Pékin rejette les accusations du Japon en mer de Chine orientale

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La Chine a rejeté mardi la protestation du Japon concernant le développement de gisements gaziers dans les eaux contestées de la mer de Chine orientale, soulignant que la zone exploitée était sous souveraineté chinoise.

« Des eaux incontestées sous juridiction chinoise »

Le ministère des Affaires étrangères de Tokyo a indiqué lundi soir avoir découvert que Pékin installait des plateformes de forage dans la zone où les zones économiques exclusives (ZEE) des deux pays se chevauchent.

Il a déclaré avoir "émis une protestation vigoureuse" auprès de l'ambassade chinoise. Mardi, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré qu'il "n'acceptait pas les accusations infondées du Japon et rejetait la soi-disant protestation du Japon".

"Les activités de développement pétrolier et gazier de la Chine en mer de Chine orientale se situent dans des eaux incontestées sous juridiction chinoise et totalement sous souveraineté chinoise", a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Guo Jiakun lors d'un point de presse.

En 2008, le Japon et la Chine ont conclu un accord prévoyant l'exploitation conjointe des réserves de gaz sous-marines dans la zone contestée, avec interdiction pour chacun des deux pays de procéder à des forages indépendants. Mais les négociations sur les modalités de mise en œuvre de cet accord ont été suspendues en 2010.

Différend frontalier

Lundi, Tokyo a indiqué que 21 plateformes de forage, bien que situées du côté chinois de la frontière maritime, sont susceptibles d'extraire du gaz du coté nippon et a souligné qu'il était "extrêmement regrettable que la Chine poursuive son développement unilatéral".

Tokyo "a vivement exhorté la Chine à reprendre rapidement les négociations sur la mise en œuvre" de l'accord de 2008.

Mardi, la Chine a déclaré que son engagement en faveur de "la mise en œuvre complète et effective du consensus de principe sur la question de la mer de Chine orientale n'avait pas changé" et qu'elle espérait également une "reprise rapide" des négociations.

La Chine cependant insiste pour que la frontière soit tracée plus près du Japon, en tenant compte du plateau continental et d'autres caractéristiques océaniques.

Commentaires

Rochain Serge
"Mais les négociations sur les modalités de mise en œuvre de cet accord ont été suspendues en 2010." Donc il n'y a pas d'accord ?!

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