu'avec de l'argent public et grâce à un monopole, le tout est imposé sans nous demander notre avis, que vous nous interdisez de donner.
Et c'est votre industrie qui pollue au tritium les eaux de 10000 communes, Tchernobyl, 3 millions de gens avec des problèmes de thyroïdes, ma mère en fait partie depuis que le nuage s'est arrêté à la frontière, si elle ne prend pas ses pilules, elle meurt, les déchets, le risque des centrales, évoqué régulièrement avec l'Ukraine, alors ce n'est certainement pas moi qui pollue !
Alors forcément, les gens sont en colère, et même si tout le monde n'est pas physicien nucléaire, les gens savent compter l'argent que les escrocs leur volent sans cesse.
Vous êtes semblables à cette classe politique, qui ne veut pas admettre sa médiocrité et sa malhonnêteté, et qui ne veut pas lâcher un pouvoir qui ne lui est pas légitime, mais dont elle pense qu'il lui est dû.
Alors je sais bien que je n'ai pas les diplômes et les titres pompeux de votre caste de parvenus, mais je sais aussi qu'il y a les prix des énergies, au sein d'une économie de marché, qui permet la concurrence et qui n'est pas l'économie soviétique qui vous fait vibrer. Le moins cher, ce sont les incinérateurs, puis la petite hydraulique, la géothermie et le solaire thermique, puis le charbon et le gaz. La chaleur fatale des industries représente un tiers de la production nucléaire, mais pas un seul moteur Stirling pour en faire de l'électricité...
L'électricité comme moyen de chauffage, n'est juste qu'une emprise totalitaire sur la société, l'électricité comme moyen de locomotion pour les particuliers, c'est encore plus d'emprise, et en prime, ce n'est pas du tout compétitif, c'est de l'hyper dette et de l'hyper dépendance à la tyrannie communiste chinoise. Mais bon, les gens comme vous aiment les régimes totalitaires.
Et avant de me dire le co2 pollue, ce dernier recyclé peut être incorporé aux plastiques non supprimables, produire des efuels et du ciment, et plus le prix de l'électricité est bas, et moins ça coûte cher de recycler le co2.
herpinjeanluc
pas besoin d' avoir fait l ecole polytechnique pour constater l echec complet de l Epr de flamanville et zu dela de supporter la gabedie du systeme de produiction d energie electrique a partir du nucleaire. maintenue en vie grace a la perfusion permanente fe nos impôts.
Etienne Leroy
Denise, votre commentaire est un concentré impressionnant de contre-vérités physiques. On ne sait pas par quoi commencer tellement tout est mélangé : 1. Non, E = mc² n’est pas “l’énergie instantanée d’une explosion” réservée à la bombe atomique. C’est la formule universelle qui décrit la conversion de masse en énergie — ce qui se produit aussi dans un réacteur via la fission contrôlée. Vous confondez mode de libération et principe physique. 2. Non, un réacteur nucléaire ne “consomme pas plus d’énergie qu’il n’en produit”. Le rendement énergétique du nucléaire (EROI) est évalué entre 75 et 100, contre 1 à 4 pour le solaire et l’éolien selon l’Ademe et l’IAE elle-même. C’est même l’énergie la plus productive par kWh d’intrants matériels. 3. Non, l’EPR n’est pas “le kWh le plus cher du monde”. Le kWh des prototypes EPR britanniques (Hinkley Point C) tourne autour de 110 €/MWh avec un montage financier très particulier. Mais le parc nucléaire français existant, lui, produit à 60,3 €/MWh selon la CRE. C’est moins cher que l’éolien terrestre récent (88 €/MWh) ou le photovoltaïque (80–100 €/MWh), hors subventions et hors coûts système. Bref : vous mélangez explosion atomique, rendement énergétique, coût de prototype et coût industriel. Ce n’est pas du débat, c’est de la mythologie énergétique. --- Et pour répondre à Denis Margot : poser la question de vos compétences techniques n’est effectivement pas du “mépris de classe” — c’est juste du bon sens. Quand on attaque une industrie avec Einstein mal compris et des slogans Facebook, on peut au moins avoir l’humilité de commencer par relire un manuel de physique de seconde.
