Des véhicules Enedis incendiés à Limoges, une action revendiquée par un groupe mystérieux

  • AFP
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Cinq voitures ont été délibérément incendiées dans la nuit de lundi à mardi à l'entreprise Enedis de Limoges, une action revendiquée par un mystérieux groupe antinucléaire.

Selon la police, les incendiaires se sont introduits sur le site peu avant 1h00 mardi matin, ont mis le feu à cinq véhicules et tenté d'en incendier d'autres. Les flammes se sont propagées à trois autres voitures portant à huit le nombre de véhicules brûlés, selon la même source. Des inscriptions revendiquant l'acte ont été retrouvées sur le site, dont le message n'a pas été divulgué par la police. L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Limoges (SRPJ).

Dans la journée, un courriel intitulé "revendication sabotage Enedis" a été adressé au Populaire du Centre revendiquant l'action : "Vous tuez les petits zoiseaux, détruisez les arbres, les forêts, vous détruisez le monde. Nous, on veut pas du nucléaire, on ne veut pas de Linky, ni big data ni big brother". Le message ajoute : "Nous on veut une retraite dorée : le SMIC à 10 briques, la retraite à 20 piges, vous nous parlez de transition écologique, nous on vous répond sabotage".

Le mail de revendication n'a pas été signé, contrairement à celui envoyé au même journal, en octobre 2017 quand Enedis de Limoges avait déjà été la cible d'incendiaires. 21 véhicules avaient été détruits ou endommagés par les flammes. L'acte avait à l'époque été revendiqué par un Groupe d'élues opposées aux compteurs Linky (DECCLIN).

Le directeur territorial d'Enedis, Jean-Luc Gautier, selon qui le préjudice s'élève à 400 000 euros, a annoncé avoir porté plainte ce mardi : "Ont été touchés des véhicules d'intervention technique contenant beaucoup de matériel. Cela peut pénaliser nos missions de service public". Sur ce parc sont stationnés une cinquantaine de véhicules, a-t-il précisé.

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