Pourquoi l’éolien et le solaire font baisser les prix de l’électricité

Vincent Maillard

Président, Octopus Energy France

Avant la reprise des débats parlementaires autour de la PPL Gremillet et alors que le décret de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) n’a toujours pas été publié, la lutte contre la désinformation sur les sujets énergétiques est plus que jamais nécessaire, en particulier sur les énergies renouvelables. 

Certains observateurs appellent à ralentir le développement des énergies renouvelables (ENR) sous des motifs fallacieux, invoquant notamment l'insuffisance de demande ou leur coût.

Arrêter le développement des ENR, une triple absurdité

Arrêter le développement des ENR au motif d'une demande insuffisante relève d'une triple absurdité, et ce, sans même parler de leur nécessité dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. 

Absurdité stratégique, car on ne pilote pas une politique à vingt-cinq ou cinquante ans en regardant dans le rétroviseur les deux ou trois dernières années. 

Absurdité logique, car si la demande a baissé, c'est du fait de la hausse vertigineuse des prix de l'électricité due précisément à… une offre insuffisante.

Absurdité économique, parce qu'en limitant pour l'avenir le développement de l'offre, on maintiendra des prix trop élevés et on ralentira la transition énergétique, réalisant ainsi une prophétie autoréalisatrice délétère. C’est ce que soulignait d'ailleurs la Commission de régulation de l'énergie (CRE) à propos de la future PPE : « un retard dans le développement de la production renouvelable se traduirait […] par une hausse des prix de l'électricité »(1).

Naturellement, ce développement des ENR ne peut se faire sans un renforcement des outils de flexibilité et de pilotage de la consommation. Le stockage via la démocratisation des batteries, les solutions d'effacement diffus et l'optimisation de la demande doivent être pleinement intégrés aux réflexions sur l'évolution du mix énergétique, et les freins techniques et réglementaires à leur développement doivent être levés.

Le gain pour les consommateurs supérieur au coût pour l’État

Sur le plan économique, on oublie bien souvent l'effet essentiel du développement des énergies renouvelables : elles font globalement baisser les prix ! Au point que le surcoût pour l'État du soutien aux ENR a été compensé par les gains des consommateurs français. C'est assez basique, mais le développement des ENR ajoute de l'offre sur le marché, ce qui fait baisser les prix, comme dit précédemment : c'est la loi de l'offre et de la demande.

Dans un rapport de juillet 2022(2), la Cour des Comptes avait demandé à EPEX d'étudier l'impact des ENR sur les prix spot. L'exercice porte sur les années 2016 à 2020, et montre un effet relatif de baisse de prix compris entre 11% et 15% selon les années (la part des ENR dans le mix électrique national était comprise entre 5 et 11% sur cette même période). Une estimation économétrique montre ainsi que les prix baissent d'environ 1,6% pour 1,0% de part d'ENR en plus dans le mix.

Par prudence, je retiendrai 1,4% qui correspond à la fourchette basse de l'estimation (c'est le ratio constaté en 2020, année fortement atypique, donc un chiffre qui minimise l'impact prix des ENR).

Cela permet d'estimer depuis 2005 l'impact des ENR sur les prix de gros, impact qui a fortement augmenté depuis 2021 du fait du déploiement des ENR mais aussi de la crise des prix de l'énergie.

Une protection particulière lors de la crise énergétique de 2022

Ainsi, on peut estimer qu'en 2022, les ENR ont permis de réduire d'environ 50 €/MWh les prix de gros en France (qui ont été de 275 €/MWh et auraient atteint 325 €/MWh sans les ENR). 

Mais il y a encore un effet sensible en 2024 (pour un montant de 10 €/MWh). Cette baisse de prix bénéficie bien sûr aux clients, en tout cas sur la partie non ARENH (la partie ARENH permettait au client de bénéficier d'un prix non exposé au marché).

On peut donc calculer le gain pour les clients sur la partie exposée au marché.

C'est ce que j'ai fait de la même manière depuis 2005. Et on peut mettre en regard les gains pour les clients avec le surcoût pour l'État tel que calculé par la CRE, comme illustré sur le graphique. 

Analyse coûts et gains des énergies renouvelables

En cumulé, sur la période, les gains consommateurs ont ainsi été supérieurs au coût pour l'État. Et cela s'accélère depuis 2021 (avec évidemment un pic conjoncturel en 2022).

À l'avenir, il me semble plus que probable que le gain pour les consommateurs va structurellement compenser le surcoût pour l'État, pour la bonne et simple raison qu'avec la disparition de l'ARENH à partir de début 2026, les clients seront intégralement exposés aux prix de marché. 

Il conviendrait naturellement de dépasser cette première évaluation et que la CRE se saisisse officiellement d'une telle étude. Cette dernière pourrait d'ailleurs faire la même étude sur l'impact de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (qui a également contribué à faire monter les prix au détriment des clients français).