Lilian
merci pour ces infos. pouvez-vous nous dire quel serait le prix de revient des futurs epr Francais sur les deux cas de figures de couts totaux, 50 Milliards ou bien 100 Milliards et qui va payer? Merci d´avance.
david vincent
cher Etienne, merci de donner le prix du kW de réacteurs qui n'existent pas : Fla3 est en rodage pénible, HP en construction, à grands frais les EPR de Finlande et de Chine fonctionnent en pointillés les EPR2 promis n'existent que sur le papier, aucun prototype. alors, bravo pour ce pouvoir de divination !
Alexandre
Bonjour David, Pour le coup, c'est votre commentaire que je ne trouve pas clair. En effet, il me semble, à la lecture du commentaire d'Etienne, que celui-ci précise, je cite : "le parc nucléaire français existant, lui, produit à 60,3 €/MWh selon la CRE". Etienne n'a jamais prétendu que s'était le coût du Kwh de l'EPR de Flamanville. Pour ce qui concerne la disponibilité des EPR chinois à Taishan, qu'entendez-vous par : ils "fonctionnent en pointillés" ? En effet, la propagande chinoise est peut-être passé par là, mais Taishan 2 est le réacteur nucléaires le plus productif en terme d'électricité en 2020 dans le monde. Cela tend à montrer, il me semble, que l'EPR n'est pas un mauvais concept de réacteur (même s'il nécessite toujours une mise au point... et c'est bien malheureux). Aujourd'hui, il semble qu'il y a effectivement des problèmes liés à la gaine des crayons combustible et cela impacte la disponibilité du réacteur Taishan 1. Sur ce point, je suis d'accord qu'il peut y avoir débat sur l'intérêt de l'EPR. Et finalement : qu'est-ce que vous proposez d'autres comme solution viable (compromis technique, économique, écologique) pour produire notre électricité dans les années à venir ? L'EPR n'est peut-être pas l'idéal, c'est vrai, mais en dehors de concepts plus anciens de REP, je ne vois pas beaucoup d'alternative. Toutefois, c'est une discussion qui peut-être intéressante.
Etienne Leroy
Cher David, vous confondez volontairement deux choses : le coût d’un prototype et le coût d’un parc industriel exploité en série. Vous me demandez « le prix du kWh de réacteurs qui n’existent pas ». Très bien, commençons par ceux qui existent et fonctionnent depuis 40 ans : Parc nucléaire français existant : 60,3 €/MWh, chiffre officiel publié en 2024 par la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Pas un blog, pas une devinette : un régulateur public. Ensuite, vous mélangez allègrement Flamanville, Hinkley et les EPR étrangers comme s’il s’agissait d’un tout homogène : Flamanville 3 : prototype unique, construit avec 15 ans de retard réglementaire (post-Fukushima, post-9/11, durcissement ASN), oui, il a coûté cher. Mais personne ne généralise un parc sur ce prototype. Hinkley Point C : projet britannique financé à 9 % d’intérêt imposé par le Trésor UK → le coût final reflète le montage financier, pas la technologie elle-même. Olkiluoto 3 (Finlande) : désormais en production stable, et les Finlandais viennent justement d’annoncer qu’ils veulent d’autres réacteurs, ce qui contredit complètement votre “fonctionnent en pointillés”. Vous terminez en disant : « les EPR2 n’existent que sur le papier ». C’est un argument étrange — toutes les technologies industrielles ont commencé “sur le papier”. Si on avait appliqué votre logique à l’éolien offshore flottant il y a 10 ans, vous auriez dit la même chose… et pourtant vous vantez aujourd’hui ses appels d’offres. --- Donc, non, il ne s’agit pas de divination : Le coût réel du nucléaire existant est connu : 60 €/MWh. Le coût d’un EPR série se mesurera sur les EPR2 en cours de déploiement, pas sur un prototype hors norme. Ceux qui devinent l’avenir, ce ne sont pas les défenseurs du nucléaire — ce sont ceux qui affirment, sans aucune preuve, que le futur sera 100 % intermittent, sans stockage massif, sans base pilotable, sans plan B. Et là, pour le coup… c’est vous qui jouez les médiums.
