Stein Energy, le dernier fabricant français de chaudières industrielles, trouve un repreneur

  • AFP
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Le "dernier constructeur français de chaudières industrielles", Stein Energy, en redressement judiciaire depuis le 4 mai, a été repris par le groupe français Galilé qui préserve 80 des 84 emplois à Cernay (Haut-Rhin), a-t-on appris lundi de source syndicale.

L'offre de reprise, validée le 7 juillet par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) avec prise d'effet dès le 8 juillet, comprend les deux autres sociétés du groupe AIT Stein (valorisation énergétique) qui étaient en redressement, ce qui porte les emplois sauvés à 168 sur un total de 178, a précisé la CFDT Métallurgie Alsace dans un communiqué diffusé lundi.

Galilé, un groupe de plus de 20 PME et 800 salariés en France actif dans la fabrication d'équipements industriels et la manutention, "avait présenté la seule offre intéressante", a relaté Frédéric Noble, délégué CFDT de Stein Energy.

Ce syndicat, majoritaire dans l'entreprise, s'est félicité de la solution retenue. Il a souligné, dans son communiqué, des "engagements sociaux" (reprise de la quasi-totalité des effectifs, priorité de réembauche pour les non repris, reprise de l'ensemble des congés payés...) qui "démontrent la volonté de Galilé d'être à l'écoute des salariés".

L'offre de celui-ci a reçu l'"avis unanimement favorable du CSE (comité social et économique) de Stein Energy", a ajouté la CFDT. "On ne connaissait pas avant ce groupe, on en saura plus sur son projet industriel lors d'une réunion dans la semaine du 18 au 22 juillet, mais du côté des conditions sociales, il n'y a rien à redire", a dit M. Noble à l'AFP.

La CFDT avait expliqué la mise en redressement judiciaire de Stein Energy par des "retards dans les délais de fabrication et de livraison" suite à la crise sanitaire et par la "hausse du prix des matières premières". L'entreprise est notamment fragilisée par un différend sur une livraison avec une société du groupe Equans, qui l'expose au risque d'importantes pénalités de retard.

Sollicitée, la direction du groupe Galilé à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) n'était pas immédiatement disponible lundi après-midi. Les deux autres sociétés d'AIT Stein sauvées par son offre sont Brown Fintube (échangeurs thermiques) à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) et Air Industrie Thermique à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).

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