Commentaire

DANIEL HOSTALIER
Vincent MAILLARD, la désinformation c'est vous qui l'organisez en défendant les ENR et pour cause vous êtes fournisseur alternatif d'électricité et vous profitez de l'ARENH. Les ENR c'est avant tout une production intermittente d'électricité et pas toujours lorsque nous en avons vraiment besoin (en milieu de journée l'été, par exemple pour le solaire PV), ce qui impose à EDF de réduire sa production électronucléaire, avec comme conséquence (puisque ses coûts sont fixes) d'augmente inévitablement celui du kWh produit. En 2024, 10% de la production d'électricité PV a été acheté au prix du marché mais revendu à perte pour écouler le surplus de production. Stocker l'électricité produite par intermittence c'est installer des batteries de stockage et par conséquence augmenter le cout du kWh et par la même occasion celui des émissions de CO2 qui est déjà à 43gCO2éq/kWh contre 6gCO2éq/kWh pour l'électronucléaire. ... La PPE3 n'est certainement pas un projet à l'avantage des Français. Ce qu'il faut promouvoir ce sont les moyens de productions qui sont les plus favorable à la France, à savoir qui profitent à nos industries donc à notre économie et à nos emplois, pas des moyens qui profitent à des fonds de pensions étrangers et à des producteurs de moyens de productions Chinois ou autres. Vous pouvez vérifier toutes mes déclarations auprès des experts indépendants.
Objecteur
la règle du merit order veut que l'équilibre du réseau est assuré en premier lieu par l'arrêt ou la mise en production de moyen rapidement pilotable (Hydraulique, CCG). A aucun moment EDF ne réduit sa production electronucléaire en premier lieu. Aussi, L'ARENH s'arrêtant au 31/12/2025 je vous invite à lire les parutions sur ce sujet qui confirment toute que sans un dispositif de remplacement (intelligemment construit) les factures des professionnels et des particuliers vont mécaniquement augmentées. Les ENR ont belle et bien leurs limites et engendrent des "désagréments" (Prix négatifs, absence de flexibilité...) mais il nous appartient d'en tenir compte et d'adapter les usages/réseaux en conséquence. L'Etat, vu son niveau d'endettement, ne pourra pas tout.
DANIEL HOSTALIER
Regardez régulièrement comment est répartie notre production d'électricité sur le site https://app.electricitymaps.com/zone/FR/72h/hourly et vous constaterez qu'effectivement l'hydraulique et le premier moyen de production qui est mis à l'arrêt pour compenser la surproduction, qu'ensuite c'est le stockage hydro qui est mis en services, mais qu'après c'est l'électronucléaire qui doit s'effacer pour pallier cette surproduction. La stabilité d'un réseau repose principalement sur des moyens de productions pilotables et ce n'est malheureusement pas le cas des ENR qui produisent par intermittences et surtout pas toujours lorsque nous en avons le plus besoin. Notre problème, en dehors des subventions accordées au ENR, c'est que l'état s’est engagé à acheter les énergies produites par les ENR, même lorsque nous n'en avons pas besoin, et qu'ensuite cette énergie est parfois exportée chez nos voisins européens pour éviter le crache. Pour désendetter l'état en arrêtant de subventionner les fonds de pensions, qui majoritairement déployant des ENR, il faudrait arrêter de subventionner ces déploiements et acheter l'électricité produite au prix du marché à l'instant "T". Moins aidés seuls les promoteurs qui sauraient s'adapter à ce marché subsisteraient.
Gui
Certes. Mais en améliorant la flexibilité, n'existe-t-il pas des marges pour que la consommation colle à la production photovoltaïque excédentaire ? Exemple, consommer davantage en journée par la recharge des véhicules électriques sur les lieux de travail ou la mise en route des ballons d'eau chaude. Une étude d'une université américaine avait calculé qu'on pouvait ainsi développer les usages électriques sans augmenter de manière importante les autres moyens de production. Il me semble que la prochaine réforme des heures creuses va dans ce sens. Ceci diminuerait d'autant plus l'appel de puissance le soir et la nuit.
DANIEL HOSTALIER
C'est effectivement sur les périodes d'heures creuses que travaille le gestionnaire du réseau, ce qui n'empêche que nous devons arrêter de subventionner les producteurs d'énergies et les fournisseurs alternatifs. Pour votre information, l'état a toujours aidé EDF à financer la construction de nos anciennes centrales électronucléaires mais elles ont toutes été remboursées par EDF. C'est également ce qui est prévu pour les futurs EPR, avec toutefois un crédit à taux zéro, mais ce n'est pas le même cas pour les ENR. Il faudrait donc que cela change car avec la dette que nous avons nous n'avons plus les moyens de donner l'argent que nous n'avons pas.