Hagel
Bonjour Mr Leroy, vous parlez de rendement énergétique du nucléaire (EROI) mais ce qui importe c'est le rendement thermodynamique qui est relativement faible pour le nucléaire (environ 33% pour les anciens réacteurs français et peut-être jusqu'à 36 % pour l'EPR). Un réacteur n'est en réalité qu'une grosse cocotte minute qui produit grâce à la fission nucléaire, de l'eau chaude transformée en vapeur laquelle fait tourner une turbine à vapeur entraînant un alternateur lequel produit de l'électricité. Donc concrètement pour produire 1 KWh électrique avec l'EPR, il faut 2,78 KWh thermiques alors que les centrales à cycle combiné au gaz arrivent aux environs de 60% de rendement soit 1,67 KWh thermiques pour produire 1 KWh électrique.
Etienne Leroy
M. Hagel, Vous avez raison sur un point : un réacteur nucléaire a un rendement thermodynamique de l’ordre de 33 à 36 %, là où une centrale à gaz en cycle combiné peut atteindre 55 à 60 %. Mais cette comparaison, souvent répétée, passe totalement à côté du sujet, car elle confond deux notions qui n’ont pas le même rôle : le rendement instantané d’une machine, et la performance énergétique globale d’une filière. Le rendement thermodynamique mesure uniquement la conversion interne de chaleur en électricité. Très bien pour comparer deux turbines. Mais cela ne dit rien de l’énergie qu’il faut investir pour construire, alimenter, maintenir et démanteler une filière sur toute sa durée de vie. Pour cela, on utilise un autre indicateur : l’EROI (Energy Return On Investment), c’est-à-dire le rapport entre l’énergie produite et l’énergie investie sur tout le cycle. Et c’est là que la hiérarchie change totalement : Le nucléaire a un EROI compris entre 75 et 100, ce qui en fait l’une des sources les plus “rentables énergétiquement” jamais exploitées par l’homme. Le gaz en cycle combiné tourne autour de 30. L’éolien descend entre 4 et 10. Le photovoltaïque, une fois intégrés le stockage et le renforcement du réseau, tombe parfois entre 1,5 et 4. Autrement dit : oui, un réacteur perd deux tiers de sa chaleur — mais il s’en moque, parce que cette chaleur provient d’un combustible concentré et extrêmement dense, dont l’énergie intrinsèque est colossalement supérieure à l’énergie qu’il aura fallu investir pour l’utiliser. À l’inverse, une centrale à gaz peut être très “efficace” à l’instant… mais elle dépend d’une ressource fossile qu’il faut brûler sans relâche, et dont l’EROI s’érode rapidement. Le vrai enjeu, ce n’est donc pas la température de la bouilloire, mais la capacité d’un système énergétique à produire beaucoup plus d’énergie qu’il n’en consomme, de manière stable, indépendante et pilotable. C’est pourquoi réduire le nucléaire à une “grosse cocotte-minute” est trompeur : ce n’est pas un grille-pain amélioré, c’est une machine qui libère une énergie stockée dans la matière, avec une densité physique inégalée — ce que ni le gaz ni les intermittents ne peuvent égaler.
