Vladimir Poutine a annoncé à Trump vouloir « contribuer à la résolution » de ce différend

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Le président russe Vladimir Poutine a dit mercredi à son homologue américain Donald Trump vouloir "contribuer à la résolution" du différend entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien, a indiqué jeudi le Kremlin au lendemain de l'appel téléphonique entre les deux dirigeants.

Vers une participation russe aux pourparlers

"Nous entretenons un partenariat étroit avec Téhéran. Le président Poutine a déclaré qu'il était prêt à tirer profit de ce partenariat pour contribuer à la résolution de la question nucléaire iranienne", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

La veille, Donald Trump avait dit que Vladimir Poutine, lors de leur nouvel échange, avait "laissé entendre" qu'il pourrait "participer" aux pourparlers entre Iraniens et Américains.

Ennemis depuis plus de quatre décennies, l'Iran et les États-Unis ont tenu depuis avril cinq séries de pourparlers, sous la médiation d'Oman, afin de tenter de conclure un accord censé empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique en échange d'une levée des sanctions qui paralysent son économie.

Mais ces négociations achoppent toujours principalement sur la question de l'enrichissement d'uranium.

« Pas d'enrichissement, pas d'accord »

L'Iran est soupçonné par les pays occidentaux et par Israël de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu'il dément en soulignant son droit à poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles.

"L'Iran traîne des pieds", a déploré mercredi Donald Trump, après que le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a estimé que la dernière proposition des États-Unis allait "100% à l'encontre" des idéaux de la Révolution islamique de 1979.

"Pas d'enrichissement, pas d'accord. Pas d'armes nucléaires, nous avons un accord", avait martelé sur X le principal négociateur iranien, le chef de la diplomatie Abbas Araghchi.

De son côté, la Russie et l'Iran se sont largement rapprochés depuis le déclenchement de l'assaut russe en Ukraine en 2022, les deux pays signant même en janvier un "partenariat stratégique global". Le Kremlin avait défendu mardi le "droit" de son partenaire iranien à l'énergie nucléaire civile, assurant soutenir "entièrement les efforts visant à trouver un règlement pacifique (au sujet du) programme nucléaire iranien".

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