Objecteur
les centrales ont été amortis grâce à l'argent des francais par le biais des factures d'énergie d'EDF qui est resté lgtps une entreprise nationale et l'est redevenue dernièrement. un investissement ne doit pas être confondu avec une subvention.
DANIEL HOSTALIER
Toujours négatif, car effectivement finalement les investissements ont été remboursés grâce au bénéfices d'EDF et donc payé par les citoyens sur leurs factures d'électricité, mais vous connaissez un autre modèle économique équitable ? - Comparez ce modèle à celui déployé pour les ENR, à savoir subventions et garantie d'achats de la production et bénéfices pour les fonds de pensions/industriels sans que l'état en devienne propriétaire ! - Comparez ce modèle à celui déployé par l'état (l'ARENH) pour aider les fournisseurs alternatifs à construire des moyens de productions, ce qu'ils n’ont jamais fait ! Je considère que nos actuelles centrales électronucléaires ont été un bon investissement pour les citoyens, contrairement à l'argent dépensé pour déployer des ENR à fonds perdus.
wenger
le gain pour le consommateur va compenser le surcout pour l etat. OK, sauf que l etat est fauche et qie pour le consommateur, la limite des taxes acceptables a ete atteinte. C est surtout la que se trouve le probleme, qui paye ?
Marc
bullshit total. Les nuits sans vent, vos Enr ne produisent rien. il faut donc une autre source de production non intermittente, de la même capacité.... qui pourrait donc produire 100% du temps. conclusion : vos Enr, c'est de l'argent foutu en l'air.
Gui
En même temps, la consommation est plus faible la nuit... La clé c'est un mix diversifié (on a besoin de tout) et la flexibilité : consommer au mmoment où les ENR produisent beaucoup, avec incitations tarifaires à la clé. La prochaine réforme des heures creuses va dans ce sens.
Goldorak
Article extrémement orienté. Avec une analyse global des coûts qui ne prend probablement pas tout en compte. Pour faire de tels calculs, il faut prendre en compte toutes les variables. Prendre comme référence les données allant jusqu'a 2020 est une erreur car nous ne sommes plus en 2020. Le solaire a doublé depuis et sa rentabilité deviens très discutable (l'éolien est moins à la mode, moins prévisible et plus présent en hiver où la demande est plus forte). Surtout quand on voit les niveaux d'effacement journalier pratiqué (solaire comme nucléaire) depuis 4 mois. Nous sommes en surproduction estivale. Les ENR sont elles bonnes lors d'une crise énergétique, oui car il n'y a pas de surcout global; En temps normal, non. De plus, elles apportent un tas de problème de stabilité qui vont poser problême à moyen terme (stockage). Dire que sur 10 ans, c'est globalement positif, c'est vrai. mais 2022 et 2023 sont les seules année positives. Si on les omet, c'est full négatif et 2024 ne remet pas en cause ce constat. Perso, je suis convaincu que s'il n'y avait pas eu le soucis dans les centrales nuke de la corosion sous contraintes, la crise énergétique aurait été bien moindre en France(et les revenus des ENR aussi).
Bernadette
Faisons le test: on arrête la tarif de rachat garanti... que feront les promoteurs éoliens ? Ils iront voir ailleurs. L'éolien bénéficie de soutien depuis 25 ans, cela signifie bien que cette branche industrielle ne fonctionne que sous perfusion. Un lobby très efficace, c'est tout ce que l'on peut dire.
Gui
Les autres moyens de production et en premier lieu le nucléaire ont également été aidés financièrement.
Médérick
Subventionner pour aider à démarrer une activité, c'est acceptable mais subventionner l'éolien en permanence,depuis 250 ans, c'est de la gabegie. Le nucléaire a offert à la France sont indépendance énergétique....au grand dam des allemands qui nous inondent d'éoliennes et qui polluent avec leur charbon.Ne suivons pas un remède qui a fait preuve de son inefficacité ailleurs.
Pragmatisme
La France est dépendante à 60 % pour 60 Mds euros de dépenses par an aux énergies fossiles
Mederik
la France, grâce au nucléaire, n'a pas besoin de charbon pour produire de l'électricité. on laisse ça aux vendeurs d'éoliennes.
aeropelu