Nat
Le rendement physique du nucléaire d'aujourd'hui (à fission et non surgénéré) est ridicule car il ne convertit que 0,7% de l'énergie de l'uranium naturel (qu'il faut extraire et enrichir, opérations dissipant de l'énergie) en chaleur afin de produire une vapeur dont au mieux 37% de l'énergie est convertie en électricité. Évoquer la Chine (Taishan), où 2 EPRs sont installés est amusant car ils coûtèrent 60% de plus que prévu pour une rentabilité douteuse selon un rapport de la Cour de 2020 (page 13), qui ne tenait pas compte de l'incident de 2021 après lequel le taux de charge de l'un des réacteurs s'effondra tandis que celui de l'autre reste médiocre. Le coût de production du parc nucléaire français historique est d'environ 60€/MWh parce qu'il est amorti et parce que son coût réel total est sous-estimé (et de toutes façons inconnu car un accident peut considérablement l'augmenter). Comparer le coût d'un parc amorti avec celui, complet, d'un autre (incluant son amortissement) est abusif. Selon la cour des Comptes (rapport de janvier 2025, page 29) EDF devra vendre 122€ le MWh produit par l'EPR de Flamanville afin d'atteindre une rentabilité faible (4%) même avec un facteur de charge élevé (0,85), et 138€ (de 2023) avec celui prévu par EDF (0,75). Le coût final des EPRs reflètent les effets des retards de leurs chantiers (intérêts intercalaires). Le seul moyen d'y échapper consiste à ne commettre aucune erreur et n'accuser aucun retard (c'est sans précédent) ou bien mobiliser une fois de plus le denier public afin d'emprunter à bon compte et de laisser le contribuable endosser les surcoûts. Donner le caractère «pilotable» pour nécessaire (donc l'intermittence rédhibitoire) valait tant que le système électrique reposait sur une «production de base» correspondant à la charge (consommation électrique) quasiment permanente minimale, car les moyens techniques (acheminement massif à longue distance, smartgrid, stockage, outillage de stabilisation de tension et de synthèse de fréquence du courant...) offrant moyen d'adopter une autre approche étaient insuffisants voire n'existaient alors pas. À présent des experts affirment que ce n'est plus nécessaire, donc qu'au plan technique un système électrique fondé sur les renouvelables aux plus gros gisements (éolien et solaire, non pilotables) est possible.
Marc Diedisheim
Il est vraiment remarquable de lire un commentaire technico- économique aussi mal fagoté . Bien cordialement
Martin
Et la pompe à chaleur, madame, n'a t'elle pas un rendement supérieur à 1 !. Par ailleurs, concernant le nucléaire, vos affirmations sont complétement erronées. L'EPR fonctionne correctement en Chine, en Finlande.... D'autre part, il s'agit ici d'un problème de rendement turbine donc rien à voir avec la partie nucléaire..
Freudon Saké
La vérité est que l'EPR était à 123 euros du Mwh et que ce prix va encore augmenter, et que les industries se barrent ailleurs !
Et Baba dit : "On est des champions, on est des champions, la vérité si je mens, on à le feu de dieu dans nos mains...
Orgueil suprémaciste d'antédiluviens frères momies qui ont pléthore de pierres philosophales à revendre aux gogos !
Etienne Leroy
Freudon, si vous voulez faire de la poésie, allez sur un forum de slam. Ici, on parle énergie, pas incantations mystiques. Vous balancez “123 €/MWh”, “les industries se barrent”, “antédiluviens”, “pierres philosophiques” comme si l’accumulation d’images remplaçait un raisonnement. Ça fait de l’effet à l’oreille, mais zéro effet sur la réalité physique du réseau. Voici les faits — les vrais : Le nucléaire existant en France produit à 60 €/MWh (CRE 2024). Ce n’est pas “Baba qui le dit”, c’est l’autorité indépendante chargée de réguler les prix. L’EPR britannique à 120 €/MWh est un montage financier imposé par Londres, avec un taux d’intérêt volontairement gonflé. Rien à voir avec la technologie elle-même. Les industries ne fuient pas le nucléaire — elles fuient l’intermittence. Elles ont besoin de puissance garantie à 3h du matin en hiver, pas de kWh poétiques quand il fait beau. C’est pour cela que la Finlande, après avoir mis en service son EPR, annonce déjà vouloir en construire d’autres, pendant que l’Allemagne au gaz-charbon perd ses aciéries. Donc oui, continuez vos métaphores si ça vous amuse, mais les fours industriels et les salles blanches ne tournent pas avec des slogans. Elles tournent avec des électrons stables, continus et pilotables. Et ça, pour l’instant, seuls les “antédiluviens” que vous raillez savent encore le fournir.
