Vienne: l'ex-site New Fabris repris par VMH , 80 emplois prévus

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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L'ancien site à Châtellerault (Vienne) de l'équipementier automobile New Fabris, fermé à l'issue d'un conflit social très médiatisé, en 2009, a été repris par VMH Energies, spécialisé dans les panneaux solaires, qui doit y générer 70 à 80 emplois, a annoncé vendredi la Région Poitou-Charentes.

La présidente PS de la région, Ségolène Royal, a indiqué que le site abriterait un atelier de 4.200 m2 voué par VMH, industriel basé dans la Vienne, à l'assemblage de panneaux photovoltaïques. Opérationnel fin 2013, il devrait employer à terme 70 à 80 salariés, a précisé Mme Royal dans un communiqué.

Dans un deuxième temps, à partir de 2014, le site doit accueillir un atelier de fabrication de composants de méthaniseurs, installations permettant de produire de l'énergie à partir de fumiers et déchets agricoles.

Puis à partir de 2015 devraient être fabriqués sur le site des ensembles de turbines-générateurs pour petits cours d'eau. Au terme de ces trois phases, ce sont 230 à 250 emplois qui pourraient être générés, a-t-on précisé auprès de la région.

Mme Royal a salué "la renaissance d'un site industriel" occupé depuis plus de 60 ans, un "symbole de la mémoire industrielle" de la région. A sa création dans les années 1940, le site était un atelier de mécanique fabriquant des arbres à came pour machines à coudre.

La région Poitou-Charentes avait racheté le site New Fabris après sa fermeture en 2009, pour le dépolluer et le proposer à des industries de "croissance verte". L'engagement global de la Région sur le dossier s'élève à 3,3 millions d'euros, a-t-on précisé auprès d'elle.

Equipementier travaillant pour Peugeot et Renault surtout, New Fabris avait sombré avec la crise de 2008-2009 et avait été placé en liquidation judiciaire, et 366 de ses salariés avaient été licenciés.

Lors d'un conflit social tendu, des salariés qui réclamaient 30.000 euros de prime de départ avaient menacé pendant plusieurs jours de faire sauter l'usine avec des bonbonnes de gaz. Ils avaient obtenu au final 12.000 €, en plus des indemnités.

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