- Connaissance des Énergies avec AFP
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Les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis ont connu un recul plus important que prévu la semaine dernière, selon des informations publiées mercredi par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA), dû notamment à une hausse des exportations.
Durant la semaine achevée le 15 août, ces réserves ont baissé de 6 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une diminution d'environ 850.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 420,7 millions de barils, au plus bas depuis un mois.
La réserve stratégique a, elle, légèrement gonflé, à 403,4 millions de barils.
Cette baisse plus marquée qu'attendu peut être attribuable à une nette hausse des exportations (+22% par rapport à la période précédente), au plus haut depuis avril. En parallèle, les importations ont légèrement diminué (-6%).
Les raffineries américaines ont aussi utilisé leurs capacités de façon plus marquée que lors de la période précédente, à 96,6% (contre 96,4%), faisant légèrement grimper la quantité de brut utilisé par ces installations.
La production américaine de brut a quelque peu augmenté, à 13,38 millions de barils quotidiens (contre 13,33 millions).
En théorie, une baisse plus marquée qu'anticipé des réserves de brut est de nature à soutenir les prix de l'or noir. Mais la publication du rapport hebdomadaire de l'EIA a quelque peu ralenti la progression des cours mercredi.
Vers 15H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,87% à 66,36 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate avançait de 0,82% à 62,86 dollars.
La quantité de produits livrés au marché américain, indicateur implicite de la demande, est restée pratiquement stable (+0,7%), mais la demande en essence - catégorie très suivie par les opérateurs - a légèrement diminué (-1,8%).
En outre, et comme chaque semaine, l'EIA a une nouvelle fois corrigé les données des périodes précédentes.
L'agence a ajouté, cette fois, environ 385.000 barils quotidiens aux volumes arrivés sur le marché américain, au titre de cette correction statistique, qui n'a pas de rapport avec l'activité de la semaine considérée.