Freudon Saké
D'abord, si j'ai envie de faire de la poésie, je ne vous demande pas votre autorisation, on en reviens toujours au même point de départ, vous êtes qui pour vous croire autorisé à me dicter ma conduite, un dieu de plus au panthéon des technocrates soviétiques de la république ? Apprenez donc à vous tenir et à rester à votre place.
Ensuite, vous confondez poésie et philosophie analytique, Flamanville est déjà à 123 euros du MWh, sans de prétendus taux gonflés anglais, les futurs EPR seront tous à plus de 150 euros du MWh, sans le transport, nouveau réseau LHT à 100 milliards et sans les taxes.
En ce qui concerne les industriels, soit ils consomment de l'hydroélectricité, soit ils consomment du gaz, l'électricité nucléaire, c'est la conso des radiateurs, des clims et des chauffe-eau, et si les usines ferment, c'est bien parce que l'électricité est trop chère en France ! D'ailleurs, il y a trop d'électricité en France, puisqu'en toute immoralité et logique, ceux qui consomment le moins se font taxer pour leur non-consommation, ce qui prouve bien que nous sommes en mode régime totalitaire soft... Pour le moment, c'est juste le kolkhoze républicain, mais le goulag n'est jamais loin derrière, donc, merci d'arrêter les mensonges et de prendre les gens pour des imbéciles.
Et donc, loin des imaginaires MWh poétiques, dont vous voulez me créditer pour mieux décrédibiliser mon propos, je soutien que la meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas et que les bâtiments non pas besoin d'électricité pour leurs besoins en froid et en chaleur !
Puits canadien, mur trombe, géothermie de surface, solaire thermique, incinérateurs à déchets et station d'épuration, avec réseau de froid et de chaleur pour les villes, sont des réalités, pas de la poésie imaginaire, des énergies locales qui coûtent beaucoup moins chère que l'inutile électricité nucléaire centralisée et transportée qui fait de votre carrière la dette de l'inutile ! Cela ressemble à de la poésie, mais ce n'en est pas.
Reste que les moteurs Stirling, pour produire une électricité additionnelle à partir de la chaleur fatale, sont toujours totalement absents ! Et ce qui arrive, va finir de détruire vos utopies de nukléopathe...
4000° ... https://heliosand.com/en/technology Là, il y a de quoi faire de la chaleur et de l'électricité en local, un four électrique pour faire de l'acier, c'est seulement 1700 petits degrés ! Il ne faut pas être un Icarien orgueilleux voulant tutoyer le dieu Soleil, il faut juste se servir du soleil, sans jamais l'approcher.
Il est vrai que ma philosophie est proche de la poésie, mais ce n'est toujours pas de la poésie, juste, ce qui vous dérange le plus, des arguments vérifiables et crédibles. Et ma prose est de fort bon ton, aux couleurs d'un temps où il est indispensable de réenchanter le Monde, qui de partout craque. La présidente du Chili vient juste de se faire virer... Les gens comme vous n'en n'ont plus pour très longtemps, centralisateurs, planificateurs, destructeurs de petits jardins, d'hôtel particuliers, du bocage, etc, vous ne faites qu'enlaidir le monde, et à crédit... Un qui plus est, juste pour produire du moins.
Silicate
3 EPR en fonctionnement; 2 en Chine , 1 en Finlande
Rochain Serge
Vous ne savez même pas s'ils sont arrêtés ou s'ils fonctionnent tellement ils sont intermittents.