"Les autres moyens de production et en premier lieu le nucléaire ont également été aidés financièrement." Ben non justement, faux TOUS les financements du nucléaire ont été remboursés. Les enr sont subventionnés de puis le début et normalment selon les textes de l'urse concernant la conccurence loyale et non faussée elles ne devraient plus être subventionnées depuis longtemps. Cela comment à vraiment faire désordre à moins... Sans les sugventions les enr n'existeraient pas selon les industriels du secteur !!! Je n'ai rien contre ces gadgets de lux pour habitats éloignés des réseaux mais leurs utilisations comme moyens de production est une aranque pour être gentil... En 2017-18 le prix de base de l'électricitté en France était de 0,16-0,17€/kwh alors qu'il étaient grâce aux 90 000Mw d'enr instalés en Allemagne de 0,31€ !!! maintenant nous sommes à 0,19 à 0,21€ en france et à 0,395 !!! Dire que les enr font baisser le prix est un énorme mensonge, une inversion des choses... surtout que les prix d'achat de cette életricité aux producteur est non seulement subventionnée mais de plus ne tient pas compte des surcoûts qu'elle engendre qui sont supportés par les autres production et surtout par l'augmentation des prix de transport qui n'intégre pas encore les énormes renforcements qu'il va falloi réaliser si l'on persiste dans cette folie... DG disait "les français sont des veaux" (des être qui mangent et qui jouent autour de leur mère) il était vraiment gentil ce Général vrai grand homme politique....!!!
Christophe
Faisons le test: on arrête le financement garanti par l'état français des EPR2 ... que fera EDF ? Il ira voir ailleurs. Le nucléaire bénéficie de soutien depuis 50 ans, cela signifie bien que cette branche industrielle ne fonctionne que sous perfusion. Un lobby très efficace, c'est tout ce que l'on peut dire.
Médérick
Demander à V.Maillard son avis sur l'éolien, c'est comme demander à Monsanto son avis sur le glyphosate.
Schricke Daniel
Mr Maillard peut-il nous expliquer pourquoi le coût du Kwh allemand, produit à grand renfort d'ENRi est sensiblement plus élevé que son homologue français, qui, en plus, est baucoup moins émetteur de GES ? Il conviendra, bien entendu, de tenir compte de l'ensemble des subventions (directes et indirecrtes) dont bénéficient des "renouvelables", ainsi que des suppléments d'investissements "annexes" (réseau, batteries...) Merci d'avance pour des chiffres enfin "factuels" !
Ceyal
1/En 2024, octopus France proposait au client residentiel le kWh 20% en dessous du tarif réglementé ... avantage disparu curieusement des le 1er février 2025 ... il a fallu attendre Août pour retrouver un petit 6% pour les nouveaux contrats 2/ qu'en sera-t-il prochainement avec la suppression de l'ARENH.... voilà plutôt ce que le président d'octobre France devrait nous expliquer pour que kes clients restent chez lui 3/ il a fallu attendre juin 2025, bien lire JUIN 2025, pour que les gros sites ENR, notamment les parcs éoliens en mer négocies avant 2013 ne puissent plus produire à tout va au tarif garanti (135 -155 €par kWh) quand le prix de gros est NEGATIF... et selon la CRE le prix garanti c'est 50% des contrats d'ENR actifs à ce jour ... facile d'être favorable aux ENRs quand c'est Nicolas qui paye 4/ dans le contexte, on a ete stupefait de lire dans "AFP Connaissance des Energies" que l'UE avait accordé la bagatelle de DOUZE milliards d'Euros de subvention pour 3 parcs éoliens flottants en mer à construire en France 5/ moralité il faut ARRETER IMMEDIATEMENT LES SUBVENTIONS DE TOUTES SORTES aux ENR dont la principale vertu est d'augmenter la part abonnement et les taxes diverses d'électricité sans la moindre vertu en matière de production
Raymond
Une anerie toutees les trois lignes, cet exposé ne mérite pas de perdre son temps à y répondre, trop long
Rochain Serge
pour constater que les renouvelables font baisser le cout de l'électricité il suffit de regarger les courbes des données de marché du site de RTE qui montrent bien un effondrement systématique du prix de l'électricité aux moment où le Soleil est à son maximum en journée et bien que ce soit aussi le moment plus consommateur sur le cycle diurne (hors WE) car l'activité économique consommatrice est la plus active ce qui devrait avoir tendance à faire monter les cours ! La preuve que les renouvelables (ici en l'occurence le solaire) font baisser les prix est simplement sous nos yeux dans ces courbes qui conduisent même âr moment à des prix négatifs (puisqu'ils n'incluent pas les charges fixes comme les amortissements, ce qui est une érreur économique, mais c'est un autre débat).
Alain RIEHL
Voici deux réflexions que me suscitent ce qui précède : 1. moins on produit avec les moyens de production pilotables (et disponibles à la pointe de conso en hiver !) plus le coût de revient des kWh qu'ils produisent est élevé ... 2. plus le prix de vente des kWh est bas en période d'injection (variable) des EnRi, moins ils sont rentables pour les investisseurs (profiteurs du système public)
Anecdote
Quel est ce génie de critiquer les incitations aux ENR, en pensant que le nucléaire est issu d'une cagnotte leetchi... Que les énergies fossiles sont bonnes pour la santé de nos descendants ! Je parie qu'il y a des méninges de babyboomers, bon vivants, ;), là-dedans.
Quel serait le…

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