- Connaissance des Énergies avec AFP
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Une centaine d'employés de Vallourec, inquiets pour l'avenir des sites français du groupe industriel, se sont rassemblés jeudi matin dans le calme dans le centre d'Aulnoye-Aymeries (Nord), où Emmanuel Macron est attendu en début d'après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les employés, certains vêtus de chasubles fluo de la CGT, FO ou CFDT, entendaient ainsi manifester leur inquiétude après l'annonce mercredi par le groupe de la mise en vente de ses activités allemandes et de l'arrêt de la fabrication en Europe de tubes pour l'industrie. Le rassemblement, auquel participaient aussi des employés du site proche de Saint-Saulve, s'est tenu sur un parking du centre de la localité, où Emmanuel Macron doit entamer en visitant une maison de santé, un déplacement dans le Nord et l'Aisne.
Une délégation doit être reçue à la mairie par un conseiller du chef de l'État en début d'après-midi, et un échange à distance est prévu plus tard avec la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, selon les manifestants.
La décision du groupe "nous semble tranchante et très brutale", s'inquiète Christophe Couvreur, coordinateur CGT, qui craint "un arrêt total des activités" en France. "Aujourd'hui, on se dit que c'est la fin. On a balayé les usines allemandes d'un revers de la main, et ça fait peur pour les usines françaises", estime pour sa part Jonathan Caucheteux, coordinateur syndical FO. "Depuis 2014, on subit PSE sur PSE", déplore-t-il, alors que Vallourec sort d'un processus de restructuration financière très long.
Après la fin de ses activités en Allemagne, l'essentiel de la fabrication du groupe sera désormais réalisée aux États-Unis, au Brésil et en Chine. En Europe, Vallourec doit conserver quatre usines en France et une en Ecosse (environ 2 000 salariés au total).