Rochain Serge
De toutes les façons en France on a décidé de faire l'autruche devant l'urgence climatique.... O' ne connaît que le nucléaire avec des délais de mise en œuvre de 15 à 20 ans bien que l'on construise n'importe quel parc eolien ou solaire en moins de deux ans, et qu'en plus ces dispositifs sont bien plus potables qu'un réacteur nucleaire!
GV
Sans parler du coût astronomique de plus de 400% par apport au coût initialement prévu. La filière nucléaire est décidément une gabegie insupportable.
Studer
Rochain qui commande au soleil et au vent pour piloter ses machines intermittentes ! Et qui n'est jamais allé entré dans une salle de commande de centrale nucléaire pour voir comment les opérateurs pilotent les installations en fonction des besoins du réseau ! Ce négationnisme, ou plutôt ce révisionnisme est hallucinant, d'autant qu'il est répété avec constance !
Rochain Serge
Il n'est pas vesoin de commander au Soleil.....il n'a jamais oublié de se lever depuis que la Terre tourne. En revanche, des réacteurs en pannée à hauteur de 65% de la puissance d'un parc entier.... cela s'est déjà vu ! Tout comme des réacteurs qui explosent !
Espérez vous v…
Thierry
Espèrez vous vous convaincre?
François
Bonjour, C'est à la fin du bal qu'on compte les bouses... J'entends toujours de la musique et des rires dans la salle de bal du pont supérieur Laissons les experts, les planificateurs, les ingénieurs, les techniciens et autres prestataires en tout genre continuer ce chantier de l'EPR avant de tirer des conclusions definitives qui ne viendront probablement jamais. Au fait, que s'est-il réellement passé en Espagne pour le black general? EDF fait face à un mur de dettes et d'investissements. L'Etat, seul actionnaire depuis une autre décision magistrale de notre leader maximo adoré, est aux abonnés absents pour remettre la main a la poche. Qui paiera vos EPR 2 ou EPR bis ou je ne sais quoi? L'épargne populaire des Français "flèchée" sans leur demander leur avis? Qui va porter le risque industriel si l'Etat se désengage? La consommation electrique française diminue. Merci à la désindustrialisation et au mirage des voitures electriques. Last but not least, question subsidiaire d'un béotien. Quel est notre niveau de stock de combustible nucléaire? Pas de soucis en vue avec la prespective du partage raisonné de la ressource entre toutes les puissances qui se jettent sur le nucléaire? C'est vrai que nous avons perdu le Niger et que le Kazaksthan va nous accueillir les bras ouverts... Comme pour tout le reste des sujets, le réveil en matière énergétique va être douloureux. Cigale ou fourmi, that is the question Bon week-end à tous
Rochain Serge
Je suis d'accord avec PRESQUE l'ensemble de ce que vous dites sauf "mirage des voitures electriques" Il ne s'agit que d'une évolution technologique de l'industrie de l'automobile justifiée par la prise de conscience que la combution des fossiles était responsable du chaos climatique déjà observable un peu partout sur la planète. En Europe le tiers des émissions de ces gaz qui en sont responsables sont dus au transport routier, essentiellement les véhicules de transport individuel au nombre de 249 millions! La progression du transfert du VT au VE téloigne de ce qu'il ne s'agit pas d'un mirage, et ce n'est pas un incident de parcours exceptionel durant quelques mois, qui de plus, ne touche que la France qui est représentatif de la direction que nous prenons au niveau non seulement européen mais mondial ! https://rouleur-electrique.fr/les-ventes-mondiales-de-vehicules-electrifies-explosent-en-2025/ https://rouleur-electrique.fr/les-ventes-mondiales-de-voitures-electriques-atteignent-17-million-dunites-en-aout-2025/ Voilà qui n'a rien d'un mirage, quoi que vous en pensiez.

Ajouter un commentaire

Suggestion de lecture